Chez le nouveau-né et le nourrisson jusqu’à environ 4/5 mois. Tant que la seule nourriture est le lait, le seul allergène possible est la protéine de vache. Vomissement, rougeur brutale, pleurs inexpliqués, diarrhée… Cette allergie peut se manifester dès la prise du premier biberon ou lors du sevrage, si bébé est allaité.
La solution : donner à bébé un lait de substitution, aussi nutritif que les laits maternisés, mais débarrassé de tout allergène par un procédé appelé "hydrolyse". Il existe plusieurs types de laits hydrolysés : votre pédiatre vous conseillera le plus adapté à votre bébé. L’allergie aux protéines de vache est souvent provisoire. On peut parler de guérison définitive vers l’âge d’un an dans la grande majorité des cas.
Quand bébé grandit… Au moment de la diversification de son alimentation (soit vers 6 à 7 mois) peuvent apparaître chez l’enfant d’autres allergies. Les principaux aliments en cause sont alors l'œuf, l'arachide, le lait, le poisson. Diarrhées, vomissements, réactions cutanées, stagnation ou perte de poids… Tous les signes doivent vous alerter et vous inciter à consulter votre médecin. Une fois les aliments en cause identifiés, la seule solution est l'éviction totale de l’allergène de l’alimentation de bébé. Si l’enfant est allergique à plusieurs aliments, un régime sur mesure doit être composé afin de palier les carences nutritionnelles. L’allergie au lait ou à l'oeuf peut disparaître avec le temps. L'allergie à l'arachide persiste quasiment toujours.
Bien sûr, toute personne susceptible de prendre en charge l’enfant au moment des repas (famille, nounou, crèche, baby-sitter…) doit être informée de son allergie, des aliments à proscrire et des mesures à prendre en cas d’urgence. Le plus rassurant est sans doute de préparer vous-même le repas adapté. Plus tard, à l’entrée à l’école, si votre enfant présente un risque important, vous pourrez bénéficier du contrat d'accueil personnalisé prévu par la circulaire n°93-248, du 22 juillet 1993.
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