Le soutien d'un grand nombre d'usagers sera le bienvenu, car cette voiture, les pétroliers n'en veulent pas, les pouvoirs publics non plus car ils perdraient la colossale manne fiscale qu'ils perçoivent sur les carburants pétroliers ; les fabricants de véhicules à essence non plus, évidemment. En fait, une multitude de gens, de sociétés, de financiers...sont contre.
Bientôt, nous allons payer une taxe sur la pollution, une pollution qui de l'Amoco Cadiz à l'Erika pollue nos côtes et nos plages, une pollution pétrolière qui pollue nos villes et génère une foule de maladies. Des prix du pétrole qui ne cessent de monter au détriment des uns pour le plus grand profit des autres.
Au rythme actuel de la consommation, il n'y aura plus de pétrole en 2035, car le parc automobile va doubler (au moins) dans les 10 ans. Au nom du pétrole des conflits et des guerres naissent sur tous les points du globe et ce produit se raréfiant, les conflits seront de plus en plus nombreux. De plus, le coût de la pollution en termes de santé publique, atteint aujourd'hui les sommets et demain, avec l'effet de serre, ce sera la catastrophe.
La pollution industrielle s'ajoute à celle de 6 milliards d'individus qui rejettent du gaz carbonique, à 5 milliards de voitures et de poids lourds qui crachent quotidiennement des oxydes de carbone ; et cette pollution s'accumule au fil des ans. Mais les pressions, les intérêts en jeu, les politiques pensent qu'il est urgent de ne rien faire.
Espérons que tous, rapidement, comprendront où est l'intérêt de l'humanité : sa survie dans de bonnes conditions. |
|