Les pays membre du club nucléaire étudient intensivement ces formules
dans les explosions souterraines. Il semble que les essais aient
principalement porté jusqu'ici sur le premier mélange. Néanmoins ces
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formules n'éliminent pas totalement les radiations. On estime que leur
puissance est divisée par un facteur dix.
Une bombe RRR serait faite pour exploser en dessous de la surface du
sol, en entraînant des effets mécaniques et sismiques considérables,
capables par exemple de briser des abris comme le fameux PC opérationnel
Américain des rocheuses. La notion d'abri antinucléaire total est donc un
leure.
Ceci dit ces engins RRR pourraient être utilisés à des fins civiles par
exemple pour le creusement de canaux d'irrigation. Dans les solution de
fusion à but civil, dans la mesure où le techno science permettrait
d'atteindre d'aussi formidables températures, très supérieures aux cent
millions de degrés recherchés dans les Tokamak, ceci conduirait idéalement
à des réacteurs nucléaires à fusion "propres" dont les déchets pourraient
être simplement relâchés dans l'atmosphère, puisqu'il s'agit d'hélium,
respirable (...). Cette remarque fait comprendre que le nucléaire n'est pas
systématiquement polluant, bien que les difficultés de mise au point d'une
telle filière soient a priori considérables.
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ANNEXE 5 : L'EFFET EMP
On sait depuis longtemps que tout engin nucléaire, A ou H, produit
d'intenses effets électromagnétiques. L'intense rayonnement gamma émis
par la bombe ionise l'air environnant sur une distance assez grande, de
l'ordre de plusieurs centaines de mètres. Un phénomène appelé effet
Compton fait que les électrons libres produits sont "soufflés" loin des ions
par le rayonnement et cette séparation des charges induit un très fort
champ électrique, puis ultérieurement un très fort champ magnétique,
l'ensemble se traduisant par la propagation d'un champ électromagnétique.
On a tout d'abord envisagé d'exploiter ce phénomène pour les armes antimissiles.
Les systèmes de contrôle des têtes de rentrée sont délicats et il est
difficile d'assurer leur blindage, leur "durcissement", de manière
parfaitement efficace. Une bombe A ou H explosant à proximité d'une tête
ou d'un missile peut donc créer dans la structure interne de la cible des
courants induits suffisants pour griller les circuits et en particulier les
transistors, très sensibles, et à fortiori les microprocesseurs. Ceci peut aussi
entraîner la mise à feu prématurée de l'engin. L'engin anti-missile
Américain Sprint, capable d'accélérer à cent "g", était avant tout un
monstrueux moteur fusée capable de communiquer une vitesse
supersonique à l'ensemble au bout d'un tiers de seconde, dès l'altitude de...
quinze mètres ! Il était porteur d'une bombe A et devait exploser au
voisinage de sa cible. Mais, très vite, on s'aperçut que les bombes pouvaient
produire des effets électromagnétiques bien plus considérables, dans deux
situations :
1) Explosion près du sol, par exemple au voisinage d'un silo de missile .
Dans ces conditions l'effet Compton crée une charge électrique spatiale
importante dans l'air environnant, dans un rayon de plusieurs centaines de
mètres, immédiatement après l'émission de la forte bouffée de rayons
gamma, qui est le premier phénomène signalant l'explosion de la bombe.
Ceci tend à créer un courant électrique, mais comme le sol est à priori
meilleur conducteur que l'air, ce courant se boucle à travers le sol selon des
trajectoires incurvées.
Ce phénomène donne naissant à un très fort champ magnétique qui se
propagera en profondeur, vers le missile en silo. Comme ce champ est
rapidement variable, il en résultera des courants d'induction
électromagnétique dans tous les circuits conducteurs, y compris transistors,
microprocesseurs, etc..
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248
Le champ électrique induit est de l'ordre de mille volts par centimètre
( aucun transistor ne saurait y résister ). Ce champ est comparable à celui
régnant avant le déclenchement de la foudre.
Les ondes électromagnétiques émises ont des fréquences très variées
allant du kilohertz à dix mégahertz et couvrent donc toutes les fréquences
radio usuelles. Un tel parasite pourrait, entre autre, entraîner l'allumage
intempestif des têtes présentes dans les missiles les silos. Un engin de 100
kilotonnes créerait un effet EMP important dans un rayon de vingt
kilomètres, donc capable de neutraliser tous les missiles en silos d'une base
stratégique.
