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La vérité sur Djwal Khool

La vérité sur Djwal Khool

Contrairement aux allégations mensongères de Joël Labruyère, le Maître tibétain Djwal Khool appartient à la Grande Loge Blanche, au sein de laquelle il œuvre à l'avènement de la paix et de la fraternité entre les hommes.

En septembre 2002, Joël Labruyère, profitant du succès remporté par son livre "L'État inquisiteur" et de l'élan de sympathie qu'il venait de susciter auprès de nombreuses communautés spirituelles en fondant l'OMNIUM, association censée "défendre les individus victimes de discriminations en raison de leurs choix spirituels, religieux ou thérapeutiques", présentait dans la revue "Undercover" un article intitulé "Fumées du Nouvel-Âge". Ce texte avait, selon son auteur, pour objet "d'exposer une série de données ésotériques inhabituelles, généralement ignorées des chercheurs", et son propos était soi disant de mettre à jour "des problèmes occultes très complexes". En réalité, Joël Labruyère tentait principalement d'y démontrer que les Êtres que les spiritualistes présentent habituellement comme les Maîtres spirituels de la Grande Loge Blanche ne seraient en réalité qu'un écran de fumée destiné à faciliter le contrôle de l'humanité par des forces sataniques.

Cet article insultant envers la Hiérarchie spirituelle qui guide notre évolution depuis l'aube des temps, continue depuis cinq ans à circuler sur le réseau Internet où il alimente régulièrement des forums et des débats parfois surprenants.

Nous n'avons pas l'habitude de polémiquer sur ÈRE NOUVELLE. À chacun sa vérité, à chacun d'assumer, le cas échéant, son outrance, son irresponsabilité et son manque de discernement.

Mais nous ne pouvons pas non plus accepter que des Maîtres spirituels qui œuvrent depuis des éons à l'ouverture des consciences et à l'accession de l'humanité à un monde plus juste, plus fraternel et plus proche de Dieu, soient traînés dans la boue, présentés comme des inventions diaboliques et assimilés à des créatures malfaisantes.

Or une occasion toute trouvée de rétablir la vérité nous est enfin proposée avec la parution du nouveau et passionnant livre de Michel Coquet : "Les Maîtres, du mythe à la réalité", qui vient, fort à propos, d'être publié par les Éditions Alphée.

Dans cet ouvrage, Michel Coquet s'attache à montrer qui sont véritablement les Maîtres et quel espoir formidable ils représentent pour l'humanité dans le nouveau cycle de manifestation qui se présente aujourd'hui devant nous. Loin de la vision d'un gouvernement occulte qui dirigerait le monde pour satisfaire des ambitions personnelles, les Maîtres y apparaissent comme une Fraternité de femmes et d'hommes. Une fois parvenus à un certain stade de perfection, ils ont réalisé leur nature divine, et vivent désormais dans l'unité d'une Conscience à jamais victorieuse du mirage de la dualité, agissant avec un unique dessein : aider l'humanité et faciliter son éveil spirituel.

Nous avons choisi d'illustrer notre propos à l'aide d'un exemple précis, celui du grand Maître tibétain Djwal Khool. Il a été présenté de façon totalement irresponsable par Joël Labruyère comme un être malfaisant et favorable à l'apocalypse nucléaire. Michel Coquet rétablit la vérité sur ce qu'est réellement ce grand Maître spirituel dans sa dimension cosmique : un Guide précieux pour toutes celles et tous ceux qui aspirent à la Paix et cherchent sincèrement la Lumière sur leur chemin.



Le Maître tibétain Djwal Khool



I. Le Maître tibétain Djwal Khool (version Joël Labruyère)

(Extrait du fumeux article intitulé "Fumées du Nouvel Âge")

« Il faut toujours se demander à qui profite le crime ? Reprenons l'histoire du Nouvel Âge à son point de départ. C'est un "initié de la Grande Loge Blanche", qui s'est fait connaître sous le nom de Djwal Khool et dont le surnom est "le Tibétain" - qui révéla au médium Alice Bailey que l'humanité allait entrer prochainement dans un Âge d'or et que le Christ en personne allait prendre le contrôle des affaires terrestres. Ces allégations constituent un leitmotiv dans la littérature transmise par Alice Bailey.

Selon elle, ou plutôt selon son Tibétain, l'Âge d'Or sera possible lorsque les hommes auront constitué un nouvel ordre mondial, fondé sur une civilisation planétaire globale et une religion mondiale unique. Cet ordre mondial qui sera dirigé par le Christ et ses disciples serait préparé par de grands organismes internationaux comme l'ONU, l'UNESCO, l'OMS, le FMI, etc. N'oublions pas que ces prédictions ont été faites avant que ces organismes n'aient été mis en place. C'est dire combien les messages du Tibétain ressemblent au déroulement de l'instauration du nouvel ordre mondial comme s'il en était l'instigateur.

