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Amma ou le Miracle de l’Amour

Le Miracle d'Amma

Amma ou le Miracle de l’Amour

Le grand Maître bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov a dit un jour : « L’amour, le véritable amour est non seulement au-dessus de l’attraction sexuelle, mais il est même au-dessus du sentiment. Oui, le véritable amour n’est pas un sentiment, mais un état de conscience. »

L’attraction sexuelle, la passion, que l’on identifie généralement à de l’amour, est une question de fluides qui dépendent souvent d’éléments purement karmiques ; elle est donc sujette à des variations. Le sentiment est déjà supérieur à l’attraction, car il peut être inspiré par des facteurs d’ordre moral ou spirituel, mais il est instable lui aussi : un jour on aime, un jour on n’aime plus. Tandis que l’amour vécu comme état de conscience se situe bien au-delà des circonstances et des personnes. C’est l’état de celui qui s’est tellement purifié, qui a développé une telle maîtrise qu’il a réussi à s’élever jusqu’à ce point de la Conscience multidimensionnelle où demeure notre Moi véritable, notre Moi divin. Alors, quelles que soient ses activités, cet être est constamment habité par l’amour et dispose en permanence de l’énergie de cet amour pour aider toutes les créatures. Mata Amritananda Mayi, dite Amma, « la divine mère », comme la nomment affectueusement ses disciples, appartient à cette merveilleuse catégorie d’êtres.





Amma est amour, amour inconditionnel, amour libre de tout lien, amour humble mais puissant qui ne fait que donner, qui ne peut que donner. Son amour est une émanation qui provient du Cœur du Soleil. Sa vie est l’expression de cet amour, car elle n’est que compassion, énergie jaillissant de la Source d’Eau vive et abreuvant toutes les créatures, à commencer par celles qui souffrent.

Au matin du 27 septembre 1953, dans un petit village de la côte du Kérala au sud de l’Inde, une petite fille naquit au sein d’une famille de pêcheurs qui vivaient misérablement. Ses parents la nommèrent Soudhamani (Pur Joyau).

Alors que les bébés, d’ordinaire, pleurent à la naissance, Soudhamani vint au monde avec un sourire radieux, comme pour annoncer la joie qu’elle allait bientôt apporter au monde.

A l’âge de cinq ans, elle composait chaque jour de petits chants dévotionnels dédiés à Krishna ; ces chants exprimaient de profondes vérités mystiques.

L’amour et la compassion envers tous les êtres humains sont des qualités qu’elle manifesta clairement dès cet âge tendre. Les membres de sa famille, irrités par son comportement auquel ils ne comprenaient rien, la méprisaient et la maltraitaient, mais elle ne se révoltait jamais. Au contraire, elle écoutait avec patience les malheurs des uns et des autres, surtout des personnes âgées et cherchait toujours à les réconforter d’une douce parole.

Soudhamani faisait tout ce qu’elle pouvait pour soulager les souffrances de ses voisins et leur apportait même de la nourriture de chez ses parents. Lorsqu’elle donnait ainsi des choses prises chez elle, il arrivait bien souvent qu’elle se fasse battre. Mais aucune punition ne pouvait l’empêcher de manifester sa compassion innée. Quand son travail était terminé, vers minuit, au lieu de s’effondrer et de dormir, elle passait la nuit à méditer, à chanter et à prier.

Lorsque Soudhamani parvint à l’adolescence, son amour pour le Créateur atteignit un nouveau palier. Elle accéda rapidement à une union profonde et mystique avec l’Être Suprême, une union si complète qu’elle ne pouvait plus distinguer entre Krishna et son propre Soi. C’est alors qu’elle eut une vision d’extase et qu’elle commença à s’identifier à la Mère Divine.