Le blindage d'un silo impliquerait donc d'entourer le missile d'une coque
fortement conductrice de l'électricité ( effet d'écran électromagnétique et
cage de Faraday ).
2) Explosion en haute altitude.
L'effet est assez semblable, mais la faible densité de l'atmosphère permet
alors aux rayons gamma de franchir des distances considérables, de l'ordre
de plusieurs milliers de kilomètres. On considère en fait que le rayon
d'action est alors uniquement limité par la courbure de la Terre. Ces
bombes devront donc éclater à haute altitude, de l'ordre de trois cent à cinq
cent kilomètres. Il s'agira de bombe H à très forte puissance, de l'ordre de
dix mégatonnes.
Lorsque le soleil connait des phases éruptives, des particules à haute
énergie déferlent sur les hautes couches atmosphériques, créant des
ionisations et des phénomènes de charge d'espace. Les phénomènes
électromagnétiques (orages électromagnétiques) qui en résultent créent des
parasites radio. Dans la journée cette irradiation est responsable du bruit de
fond des récepteurs. Elle est évidement plus faible la nuit, lorsque la terre
tourne le dos au soleil.
Le mécanisme de l'arme EMP explosant en haute altitude procède de la
même idée, mais les puissances mises en jeu et l'agent ionisant ( rayons
gamma ) sont infiniment plus efficaces. Une bombe EMP créerait donc un
fantastique orage électromagnétique dans la haute atmosphère,qui durerait
plusieurs heures et dont les effets seraient sensibles jusqu'au ras du sol.
Une bombe EMP explosant en haute altitude pourra créer des effets
sensibles sur une surface de l'ordre de celle de l'Europe de l'ouest. Quelques
engins suffiraient à couvrir des territoires comme les Etats Unis et l'union
Soviétique.
Des engins thermonucléaires spécialisées, à charge creuse, produisant
une torche de plasma thermonucléaire à très grande vitesse, agissant
comme une antenne émettrice, munis de systèmes électromagnétiques à
auto-excitation sont étudiés et expérimentés dans les expériences
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souterraines. Le rayonnement électromagnétique se situerait dans les
gammes de 10 kilohertz à cent mégahertz et serait ainsi capable de
perturber tous les systèmes électriques, radio et radar.
Un orage électromagnétique naturel perturbe également ce type
d'appareils, mais dans ce cas de l'effet EMP a puissance est si considérable
que ceux-ci sont tout simplement détruits, comme pourraient l'être des
systèmes électriques ou électroniques situés à proximité du point d'impact
de la foudre. Le champ électrique de l'effet EMP atteindrait des valeurs de
crête de l'ordre de cinq cent volts par centimètre, ce qui entraînerait la mort
immédiate de tout microprocesseur, transistor, circuit imprimé et même de
la plupart des circuits électriques industriels ou militaires.
Le rayonnement pouvait se réfléchir sur le sol et sur la couche ionisée de
la haute atmosphère, nul ne sait en fait quelle serait la portée réelle de l'effet.
Les missiles autodirecteurs deviendraient aveugles et stupides. De
nombreuses charges exploseraient prématurément, en vol ou dans les silos.
Les chars, mais aussi les automobiles, seraient immobilisés. Les avions de
lignes à pilotage assisté électroniquement deviendraient fous. Aucune
communication radioélectrique ne serait possible pendant toute la durée du
phénomène, qui pourrait être entretenu par une suite d'armes EMP lâchées à
intervalles réguliers
Toutes les installations civiles vitales seraient paralysées, ceci plongeant
les pays touchés dans la plus grande confusion. Les spécialistes de la guerre
nucléaire s'accordent à penser qu'une attaque surprise débuterait
nécessairement par l'explosion d'un certain nombre d'engins EMP au dessus
du territoire de l'adversaire, pour annihiler chez lui toute possibilité de
communication, et réduire considérablement ses possibilités de riposte.
Etant donnée l'altitude de mise à feu il n'y aurait aucun moyen de prévoir
une telle attaque, par exemple en constatant l'amorce d'une trajectoire de
rentrée, puisque les bombes pourraient être mises dans des satellites
d'apparence parfaitement banale, extérieurement semblables aux satellites
d'observation et orbitant précisément à ces altitudes.
