Comptez 35 secondes. — Les rideaux s'écartent et une forme d'homme, d'une
taille au-dessus de la moyenne, s'avance vivement à un mètre au moins du
cabinet, nous fait face, et d'une voix naturelle de basse et tout à fait masculine,
nous dit en anglais) : « Bonsoir, amis, enchanté de vous voir. » C'est Ellan dont
nous reconnaissons aussitôt la voix. Ainsi que dans plusieurs expériences
antérieures, il est habillé de noir avec plastron blanc orné de deux boutons de
même couleur. Ses cheveux, ses sourcils et sa barbe (celle-ci peu abondante)
sont châtain foncé ( Vus à une distance de 1 mètre à 1m,50 par le Dr L. et MM.
T. S. et B., ils leur parurent noirs. En réalité, ils étaient châtain foncé, comme j'ai
pu en juger de plus près. ) Nous lui rendons son salut et je lui demande
l'autorisation de me lever et de lui serrer la main: accordé. Je me lève, je lui
tends la main, il la prend, et je lui donne un good shake hand qui m'est
vigoureusement rendu. Je constate qu'il est plus grand que moi, comme dans
l'expérience avec la cage, et rien dans sa figure ne rappelle celle du médium
dont la taille est beaucoup plus petite. Ses épaules, sa poitrine sont celles d'un
homme robuste, mais plutôt maigre. Je cherche, sans y parvenir ce soir, à
distinguer la couleur de ses yeux. Ceci est dû à ce que je le regarde de face et
que la lumière vient de la lanterne à droite. Je m'assure que la main est large et
ferme, dure même, modérément chaude, et non moite (caractères
diamétralement opposés à ceux de la main « succulente » du médium), et j'en
fais la remarque, tout haut, en invitant Mr T. S. à venir s'en assurer. Nous
demandons de nouveau l'autorisation à Ellan, qui nous fait une réponse évasive
dont je ne note pas les paroles, mais qui me frappe en ce sens que celles-ci sont
prononcées pour ainsi dire dans mon oreille, au moment où je me retourne vers
Mr. T. S. qui se lève pour venir serrer la main de l'apparition. A ce moment, la
main que je continue à tenir glisse (je n'ose dire qu'elle fond) de la mienne, et la
forme « Ellan », en partie désagrégée, se dirige vers l'ouverture du cabinet,
glisse entre les rideaux, les écartant à peine, et disparaît dans le cabinet.
Compté 37 secondes. — La voix d'Ellan se fait entendre (dans le cabinet). Elle
nous donne des instructions pour assurer une meilleure disposition du cabinet où
le médium est réellement confiné ( Ces instructions furent suivies pour les
séances suivantes. ). Période de silence,
Compté 52 secondes. — Apparition entre les rideaux d'une forme féminine
vêtue de blanc qui ouvre et ferme les rideaux, reste invisible pendant dix
secondes, et se montre encore pour un instant et disparaît définitivement.
Compté 6 secondes. — Un point blanc se montre sur le parquet au pied du
cabinet. D'où je suis placé, je vois que cet objet se tient à environ 25 centimètres
de la portière en dehors. En deux ou trois secondes, cela devient gros comme un
œuf et s'agite, rappelant à l'œil la coquille vide qui, dans les salles de tir, danse
au sommet d'un jet d'eau. Rapidement, alors, l'objet s'allonge, devient une
colonne d'un mètre de hauteur sur environ 10 centimètres de diamètre, puis
1m,50, et deux prolongements transversaux apparaissent à son sommet, lui
donnant la forme d'un T. Cela ressemble à de la neige ou à un nuage épais de
vapeur d'eau. Les deux bras du T s'agitent, une sorte de voile émane de leur
substance; l'objet s'élargit et prend vaguement d'abord, puis distinctement
ensuite, la forme blanchâtre d'une femme voilée. Deux bras blancs sortent de
dessous le voile qu'ils rejettent en arrière. Le voile disparaît de lui-même et nous
voyons une charmante figure de jeune fille mince, délicate, de taille svelte,
élancée, de 1m,60 de hauteur environ, qui, d'une voix à peine perceptible, nous
donne un nom: Lucie. Elle se tient un instant devant nous comme pour nous
permettre de l'observer; la robe est entièrement blanche, les manches évasées
sont courtes, n'allant pas jusqu'aux coudes; les bras sont nus et d'une forme fine.