NOTE ÈRE NOUVELLE 1 : Il n'a évidemment jamais été question, ni selon Alice Bailey, ni selon le Maître Tibétain de préparer un nouvel ordre mondial à travers des organismes tels que l'ONU, l'UNESCO, l'OMS, et encore moins bien sûr, à travers le FMI. Aucun de ces organismes n'est mentionné dans la littérature transmise par Alice Bailey ni par aucun autre auteur affilié de près ou de loin au courant théosophique.

Pour ceux qui ont des yeux pour voir, il apparaît clairement que ces organismes internationaux préparant "l'Âge d'Or" sont en réalité à l'origine d'une dégradation constante de la vie politique, de la santé, et de la culture. Il y eut plus de guerres et de génocides depuis que l'ONU existe que jamais auparavant. L'OMS empoisonne et vaccine les masses pour les abrutir. L'UNESCO nivelle les cultures par le bas. Le Fond Monétaire endette les pays riches comme il dépossède les plus pauvres.

NOTE ÈRE NOUVELLE 2 : Nous sommes bien d'accord. Le seul problème est que jamais ni Alice Bailey ni Djwal Khool n'ont prétendu que l'avènement de l'Âge d'Or ne dépendrait de l'action de l'un ou l'autre de ces organismes. Encore une fois : pure affabulation !

La science détruit l'environnement sous l'œil complice des organismes mondiaux chargés de la protection de la nature, etc. Mais, pour le Tibétain, tout cela est annoncé comme un progrès. Or, si le nouvel ordre mondial est à ce prix, ne doit-on pas se méfier du Messie dont on nous prédit la venue ?

NOTE ÈRE NOUVELLE 3 : Ce n'est pas du tout la destruction de l'environnement qui est annoncée comme un progrès par le Maître Tibétain, simplement la mise en confrontation de l'homme avec ses responsabilités envers la nature et la planète Terre.

Le Messie du nouvel ordre mondial ressemble comme deux gouttes d'eau à l'Antéchrist ou au faux-prophète de l'Apocalypse: c'est un tyran qui fait des prodiges pour subjuguer les foules. On s'aperçoit que le "Tibétain" - qui est le véritable idéologue du New Age - ne sait pas exactement où il va, mais qu'il accompagne un mouvement politique qui se déroule sous ses yeux. Par exemple, il exulte à l'annonce de l'explosion de la bombe atomique sur Hiroshima, allant jusqu'à affirmer que c'est le plus bel événement de tous les temps. Il parle de la bombe comme d'une "libération de l'énergie divine".

NOTE ÈRE NOUVELLE 4 : Pur mensonge : Le Maître tibétain ne s'est jamais réjoui de l'explosion de la bombe atomique sur Hiroshima. Il a simplement indiqué que cette explosion allait désormais entraîner une méfiance salutaire de toutes les générations à venir envers le nucléaire. Car si une déflagration nucléaire peut effectivement être assimilée spirituellement à une libération d'énergie divine, puisque toute énergie est d'essence divine, l'humanité est loin d'être prête à en assumer les conséquences.

Cela est écrit en toutes lettres dans le livre "Extériorisation de la Hiérarchie" qu'il a transmis à son médium Alice Bailey. Les adeptes du Nouvel Âge sont d'ailleurs perplexes lorsqu'on leur signale ce fait. Dans ces milieux on aspire à une ère de paix, et on est généralement hostile à l'usage de l'énergie atomique civile ou militaire. Or, le "Tibétain" affirme que non seulement l'énergie nucléaire - d'essence divine selon lui - libérera l'homme des fonctions serviles, mais qu'elle servira également à éliminer des êtres vivant sur le plan intra-terrestre.

NOTE ÈRE NOUVELLE 5 : Le Maître tibétain n'a jamais affirmé que l'énergie nucléaire était de nature à libérer l'homme de fonctions serviles. Encore une incroyable invention ! Par contre, il avait effectivement visualisé que les essais et les explosions nucléaires qui se sont multipliés sur notre planète depuis la seconde guerre mondiale, seraient de nature à accélérer le départ de la Terre de certaines entités indésirables, reptiliennes notamment, qui occupaient jusqu'à présent une portion de l'espace intraterrestre.