Chassée de la maison familiale et contrainte de vivre sans abri, Soudhamani se livra pendant des mois aux pratiques spirituelles les plus rigoureuses et les plus austères. Elle devint complètement indifférente aux besoins de son corps, se passant bien souvent de manger et de dormir. Tout son être brûlait d’amour pour la Mère Divine. Elle embrassait la Terre, étreignait les arbres, pleurait sous la caresse du vent, percevant en toute chose la Mère Divine. Elle restait souvent plongée en samadhi (profonde méditation) durant des heures et parfois des jours, sans manifester le moindre signe de conscience extérieure.

Un beau jour, la Mère Divine apparut enfin à Soudhamani, dans toute Sa splendeur et Sa majesté. Seules, ses propres paroles peuvent décrire ce qui s’ensuivit : « Souriante, la Mère Divine devint une boule de lumière et Se fondit en moi. Mon mental s’élargit, fusionnant avec cette Divine Lumière qui réunissait toutes les couleurs de l’arc-en-ciel... » Et dès lors, Amma s’identifia totalement avec Elle.

C’est en 1975 que Soudhamani commença à révéler sa véritable mission : soulager la souffrance du monde et guider les pas des chercheurs spirituels. Elle devint alors Mata Amritananda Mayi, la Mère de Béatitude immortelle.



Mata Amritananda Mayi, la Mère de Béatitude immortelle.


Elle commença à donner des conseils spirituels à tous ceux qui le réclamaient, manifestant l’amour inconditionnel d’une mère envers tous, sans distinction de castes ni de croyances, comme s’il s’agissait de ses propres enfants. Les qualités de patience, de compassion, d’altruisme, qu’elle possédait depuis sa petite enfance, purent alors se développer en plénitude.

Bientôt, à la demande de ses fidèles hors du Kerala et par la suite hors de l’Inde, Amma commença à voyager à travers le monde entier, afin de participer à l’éveil des consciences sur l’ensemble de notre planète.

Amma a fêté en 2003 ses cinquante ans. Grâce à la force de son amour, l’association AMRITA qu’elle a fondée est devenue une organisation spirituelle importante et florissante. En plus de la trentaine d’ashrams répartis dans différents pays, dont la France, qui dépendent de cette fondation, Amma a mis en place en Inde des écoles, des hôpitaux où les soins aux nécessiteux sont donnés gratuitement, des hospices, des maisons de retraite, des logements gratuits pour les indigents, des aides financières pour les veuves et les victimes des catastrophes naturelles. Bien qu’elle ne parle que le malayalam, sa langue natale, elle a démontré que le véritable amour ne connaît pas de barrière de langage. La grande diversité raciale et religieuse de ses fidèles en est la preuve irréfutable.

Car lorsqu’elle se présente quelque part, elle n’a pas besoin de parler ; la puissante énergie de son amour se répand dans l’atmosphère comme une onde d’harmonie, et au cours des nombreux rassemblements qu’elle organise tout au long de l’année à travers le monde, chaque être présent peut recueillir les bénédictions de cette émanation sublime et s’élever vibratoirement.




Lorsqu’elle se présente quelque part, Amma n’a pas besoin de parler. Son amour touche les hommes, les femmes, les enfants, les vieillards et même les animaux !




À ceux qui lui demandent pourquoi elle fait tout cela, elle répond en souriant : « aimer les pauvres et ceux qui souffrent et les aider est la meilleure façon d’accomplir notre devoir envers notre Père Céleste. »

En ces temps où l’intellect s’est érigé en roi de notre civilisation décadente, Amma se contente d’apporter inlassablement son amour à tous ceux qui sont dans la détresse. Qu’elle soit en Inde ou à l’étranger, elle accueille toutes les personnes qui viennent à sa rencontre.

Elle soigne leurs plaies, les bénit, les console et répand partout et en toutes circonstances son message de paix et de compassion. Elle représente ce que la tradition de l’Inde comporte de plus noble et de plus élevé : l’incarnation de la Lumière dans un corps de femme.

Om Namah Sivaya.


OdR - janvier 2004




Amma ou le Miracle de l’Amour (Spiritualité, Nouvel-Age - Associations, Groupes)    -    Auteur : jean - Canada


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dernière mise à jour : 2009-07-22

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