La figure a des cheveux noirs arrangés en lourds bandeaux bouffants de chaque
côté de la tête (le médium a des cheveux blonds, très courts et frisés). La forme
s'avance vers l'extrémité gauche du cercle des assistants, vers Mme D., et se
penche au-dessus d'elle. Elle lui prend les mains dont elle tourne la face
palmaire en haut et souffle dedans. Au même instant, et comme sous l’influence
magique de ce souffle, un flot de dentelle, ou de tulle ( Bien que j'en aie tenu une
partie dans mes mains, je n'ai pu voir exactement ce que c'était. Au toucher, j'ai
jugé que ce tissu était résistant et rude comme du coton contenant de l'empois. )
s'élève des mains de Mme D., monte et s'étend au-dessus de nos têtes pendant
que nous entendons le souffle fort, régulier, continu, avec légers renforcements,
donnant à l'oreille l'impression de venir d'une machine ou d'un soufflet de forge,
et durant, sans interruption, au moins 30 secondes ( Un homme à large poitrine
aurait quelque peine à soutenir un tel souffle pendant dix secondes. ). Mme D.
nous dit sentir le souffle sur les mains et le visage. La forme prend ce voile dans
ses mains, l'élève au-dessus de sa tête, position où il semble se condenser, puis
l'étalé, et littéralement nous couvre avec ce nuage ondulant de tissu léger. A ce
moment, je me lève et me place en ligne avec la face antérieure du cabinet,
tandis que le Dr L. et Mr. T. S., se levant en même temps, s'avancent aussi vers
l'apparition ( Bien que nous ne nous fussions pas concertés à l'avance, notre
intention commune était de l'entourer pour la voir de plus près et lui toucher les
mains si possible. ), lorsque celle-ci, attirant brusquement à elle toute l'étoffe
étalée sur les genoux des assistants, s'écroule à nos pieds comme un château
de cartes au moment où j'avance mes mains pour la toucher, et disparaît
progressivement et en deux secondes au plus comme elle était venue, mais cette
fois à environ 50 centimètres des rideaux auprès desquels je me tiens debout, et
qui restent immobiles. En fait, je suis devant la porte du cabinet et elle ne pourrait
rentrer dans ce dernier sans me trouver sur son chemin. Au moment où le
dernier point blanc, vestige de cette forme, va s'effacer sur le tapis qui recouvre
le parquet, je me baisse pour mettre la main dessus, mais je n'en puis sentir
aucune trace; il n'y a plus rien. Je me retourne vers, le cabinet et porte
immédiatement la main sur le lien qui attache le médium et je tire dessus: il est à
sa place et tient bon.
A ce moment la lampe de la lanterne s'éteint; je fais immédiatement allumer le
gaz. La voix de Maudy nous invite à détacher le médium, et, en moins de temps
qu'il n'en faudrait pour le dire, je suis dans le cabinet où je trouve le médium à sa
place, immobile, la salive coulant de sa bouche et couvrant son menton. Elle
paraît s'éveiller d'une sorte de transe. Je lui prends les mains, tout en invitant le
Dr L. et Mr T. S., puis les autres personnes, à venir s'assurer de l'état du lien et
des nœuds. Nous examinons le tout avec soin; le ruban de soie est humide de
transpiration, mais intact; il est serré autour du cou. Le Dr L. met un soin
particulier à l'examen de la position du médium. Pendant qu'il a sa tête près de
celle du médium, la voix de Maudy, partant du fond du cabinet, l'interpelle et lui
fait une remarque plaisante. Les nœuds extérieurs sont d'abord détachés par le
Dr L. qui les a faits. Il éprouve une difficulté sérieuse à les dénouer et y passe
plusieurs minutes. Mr. T. S. prend alors les deux extrémités du ruban et les tient
pendant que je tire vers l'intérieur (afin de les empêcher de se tordre ensemble
pendant que j'aide le médium à sortir du cabinet).