C'est une prédiction très alarmante. II vante l'utilité des explosions atomiques expérimentales en vue de détruire des formes de vies qui nous sont inconnues - particulièrement sous l'écorce terrestre. Qui veut-on éliminer par des explosions sous la mer et la terre ? Tout cela est écrit dans les ouvrages d'Alice Bailey, que ses partisans lisent souvent en diagonale.

On s'aperçoit que des adeptes du Nouvel Âge, qui se disent anti-nucléaires, ne savent pas que la bombe atomique - procédé abject s'il en est - a été inspirée aux savants matérialistes par des adeptes de la prétendue Grande Loge Blanche. C'est au détour d'un détail comme celui-là que se révèle la véritable doctrine de ceux qui s'intitulent "Maîtres de la Grande Loge Blanche". Leurs adeptes, croyant que tout ce qui vient de la Loge Orientale est la Vérité, devraient penser par eux-mêmes. Il est certes difficile d'admettre que la pseudo-Loge Blanche - objet de tous les fantasmes - pourrait bien être noire en réalité. »


Joël Labruyère


NOTE ÈRE NOUVELLE 6 : Déclarer ou même insinuer que la bombe atomique ait pu être inspirée à l'homme par des Adeptes de la Grande Loge Blanche est véritablement l'apanage d'un esprit tordu et malade. C'est pourquoi il nous a semblé urgent de rétablir toute la vérité sur le Maître tibétain Djwal Khool. Une extraordinaire opportunité s'est alors présentée à nous à travers le passionnant témoignage de Michel Coquet.


II. Le Maître tibétain Djwal Khool présenté dans sa véritable dimension spirituelle.

(Extrait du livre de Michel Coquet : Les Maîtres (du mythe à la réalité) – Éd. Alphée)

L'identité du Tibétain a été mise en doute et a été l'objet de nombreuses critiques. Pour certains, le Tibétain était une invention d'Alice Bailey, pour d'autres un simple pseudonyme et, pour d'autres encore, ce n'était qu'une compilation des enseignements de Madame Blavatsky. En vérité, admettons modestement que nous ne vous apprendrons rien de nouveau à propos de ce Maître. Ceux qui savent ne parlent pas et c'est bien ainsi. Reste qu'il est sain et naturel de se poser des questions à propos d'un être qui aborde des thèmes aussi importants que Shambhala, l'Initiation, la science des sept rayons, la clé du système solaire, la vie des Maîtres, etc. Trop de charlatans et de chefs de sectes ont essayé de faire la même chose et il ne s'agit pas d'étudier les yeux fermés. On admettra, pour ceux qui ont lu tous les ouvrages et les ont mis à l'épreuve de l'expérimentation - et je pense en faire partie - que la nouveauté et la profondeur de ces écrits prouvent qu'ils ne peuvent provenir que de l'Esprit d'un Maître. Et si Alice Bailey devait être considérée comme la responsable unique de cette littérature, alors je la considérerais comme ayant atteint un niveau tel que l'on pourrait la placer dans la catégorie des Adeptes.



À gauche : Alice Bailey ; à droite : Helena Blavatsky



En dehors de cette littérature, que trop peu d'aspirants étudient, il existe tout de même des preuves anciennes de l'existence de ce Maître. En effet, le Tibétain, comme les autres Mahatmas, a été vu physiquement par de nombreux responsables de la Société Théosophique ; c'est ce qui apparaît dans "les Lettres des Mahatmas". Rappelons encore que le Tibétain est le disciple le plus élevé de l'ashram de son Maître, le Mahatma Kouthoumi, et qu'il est omniprésent dans les activités de celui-ci. Bien que cela ne soit pas de l'avis de nombreux Théosophes, il est celui qui donna à Helena une grande partie de ses croquis et des enseignements que l'on peut lire dans "la Doctrine Secrète".



Le Mahatma Kouthoumi


Concernant ce surnom de "Déshérité" par lequel il est quelquefois désigné, il lui fut donné par son Maître, car, afin de vivre près de son guru, il s'était fait bâtir une petite cabane dans laquelle il vivait de manière austère et dépouillée.

Lorsque le Tibétain parlait de lui, il se désignait toujours comme l'humble disciple du Maître Kouthoumi. Il le faisait par pure modestie, bien qu'il ait atteint l'état d'Arhat, ce qui lui conférait le pouvoir d'utiliser son corps spirituel pour se rendre là où l'on avait besoin de lui. C'est de cette manière qu'il transportait des messages urgents en Europe.

