Spiritualité, Nouvel-Age - Esotérisme
CONTROLE DE MEDIUMNITE, CONTROLE D'IDENTITE par Jean BAZERQUE

Au début de la fondation du Centre spirite (dont nous fines partie bien plus tard), il n'y avait qu'un médium parlant à transe, le frère Botella, beaucoup de bonne volonté chez les assistants, mais aucun moyen de contrôle, l'initiatrice du groupe, la soeur Maria MUNOZ étant absente à cause de son état physique précaire. Au cours d'une séance, le médium ayant transmis un message moral d'une haute élévation, à la demande du président de séance, l'esprit communiquant donna comme identité ce nom : l'Ange Bleu. Les assistants étaient perplexes.

Cette petite histoire paraîtra d'une naïveté surprenante ; mais n'a-t-on pas lu dans la littérature spirite ou métapsychique que la médium du professeur Flournoy, Melle H.S. transmettait des messages d'un esprit martien en langage martien ; ce qui fait l'objet du livre "De l'Inde à la Planète", si nos souvenirs sont précis. Le médium dessinateur Victorien Sardou (l'académicien) ne dessinait-il pas la maison de Mozart dans la planète Jupiter ?
Tout récemment, n'y avait-il pas, se manifestant régulièrement dans un groupe parisien, un esprit habitant de la planète Pluton ? Combien d'autres manifestations aussi farfelues n'a-t-on pas connues ?
Il est évident que sans moyens de contrôle n'importe quel esprit farceur dans l'erraticité peut s'amuser aux dépens de ceux qui l'écoutent si le médium pratique solitairement comment pourra-t-il savoir à qui il a affaire ? Le contrôle de médiumnité ou d'identité est indispensable cela se fait avec l'aide des esprits guides du groupe par l'intermédiaire d'autres médiums ; d'où l'avantage de pratiquer en groupe. La présence d'un médium voyant (qui voit les esprits) est l'idéal, surtout au début de la pratique médiumnique d'un médium débutant.

Voici un exemple de voyance au cours d'une séance du groupe, ce n'est pas à proprement parler un contrôle de médiumnité car tous les médiums étaient confirmés, mis plutôt une démonstration de la collaboration existant entre les plans spirituel et humain. Le médium voyant était le frère Botella.
"A droite du médium J.S., je vois un homme de 55 à 6O ans, barbe grisonnante, front assez développé ; il dit se nommer Etienne. A gauche du médium J.S. : le frère Espinoza et à son côté le frère André dans son costume de tranchée.

A droite du médium A. : le frère Barthelemy, devant le médium A : le frère Auguste. Au-dessus du médium A : une grande auréole, une lumière très claire avec trois rayons partant vers la droite, le haut, la gauche. A gauche du médium A : la soeur Maria Munoz et près d'elle, le frère Chiapoli. A son côté, le frère Georges l'exbanquier, une jeune fille de quatorze ans avec un bouquet de fleurs, prénommée Anita ; auprès d'elle sa maman, puis le frère Georges, guide du médium H.S. A gauche du médium H.S. : un jeune homme de 17 à 18 ans prénommé Jean, derrière le médium H.S. : une soeur de 35 à 40 ans, un mouchoir blanc attaché sur la tête lui retenant la mâchoire (la belle-soeur du médium H.S.).
A gauche du médium B. : un frère d'un certain âge, 65 à 70 ans, moustache et barbe rasées, prénommé André, de courte taille, d'où son surnom "petit André", toujours souriant, il cherche à travailler avec le frère B."
Le contrôle peut se faire par tout autre médium confirmé, généralement le président de séance, lui-même médium évidemment. Il n'est pas nécessaire d'avoir le flair policier lorsque les événements parlent d’eux-mêmes. Le président de séance ayant la faculté de médium dessinateur, les guides spirituels l'avertissaient en dessinant un dessin symbolique : un cercueil avec le couvercle relevé et un masque noir au-dessus signifiant un esprit dans le noir (dans l'erraticité).
On dit qu'on reconnaît l'arbre à ses fruits.
Reconnaître les qualités d'un esprit d'après son message n'est pas un critère suffisant.
L’exemple suivant le démontre : la sagacité du président de séance étant prise en défaut.

Voici un contrôle par un médium dessinateur :
Un médium parlant donnait un message spirituel sur un sujet moral reflétant une profondeur de sentiment certaine. Pendant le même temps, le médium dessinateur dessinait un tronc d'arbre depuis les racines jusqu'aux premières branches et derrière ce tronc, un visage à demi-caché dont on apercevait une partie du front, un oeil, la joue et une partie du menton. La séance se déroulait normalement depuis un long moment, lorsque l'esprit dessinateur dit à son médium : "Alors, c'est tout ce que ça te dit ?"
Le médium n'avait pas compris qu'il existait un rapport entre le dessin et le message ; car du point de vue de la doctrine spirite, le message était impeccable. En réalité, cet esprit était dans l'erracité et avait été animé à la séance par son guide spirituel ; sentant une ambiance sympathique, il éprouva le besoin de se faire entendre, avec d'autant plus de facilité qu'il était habitué à traiter de sujets moraux, étant curé dans l'existence qu'il venait de quitter. Ce fut pour le groupe, l'occasion de lui expliquer sa véritable situation spirituelle ; il nous remercia par une collaboration continue dans nos travaux.