Le médium paraissant exténué, le visage pâle, bouffi et couvert de sueur, les
paupières gonflées et les yeux troublés, est amené à la lumière, où tous nous
pouvons voir le lien étroitement attaché autour de son cou par les trois nœuds
faits au début de l'expérience. Le ruban est dénoué par le Dr P. G. qui l'a attaché
autour du cou, examiné avec soin, trouvé intact et mis de côté.
Il est près de 11 heures (10 h. 48). Le temps qui n'a pas été noté fut rempli par
la durée des phénomènes de matérialisations, par quelques dialogues entre les
personnes présentes et les voix, et par l'examen du lien (après que les
manifestations eurent cessé) avant ainsi qu'après le détachement du médium.
(L'observation de cette séance fut lue le surlendemain en présence des
personnes qui y avaient assisté. L'attestation suivante fut écrite et signée en
marge de la dernière page : « Nous avons lu les notes ci-contre ensemble et
nous en certifions l'exactitude.
« Signé (noms complets) : Mme Caroline D. Mr Thomas S. Mme Victoria B. Mr
Charles B. « Mme CN. C. Dr A. L.
« New-York, 12 décembre 1886.
« D' P. G.
« Mrs Salomon, médium. »
Notes et Remarques
A. Remarques sur les voix. — Bien que caractéristiques, ces voix ont parfois
des intonations rappelant la voix du médium; et d'autres fois, elles en diffèrent
complètement. Je crois devoir dire ici que dans les expériences faites à l'aide du
cabinet, à maintes reprises, je suis entré avec le médium en face duquel je me
tenais assis ou debout dans l'obscurité et j'ai pu faire les constatations suivantes:
mes mains étant placées sur les épaules de Mrs Salmon, la voix paraissait partir
tantôt de côté, du voisinage du sol, du fond du cabinet, ou, au contraire, de
l'épaule, de la poitrine, du cou, et même de la bouche du médium. Les voix de
Maudy et d'Ellan sont naturelles, elles prononcent les voyelles, les consonnes et
en particulier les labiales d’une manière irréprochable. L'explication que je
demandai fut que, selon le « volume de forces » que les personnages invisibles
qui le contrôlent peuvent tirer du médium, ils se manifestent à une plus ou moins
grande distance de ce dernier, « employant ordinairement les éléments de son
larynx et de sa bouche pour la voix » (d'où, sans doute, les tons rappelant parfois
ceux qui caractérisent la voix de Mrs Salmon). « De même qu'ils font usage des
éléments des autres organes pour les matérialisations correspondantes. » (Voir
note F, sur les matérialisations.) D'où pour eux la nécessité de parler parfois par
la bouche même du médium dont ils adaptent les organes à leur propre voix. »
Des personnes de mes amis qui ont assisté très souvent à des séances
données par Mrs Salmon m'affirment avoir entendu les voix de Maudy et d'Ellan
alors que le médium avait la bouche fermée par du sparadrap adhésif et les
mains liées derrière le dos. J'ai essayé la même expérience à deux reprises sans
succès. Les mêmes personnes m'ont aussi assuré avoir entendu deux ou
plusieurs voix en même temps; je n'en ai jamais entendu qu'une seule à la fois.