En 1875, le Tibétain passa de l'état d'Arhat à celui de Maître de Sagesse, atteignant la cinquième Initiation. Dans l'une de ses lettres, le Maître Kouthoumi fait remarquer que « le Tibétain, qui s'honore d'être son disciple, ne l'est plus en réalité car il a passé cette haute Initiation.»

Si quelques personnes eurent le privilège de voir le Tibétain dans son corps astral, d'autres le rencontrèrent physiquement. Bien que ce corps semble matériel et identique à celui d'un homme incarné, que l'on ne s'y trompe pas ! Ce corps est fait de lumière et peut s'affranchir des limitations du temps et de l'espace. Il peut se transporter en quelques secondes à des milliers de kilomètres ou changer son apparence. C'était, du reste, une caractéristique du Tibétain qui changeait souvent d'aspect selon le disciple rencontré. Toutefois, quelle que soit son apparence, il portait toujours un grand bâton. J'ai évoqué un possible contact du Tibétain avec Alexandra David-Neel, où celui-ci apparaît avec ce fameux bâton. Dans le dessin de la vallée secrète, il se représente encore avec son bâton.



Le Maître tibétain Djwal Khool (ci-dessus et ci-dessous) changeait d'apparence selon le disciple rencontré.



Héléna Petrovna Blavatsky sera certainement la première à pouvoir le rencontrer au Tibet dans l'ashram des Mahatmas. Elle témoigne dans une lettre à Sinnett :

« Mon cher M. Sinnett,
Vous voyez que je tiens fidèlement ma parole. Hier soir, alors que nous subissions terriblement le roulis et le tangage de notre cuve à lessive Clan, Djwal Khool apparut et me demanda au nom de son Maître si je voulais vous envoyer une note. Je dis que oui. Il me demanda alors de préparer du papier - que je n'avais pas. Il dit alors que n'importe lequel ferait l'affaire. J'allai donc en demander à un passager, n'ayant pas Mme Holloway pour m'en fournir. Las ! J'aurais voulu que les passagers, qui se querellent chaque jour avec nous au sujet de la possibilité des phénomènes, aient pu voir ce qui se passa dans ma cabine, au pied de ma couchette ! Comment la main de D.K., aussi réelle qu'une main vivante, imprima la lettre sous la dictée de son Maître et comment la lettre apparut en relief entre la muraille et mes jambes.»

Qu'Héléna ait inventé le Tibétain en écrivant ses nombreuses et passionnantes lettres est difficilement admissible, mais néanmoins possible. Mais dans ce cas, personne d'autre qu'elle n'aurait pu le voir ! Or, il est certain que des membres de la Société eurent même le privilège d'un contact physique. Leadbeater en fut l'un des heureux témoins et si son témoignage est pour nous recevable, c'est que la rencontre eut lieu en compagnie d'Helena.

« J'ai vu d'autres membres de la Grande Fraternité en diverses occasions. Ma première rencontre avec l'un d'eux eut lieu dans un hôtel du Caire; je me rendais aux Indes avec Mme Blavatsky et d'autres personnes et nous restâmes quelque temps dans la capitale égyptienne. Nous avions l'habitude de nous réunir pour travailler dans la chambre de Mme Blavatsky; j'étais assis sur le plancher; en train de découper et de coller des articles de journaux dont elle avait besoin ; elle était assise à une table non loin de là, mon bras gauche touchait sa robe. La porte de la chambre était bien en vue et elle ne s'ouvrit certainement pas. Tout à coup, sans la moindre préparation, je vis un homme, debout entre Mme Blavatsky et moi, et que nous aurions pu l'un et l'autre toucher. J'eus un grand sursaut et manifestai quelque confusion. Mme Blavatsky, très amusée, me dit alors: « Si vous n'en savez pas encore assez pour dominer votre saisissement à propos d'une telle vétille, vous n'irez pas bien loin en occultisme ». Je fus présenté au visiteur, qui n'était pas encore un Adepte, mais un Arhat, ce qui correspond au degré inférieur; il est, depuis, devenu le Maître Djwal Khool. »

Une autre personne a connu un identique privilège, il s'agit de M. Cooper Oakley.

