Les cartes
Si vous préparez votre voyage, une http://www.mapsofindia.com/distances/index.html liste de distances entre villes sera bien utile. Les cartes que l'on trouve en Inde, par Etat, ne sont pas chères (40 Rs) mais guère précises. Nous vous conseillons d'investir en achetant le Travel Atlas de Lonely Planet, India and Bangladesh, 1995, ISBN 0 86442 270 9. Il n'a pas de concurrent, ce qui nous met à l'aise pour le citer, et il est vraiment excellent, dans un format commode. On le trouve en Inde, 50% moins cher mais c'est aléatoire.
Vous trouverez aussi toutes sortes de cartes, donc également des cartes routières, à http://www.mapsofindia.com/maps/index.html cette adresse . Dans chaque chapitre (Rajasthan, Tamil Nadu, etc.) sont donnés des liens vers des cartes de ces Etats.
Taxis
A l'arrivée, à Delhi comme à Bombay, on s'adressera au comptoir des taxis pre-paid dans l'aéroport. C'est la meilleure solution; pas de prix à discuter.
En ville, on pourra vous prétendre que le compteur ne fonctionne pas, ou "oublier" de le remettre à zéro. A vous d'être vigilant. S'il n'est pas affiché sur la vitre, le barême kilométrique peut être consulté (entre autres informations bien utiles sur ce qui se passe à Delhi) dans la petite revue hebdomadaire "The Delhi City, the complete guide and magazine".
Pour se déplacer en ville, une solution commode est le rickshaw à moteur (trois roues). Cet engin diabolique se glisse partout, et c'est le seul moyen possible pour aller dans les rues étroites des bazars. Prix à préciser avant le départ. Le rabais possible varie avec le conducteur, la destination, l'heure, etc. Dans quelques cas, le conducteur vous dit qu'il y a un compteur (meter), donc on ne discute pas. Dans d'autres cas, le prix demandé est raisonnable et il est malséant de gagner quelques roupies sur le dos d'un pauvre bougre.
Puis, accrochez-vous; vous allez goûter à de la vraie pollution; rien à voir avec le niveau de nos bonnes villes françaises.
Argent
Que vous fassiez un voyage en individuel ou en groupe, vous aurez besoin de roupies (1 Euro vaut 53 roupies indiennes en mars 2006). Dès votre arrivée à l'aéroport, en attendant les bagages, vous pouvez changer de l'argent aux comptoirs bancaires. Le taux est un peu meilleur qu'à l'hôtel, et cela permet de voir venir.
Au cours de votre séjour, vous pouvez effectuer vos opérations de change dans les banques. Mais il vous faudra vous renseigner sur la ou les banques qui assurent ce service et vous armer de patience (1/2 heure est un minimum); certains hôtels font du change à leurs clients, mais le taux est souvent pas très intéressant. La meilleure solution est de s'adresser à une officine de change. On en trouve assez aisément dans la plupart des grandes villes. Vérifiez que le taux affiché est net de commission. Si vous faites du change peu de jours avant votre départ et craignez de ne pouvoir tout utiliser, réclamez un reçu de change : cela vous permet, le cas échéant, de rendre vos roupies en excédent à la banque de l'aéroport.
Les banques ont l'habitude d'agrafer les liasses de billets par paquets de 100. Les billets sont donc souvent trouées, résultat d'agrafages successifs. C'est sans importance. Par contre, refusez de la banque, comme de n'importe quel commerçant, tout billet déchiré, réparé au scotch ou incomplet : personne n'en voudra. Vérifiez vos billets lors du change : il m'est arrivé de me faire refiler par une banque des billets de 500 Rs qui n'avaient plus cours !!
Si vous voyagez avec des devises, cash ou chèques de voyage, rappelez-vous que le dollar américain se change partout. L'Euro est maintenant bien connu. Ne croyez pas intelligent de changer au noir. C'est interdit, inintéressant et c'est là que vous pouvez craindre l'arnaque.
Chaque fois que vous le pouvez, faites de la monnaie : vous n'aurez jamais assez de petites coupures, comme des billets de 10 roupies.