Mais ce dont je suis aussi certain que de quoi que ce soit (si tant est que je
possède cette dernière certitude), c'est que j'ai entendu ces voix isolément, en
dehors du cabinet où le médium était attaché, et de la cage où il était enfermé
sous clef; et que ces voix émanaient de figures dont les lèvres laissaient
échapper les sons des paroles prononcées.
Divers essais faits pour enregistrer les voix sur un cylindre du phonographe
sont jusqu'à présent restés infructueux, tout au moins dans mon laboratoire, car il
m'a été rapporté que l'expérience a réussi entre les mains d'autres
investigateurs.
B. Remarques sur Maudy ou Maudie (diminutif de Maud): ne parle que
l'anglais. Elle raconte qu'il y a environ quarante-cinq ans, étant encore au
berceau, elle fut massacrée en même temps que toute sa famille par des Indiens
dans ce qui était alors le Far West. Il y a dix ans, je lui demandai comment il se
fait qu'elle n'eût pas une apparence plus âgée, puisqu'elle était morte depuis si
longtemps. Sa réponse fut que d'abord elle n'était pas morte, qu'elle n'avait fait
que changer de condition, et que, de plus, dans le monde des esprits, l'évolution
n'est pas aussi rapide que dans celui-ci. Comme, depuis lors, elle n'a pas changé
d'une manière appréciable sa taille, ses manières, ni son langage (ce dernier est
peut-être un peu plus sérieux), il y a quelques mois, je lui posai de nouveau la
même question. Cette fois, elle me fit une réponse différente dont je ne discuterai
pas plus la valeur que celle de la première: ayant adopté l'apparence sous
laquelle elle se montre et parle depuis vingt-cinq ans ou plus, elle est connue,
sous cette forme, de ses amis spirites. En outre, dit-elle, il lui est plus facile de
continuer à se manifester sous une forme qui lui est familière, que de se
matérialiser sous les traits d'une personne plus âgée, car cela changerait les
conditions et demanderait plus de force.
Sa voix est tout à fait celle d'une petite fille de 6 à 8 ans, avec les
imperfections de prononciation et de construction de phrases qu'on rencontre
chez les enfants de cet âge. Quand elle a parlé pendant plusieurs minutes de
suite (ce qui lui arrive souvent), la voix a de temps à autre, surtout pour les
nasales, des intonations qui rappellent celle du médium. Naturellement, la
première idée qui vient à l'esprit est que Mrs Salomon est ventriloque; mais
quand on entend la même voix sortir de la bouche d'une forme matérialisée de
petite fille ayant à peine un mètre de hauteur, et venant parfois jouer autour des
assistants d'un cercle familier par qui elle laisse volontiers prendre ses petites
mains, pendant que le médium est attaché dans le cabinet ou cadenassé dans
une cage, on est bien obligé de chercher une autre explication.
Dans ce travail, je désire ne pas m'écarter du sujet auquel je me suis limité;
néanmoins, j'ajouterai que j'ai vu Maudy un assez grand nombre de fois (disons
vingt fois) toujours semblable à elle-même: figure ronde, pleine et jolie, avec de
grands yeux bleus, et des cheveux blonds bouclés. (Voir note F.) Quand elle sort
du cabinet, elle est généralement vêtue comme une petite fille qui vient dire
bonsoir aux amis de la famille, avant d'être conduite dans sa chambre: peignoir
un peu flottant et pieds nus. Sa figure m'est donc familière et je l'ai reconnue de
suite dans un portrait « psychique » au fusain et sur une photographie du même
genre obtenue dans deux circonstances différentes, mais en dehors de mon
laboratoire, par d'autres investigateurs.
Voilà pour le physique; quant au moral, Maudy est vive dans ses réparties; elle
a souvent de l'esprit et rit de ses propres saillies qui sont quelquefois mordantes
(son rire est bien différent de celui de son médium), et, si j'ose employer cette
image ici deux fois figurative, elle ne se laisse pas marcher sur le pied. J'en
demande bien pardon à Mrs Salmon, mais, au cours de fréquents entretiens que
nous avons eus avec elle, nous ne l'avons pas trouvée à la hauteur de Maudy,
tant au point de vue de la vivacité de la pensée que de l'acuité intellectuelle.