« M. Cooper Oakley, un frère hindou et moi (C. W. Leadbeater), nous nous étions assis sur le toit à Adyar pour causer. À cette époque lointaine, seule la maison du Quartier Général était bâtie, derrière laquelle s'étendaient environ cinq hectares de terrain plus ou moins à l'état de jungle. Soudain le Maître Djwal Khool, qui était le disciple principal du Maître Kouthoumi, s'avança vers nous. Nous recevions alors de lui de fréquents enseignements, et il se montrait toujours très affable et très patient envers ses élèves. Ce jour-là, nous abordâmes le sujet des rayons… »

Voici une dernière preuve. Elle nous vient de la comtesse Constance Wachtmeister, dans une lettre adressée à Sinnett et datée du 13 décembre 1885 : « Hier soir un bruit fort a été soudainement entendu et Djwal Khool fut avec nous. Il fit comprendre son intention d'écrire par ma main. Je le vis indistinctement près de moi, sentis son influence, entendis les quelques mots qu'il me dit et écrivis. »

Rappelons que si Leadbeater a pu commettre des erreurs au cours de ses voyages astraux, sa clairvoyance exceptionnelle n'a jamais été remise en cause. Non seulement il découvrit J. Krishnamurti à la pureté de son aura, mais, avec l'aide d'Annie Besant, il entreprit une série d'expérimentations par clairvoyance grâce auxquelles ils découvrirent - entre autres - l'existence de l'atome ultime ainsi que des quarks, comme cela fut reconnu par des physiciens modernes. Son pouvoir de clairvoyance était si grand que le Tibétain en personne utilisa ses observations afin de décrire la structure invisible des chakras. Que Leadbeater, dans le tourbillon d'astralisme dans lequel il était pris, ait pris une brûlure lombaire pour la montée de la kundalini, n'empêche pas le Tibétain d'avoir admis qu'il avait atteint un haut niveau d'évolution.



Charles W. Leadbeater



Puisque Leadbeater fait référence à l'apparence du Tibétain, précisons ici qu'un Maître de la cinquième Initiation se construit généralement une nouvelle apparence physique, mais que seul le Tibétain a gardé l'ancienne forme dans laquelle il prit cette Initiation.

Leadbeater, qui le vit après 1875, lui attribue des traits nettement tibétains et un aspect un peu rude.

Comme le savent tous ceux qui ont étudié l'ensemble des ouvrages du Tibétain, ceux-ci donnent le vertige. Ce qui est écrit est la meilleure des preuves accréditant son origine hiérarchique car contrairement à tout ce que nous lisons habituellement, cet enseignement est nouveau et inconnu. Il s'agit d'une traduction et d'une interprétation claire des textes sacrés et voilés des anciennes grandes religions. La Doctrine Secrète et les dix-huit ouvrages du Tibétain forment une masse considérable de connaissances des lois universelles expliquées et dévoilées à travers certaines sciences comme celle des rayons, de l'astrologie, de la guérison ou de la psychologie spirituelle. Dans l'ouvrage majeur, intitulé "Un Traité sur le Feu Cosmique", on trouve aussi, pour la première fois, une révélation de la clé du système solaire. L'œuvre est d'une telle beauté, d'une telle profondeur et d'une telle simplicité dans sa complexité, que l'on se sent élevé et souvent transcendé par des connaissances et des pensées d'une telle qualité, et, en même temps, écrasé devant un enseignement qui, malgré son étendue, jamais ne se contredit. Cette connaissance de l'être et du monde n'aurait pu être écrite aussi soudainement sans avoir été pensée et expérimentée pendant des siècles (…)

Outre le fait que les ouvrages écrits par le Maître D.K. avaient pour but la diffusion d'une connaissance hiérarchique inconnue à ce jour, certains de ses livres avaient également pour dessein de mettre un frein à la Guerre Mondiale comme lui-même le précise : « En 1932, j'ai écrit une série d'opuscules dans le but de mobiliser des disciples du monde sous le nom de Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde, et de stimuler chez les hommes de bonne volonté un ultime effort pour éveiller l'humanité à la nécessité du changement. J'ai essayé d'instituer un grand nettoyage mondial, et d'inciter les hommes à prendre des mesures nécessaires pour éviter la guerre que la Hiérarchie voyait se rapprocher de jour en jour. »

NOTE ÈRE NOUVELLE 7 : Un Apôtre de la paix ayant travaillé avec acharnement à éviter la guerre peut-il "se réjouir" des massacres nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki ? Seul Joël Labruyère semble en être aujourd'hui convaincu.

À propos du lieu de sa dernière résidence connue, il apparaît comme presque certain que le Tibétain a quitté Shigatsé ou l'Ashram secret au moment de l'invasion du Tibet par les Chinois en 1950…


Extrait de "Les Maîtres, du mythe à la réalité"
Michel Coquet (Éditions Alphée – Juin 2007)




La vérité sur Djwal Khool (Spiritualité, Nouvel-Age - Associations, Groupes)    -    Auteur : jean - Canada


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dernière mise à jour : 2009-07-23

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