Quand vous faites des achats dans des magasins de "souvenirs", vos pouvez payer avec votre Carte Visa internationale (ou American Express). Le taux de change reste satisfaisant, même en incluant la commission que votre banque vous prélève. Mais ne le faites pas pour des achats de quelques Euro. Il vaut mieux ne pas perdre de vue votre carte bleue quand on la passe au fer à repasser (les arnaques sont rares, je crois, mais attention quand même). Les terminaux à transaction électronique instantanée sont de plus en plus utilisés. Lorsqu'un commerçant veut vous faire payer un pourcentage supplémentaire (en général 4 %) pour paiement par carte, il est tout à fait dans son droit. Mais sachant que son prix de vente, rarement affiché, incorpore déjà une marge satisfaisante, vous ne perdez rien à essayer d'éviter ce coût supplémentaire.
Pourboires
Il est évident que l'on attend de vous des pourboires. Les guides touristiques donnent des conseils à ce sujet, que je trouve un peu excessifs. A l'arrivée ou au départ de l'hôtel, si vous donnez 10 à 20 Rs par valise (selon taille et poids de la valise) au porteur, il sera satisfait. Il fera la tronche si vous fréquentez des 5* et en général ne vous dira pas merci, mais vous avez votre conscience pour vous, et il est sûrement quand même content. A ce propos, notez bien qu'un Indien ne dit pratiquement jamais merci. Ce n'est pas dans les habitudes des relations entre les gens. Dans les restaurants, vous laissez aussi 10 à 20 Rs, dans la mesure où un repas coûte 200 à 300 Rs, même en mangeant bien dans un restaurant correct (un restaurant de bon hôtel coûte 450-500 Rs).
Si vous louez une voiture avec chauffeur (on ne trouve normalement pas de voiture à louer sans chauffeur, ce serait de toutes façons déconseillé), sachez que ce chauffeur est payé à un salaire de misère par son employeur. Il est d'usage de lui remettre, à la fin de votre voyage, une enveloppe pour le remercier de ses services. Deux à trois cents roupies par jour sont une fourchette moyenne.
Magasins
Quand on vient en Inde, on est nécessairement tenté par l'artisanat. Bien sûr, tout dépend des goûts de chacun, mais il y a du choix.
Dans un certain nombre de pages de ce site, nous vous indiquons des articles d'artisanat spécifiques des régions visitées. Patience, cherchez bien !
Pour vous faire l'oeil et vous habituer à la gamme de prix, vous pouvez vous rendre d'abord dans les Emporiums, sortes de grands bazars de l'artisanat. Mais attention ! Il ne faut pas confondre les emporiums d'Etat et les autres. Ces derniers affichent souvent des enseignes du style "Govt approved", ce qui ne veut strictement rien dire, ni encore moins garantir, sinon qu'ils ont une licence de commerçant. En revanche, les emporiums d'Etat ont des prix fixes (fixed rates), raisonnables, quoique pas nécessairement compétitifs par rapport à des magasins privés où l'on aura bien marchandé.
Par exemple, au Rajasthan, les emporiums d'Etat s'appellent "Rajasthali", au Tamil Nadu "Poompuhar", en Orissa "Utkalika", en Andhra Pradesh "Lepakshi", au Bihar "Ambapalli", au Karnataka "Kauveri", etc. Vous trouverez une bonne série d'emporiums d'Etat dans la Baba Kharak Singh Marg (=avenue), à Delhi. Autre adresse à Delhi : le très vaste "Central Cottage Industries Emporium" quasiment en face de l'hôtel Imperial, sur la Janpath Avenue. Ne manquez pas non plus d'aller au Dilli Haat, un très intéressant complexe de boutiques d'artisanat de toutes les régions.
Pour chiner, passez un moment au marché Tibétain, sur le même trottoir que l'entrée de l'hôtel Imperial. Ou bien encore, faites vous conduire en rickshaw devant la gare de New Delhi et prenez à pied le Main Bazaar de Paharganj.