Au cours des séances, Maudy chante souvent seule ou en même temps que
les assistants. Son diapason est aussi aigu qu'on puisse l'imaginer chez cette
petite fille de 6 à 8 ans. M. T. S., qui a suivi des cours réguliers au Conservatoire
national de musique de Paris, a écrit dans les notes qu'il a rédigées après les
séances auxquelles il a assisté que si Mrs Salmon était ventriloque elle serait la
plus forte du monde, mais que, du reste, la ventriloquie ne pourrait expliquer que
les voix entendues dans le cabinet.
C. Remarques sur Ellan, — Ellan aurait été un cousin du médium. Il serait «
désincarné » depuis une trentaine d'années. De même que Maudy, il ne parle
que l'anglais, un anglais assez correct, plus correct que celui du médium. Sa voix
à laquelle peuvent s'appliquer les remarques de la note A est une voix de basse.
Le ton de son langage est toujours sérieux, un peu mélancolique, bienveillant et
digne, et, de même que les idées qu'il exprime, tout à fait supérieur à celui du
médium. A une question qui lui fut posée, il répondit que si son médium menait à
mourir, ou à cesser d'être médium, sa mission, ainsi que celle de Maudy, serait
terminée, et qu'il n'aurait plus à s'occuper de manifestations comme celles où il
participe; d'autres occupations d'un ordre plus élevé leur seraient attribuées.
J'ai eu avec Ellan de nombreuses conversations auxquelles le médium seul
assistait, mais je ne le voyais pas. Je ne l'ai observé de très près que dans trois
occasions où je lui serrai la main. Il m'a paru différent de figure et même de taille
à chaque fois, ce qu'il attribue à la différence de force fournie par le médium.
Dans les deux expériences faites à mon laboratoire, les différences (à plusieurs
années de distance) n'étaient pas très sensibles, si je m'en rapporte à mes notes
et à mes souvenirs, mais, dans une séance hors de chez moi, il ressemblait au
médium, ses yeux m'ont paru bleus, sa taille était moindre, et sa main moins
ferme. Si je ne l'avais pas observé dans deux autres occasions où j'avais encagé
et cadenassé personnellement le médium, j'aurais certainement cru à la fraude et
que Ellan n'était rien autre que le médium déguisé ou assisté par un compère. Je
rappelle que, dans l'une de mes expériences au laboratoire, alors que le médium
(que personne n'accompagnait) était enfermé dans la cage, j'ai vu Ellan de très
près, mon visage à 25 ou 30 centimètres du sien, et que la couleur de ses yeux
était différente de celle des yeux du médium. Ajouterai-je que ma vue est des
meilleures ?
Dans l'ensemble, Ellan donne l'impression d'un ouvrier qui serait prêcheur à
ses heures.
On pourrait se demander pourquoi je n'ai pas essayé de voir le médium en
même temps que Ellan ou une autre forme. J'ai essayé une fois, mais, dès que je
passai ma main dans le cabinet, la forme disparut et je ne trouvai que le médium
attaché à sa place, et qui poussa un cri de frayeur quand il se sentit touché; de
plus, les manifestations s'arrêtèrent.
D. Passage du médium à travers la porte de la cage. — Ce phénomène, l'un
des plus curieux, (outre les matérialisations) qu'il m'ait été donné d'observer au
cours de mes expériences avec Mrs Salmon, rappelle le cas de Zœllner, où,
avec le médium H. Slade, des objets matériels inanimés étaient traversés par
d'autres objets de même nature. Mais, dans nos observations, il s'agit d'une
matière inanimée pénétrée, traversée par un corps vivant (ou vice versa, v. plus
loin). |
|