Voici le contrôle de la faculté d'une médium voyante débutante et la confirmation de ses qualités :

A la fin d'une séance, une dame relativement jeune, assistant pour la première fois à nos travaux, me dit : "J'ai vu mon père, c'est lui qui vous a fait parler". Le fait était exact. Pourtant, rien dans le message touchant à la doctrine ne pouvait laisser supposer l'identité de l'esprit communiquant. Cette personne enthousiasmée revint aux séances suivantes et sa médiumnité progressa à grands pas, car elle voyait de plus en plus d'entités spirituelles. Le contrôle de sa faculté médiumnique se produisit dans une des séances suivantes.
Un médium parlant donnait un message sur l'Amour Fraternel. Je prenais le texte en sténographie. Toutes les cinq à dix lignes, il y avait un léger temps d'arrêt. Mon guide me faisait écrire le nom de l'entité qui venait de donner le message car à chaque arrêt, il y avait un changement d'entité spirituelle parlant sur le même sujet. A la fin, j'avais donc six noms que j'étais seul à connaître, cela s'était fait si discrètement et si rapidement qu'il n'est pas certain que les personnes de l'assistance se soient aperçues de quoi que ce soit. Mon guide me fait écrire alors à l'intention de la médium voyante : "Demande lui ce qu'elle a vu".
Aussitôt celle-ci donne les deux premiers noms, correctement et dans l'ordre. Elle ignore le nom de l'esprit qui a parlé en troisième lieu mais elle le décrit parfaitement tel que nous le connaissons sous son aspect physique. Mon guide prend le crayon et, d'un seul trait rapide, dessine le portrait de profil de cette entité que la médium ravie reconnaît évidemment ; je lui dis son nom. Elle nomme la quatrième entité toujours exactement. Pour les deux dernières, elle ne voit que des lumières, comme des soleils, mais non éblouissants, le dernier plus vif. Je sais qu'elle ne peut voir ces esprits sous leur aspect physique.

L'examen probatoire est concluant.

Evidemment, l'on pourra dire que la médium voyante a su les noms par transmission de pensées ou lu dans mon subconscient ou autre hypothèse. En ce cas, elle aurait donné les noms du troisième, du cinquième et du sixième orateur spirituel puisque je les connaissais.
Pourquoi aurait-elle décrit le troisième pour lequel je ne pensais pas du tout à l'apparence physique ? L'expérience faite avec cette médium voyante était à l'usage exclusif du groupe donc de spirites convaincus. Pour la démonstration "scientifique" de cette médiumnité (au sens humain du mot) se référer aux livres spirites, métapsychiques ou autres, etc.
Voici un autre exemple de contrôle : le moyen employé est totalement différent des précédents.
Un homme relativement jeune vint nous trouver en nous informant de l'éclosion d'une faculté médiumnique qu'il pratique chez lui dans un milieu familial. Nous le connaissions pour l'avoir vu antérieurement, assistant à nos séances, mais nous ignorions sa nouvelle activité.
Nous savons qu'il est obsédé et nous ne voulons pas le peiner en le lui disant brutalement ; de plus, il ne nous croirait pas bien que connaissant parfaitement le problème.
Il désire nous montrer son talent médiumnique et insiste à plusieurs reprises pour en faire une démonstration au cours d'une de nos séances. Nous finissons par accepter quoique connaissant d'avance le résultat.
La séance se déroulant comme d’habitude, la parole lui est donné. Il se tient raide pris par une entité spirituelle qu'il sent parfaitement mais chose curieuse pour lui, contrairement à l’habitude aucun son ne sort de ses lèvres ; ses yeux expriment la surprise ou l’affolement et malgré ses appels par la pensée, aucune parole n’est prononcée. Après un moment, il tire une croix en bois qu’il a mis sur la poitrine au bout d’une chaînette ; il prie par la pensée sans doute, en vain ; son silence a duré une vingtaine de minutes, peut être plus. Parlant avec volubilité chez lui, il est stupéfait du résultat négatif de sa démonstration.
Les membres assistants du groupe sont restés passifs pendant tout le temps de cette opération.
Que s'est-il passé ?
Les guides spirituels dirigeant les travaux ont fait se retirer l'esprit obsesseur tenant le médium et formé un barrage autour de lui, empêchant l’influence spirituelle d'agir suc son organe vocal. Lui-même étant insensibilisé, il ne peut parler de son propre cru ; il reste conscient mais muet malgré lui. Ce médium a très bien compris la leçon.

Nous avons eu plusieurs fois l'occasiond'assister à de pareilles démonstrations.
Généralement, plutôt que de persévérer, le médium débutant préfère se retirer dans sa tour d'ivoire.
Voici un autre exemple de contrôle d'identité ; il comporte un enseignement indirect qui n'est pas négligeable.
Le médium écrivain H.S. vient de donner un message de son guide spirituel, le frère Georges. Généralement les messages de cet esprit traitent de Bonté et Charité. Dans celui qu'il vient de donner, il laisse entendre qu'il était ce personnage historiquement connu sous le titre de pacificateur du Maroc. Le médium a oublié ou ignore que son prénom n'était pas Georges.
A la fin de la séance, le médium voyant décrit cet esprit sous un aspect physique qui n'a aucune ressemblance avec celui bien connu de l'homme qu'il fut.
Perplexité! Est-on en présence d'un esprit tromper ?
Le médium parlant tombe en transe, pris par le frère Georges qui explique ceci : "Le message écrit correspond bien à la réalité mais je me suis montré au médium voyant sous l’apparence physique que j'avais dans mon avant-dernière incarnation où mon prénom était Georges, car c'est celle dont je préfère me souvenir ayant beaucoup souffert et beaucoup évolué au cours de celle-ci".
L’ENCYCLOPÉDIE SPIRITE
http://www.spiritisme.net - 4 -




CONTROLE DE MEDIUMNITE, CONTROLE D'IDENTITE par Jean BAZERQUE (Spiritualité, Nouvel-Age - Esotérisme)    -    Auteur : zen - Inde


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dernière mise à jour : 2007-10-23

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