Où que vous alliez, hors les emporiums d'Etat, vous pouvez, vous devez marchander, mais toujours cool. L'agressivité, l'arrogance ou le mépris vous desserviront. Le style "ce truc ne vaut pas plus de 1000 roupies" - air satisfait- à un vendeur qui rigole dans sa barbe car ça n'en vaut que deux cents... Le ridicule ne tue pas, mais quand même.
Les magasins d'artisanat d'hôtels ***** sont généralement plus chers que la moyenne, mais ils présentent le double avantage de réunir souvent des sélections d'articles de bonne qualité et de permettre le paiement en carte Visa, si on est à court de devises...
Quand vous allez dans un magasin, ne vous faites jamais accompagner d'un chauffeur de véhicule, taxi ou rickshaw. Pas davantage d'un "guide" réel ou simili... Tous ces gens perçoivent des commissions dans les magasins vers lesquels ils ont pour mission de vous amener. Si quelqu'un vous a "collé" dans la rue et entre avec vous dans un magasin, précisez d'emblée au vendeur que vous n'avez rien à voir avec cette personne. De même, si quelqu'un vous dit que tel ou tel magasin est fermé mais qu'il en connaît un très bien, vous êtes certain, si vous l'accompagnez, d'entrer dans un endroit où il est commissionné.
Attendre la fin d'un circuit pour acheter dans la dernière grande ville (Delhi ou Bombay) ne me paraît pas une stratégie recommandable pour plusieurs raisons : on risque de ne plus disposer de tout le temps requis, on risque aussi beaucoup de ne pas retrouver ce que l'on a vu ailleurs, car les artisanats sont essentiellement régionaux. Donc, quand on voit quelque chose qui plaît vraiment, mieux vaut l'acheter sur le champ (en ne montrant pas trop au vendeur que l'on veut absolument obtenir l'objet !!).
Communications
Pendant que vous êtes en Inde, vous voulez donner de vos nouvelles à votre famille en Europe. Le courrier demande 5 jours dans les bons cas, 10-15 jours le plus souvent. Les timbres sont vendus dans les bureaux de poste, quelquefois dans les magasins de journaux des hôtels chics, ou chez quelques vendeurs de cartes postales des destinations touristiques standard. L'affranchissement des lettres est de 15 roupies. Il vaut mieux en effet mettre vos cartes postales sous enveloppe. Cela ne garantit pas totalement qu'elles arriveront. N'oubliez pas de marquer en haut à gauche de l'enveloppe la mention "Air mail". Déposez de préférence votre courrier vous-même dans une poste ou, faute de mieux, une boite à lettres (rouge).
Munissez-vous d'enveloppes car celles que l'on trouve en Inde (quand on en trouve) n'ont pas de colle sur le rabat. Ou bien emportez un tube de colle.
Le téléphone fonctionne bien, via les réseaux satellites. Dans les hôtels, il est plus cher. La solution conseillée est de chercher (on en trouve partout) dans la rue une échoppe arborant une pancarte STD/ISD. Les prix sont très raisonnables. Même si parfois, vous êtes quasiment dans la rue, ce n'est pas grave.
Les personnes voulant utiliser leur téléphone portable devront avant leur départ demander à leur opérateur une extension internationale mais bien se faire préciser si cette extension est valable pour l'Inde, dans quelles conditions et pour quels coûts. De plus, il est très important de se faire indiquer le mode de consultation de la boite vocale (répondeur), car l'accès ne se fait pas avec les codes utilisés en France.
La solution la moins onéreuse est l'e-mail. On trouve de plus en plus fréquemment des boutiques Internet, où le coût de communication est de l'ordre de 10 à 15 roupies la demie-heure. On peut aussi maintenant téléphoner par l'Internet dans certains cas. Assurez-vous que la boutique Internet dispose de l'internet rapide (l'équivalent de l'ADSL français), autrement la vitesse de transmission peut être décourageante.
Divers
Une paire de jumelles est souhaitable pour regarder les détails des sculptures sur les superstructures des temples, ou observer la faune sauvage.
Evitez de gratter les piqures de moustiques : elles peuvent s'infecter. Pulvérisez-vous plutôt un produit répulsif sur la peau, à titre préventif.
Munissez-vous de crème solaire pour aller sur l'eau. Le soleil est dur, sous les tropiques.
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