Les militaires Français n'ont commencé à examiner cette question que
tout récemment (...). Vis à vis de l'arme EMP les silos de la force de frappe
sont totalement vulnérables. Des nombreuses études sont en cours, en
particulier aux Etats-Unis, pour examiner la sensibilité des missiles et
bombardiers, chasseurs, aux impulsions électromagnétiques, et envisager
des blindages plus ou moins efficaces. Lorsque l'avion Soviétique Foxbat,
capable d'évoluer à Mach 3, livré aux occidentaux par un pilote Soviétique,
fut examiné, on constata que son électronique était essentiellement basé sur
la technologie des tubes à vide. Dans un premier temps on interpréta cela
naïvement comme un retard des Soviétiques en matière d'équipements
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électroniques de pointe. Mais il est clair que l'électronique "antique" est
cent mille fois moins sensible que les transistors, et a fortiori les
microprocesseurs, aux forts champs électromagnétiques, un tube pouvant
encaisser des excursions de tension de plusieurs milliers de volts.
A terme la solution passe par des systèmes de contrôle entièrement basés
sur les fibres optiques. Des calculateurs à fibres optiques minuscules, avec
microlasers intégrés sont intensivement développés à l'est comme à l'ouest,
dans le but d'équiper les futurs missiles.
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ANNEXE 6 : L'Hiver Nucléaire
Le travail de Vladimir Alexandrov débute lorsqu'il entre en 1972 dans
l'équipe de Nikita Moisseev, au Centre de Calcul de l'Université de Moscou.
Un des buts poursuivis par Moisseev était de maîtriser totalement dans une
vaste simulation sur ordinateur les phénomène intéressant la biosphère.
En 1977 Alexandrov rencontre lors d'un colloque sur la dynamique de la
biosphère le chercheur Américain Larry Gates, travaillant à l'université
d'Oregon. Par la suite son travail se fera en collaboration assez étroite avec
les chercheurs de cette université, où il se rendra de nombreuses fois pour
bénéficier entre autres des possibilités de calcul offertes par les
supercomputers Américains Cray one.
Il publie avec son collègue Stenchikov en 1983 un article intitulé
"Modélisation des conséquences climatiques d'une guerre nucléaire". C'est
un travail de mécanicien des fluides et de physicien où il tente d'intégrer
dans un même modèle les différents phénomènes intéressant la biosphère.
L'ordinateur utilisé est le BESM-6 du Centre de Calcul de Moscou, qui est
environ 500 fois plus lent qu'un Cray-one Américain. C'est cette limitation
par le temps de calcul qui contraignit Alexandrov et Stenchikov a découper
l'atmosphère terrestre en cases de calcul qui correspondent à 12° selon les
latitudes et 15° selon les longitudes, ce qui revient à découper la sphère
terrestre en un maillage de 360 cases représentant une surface maximale de
deux millions de kilomètres carrés. La maille moyenne représentant en gros
un carré de 400 km par 400 km.
Un tel maillage ne permet pas d'obtenir des renseignements très fins sur
les phénomènes atmosphériques, à l'échelle de l'intérieur d'un pays, mais
peut donner des indications générales valables à l'échelle des distributions
des températures dans les masses continentales et océaniques.
Tout l'intérêt d'Alexandrov et de Stenchikov s'est porté sur l'évolution
dans le temps de la situation atmosphérique planétaire. Les études ont ainsi
été poussées sur des plages temporelles allant de une à deux années. Le
temps caractéristique de retour à une situation d'équilibre apparait être de
l'ordre de l'année, ce qui, sur le BESM-6 de Moscou nécessita à chaque
essai 40 heures de calcul.
Le modèle atmosphérique utilisé correspond au modèle multicouches de
Mintz-Arakawa, perfectionné à l'aide des travaux de Gates. Il y est tenu
compte de l'influence solaire, des mouvements verticaux et horizontaux des
masses atmosphériques ainsi que de l'interaction avec les masses
océaniques.
Alexandrov et Stenchikov on supposé qu'une attaque nucléaire se
traduisait dans un temps très bref par le dépôt uniforme sur tout
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l'hémisphère nord de deux types de polluants dans l'atmosphère : des
poussières, localisées dans la stratosphère ( 12 à 40 km d'altitude ) , dont la
masse et de l'ordre du milliard de tonnes et des débris carbonés50, dus aux
incendies urbains et sylvestres, localisés dans la tropopause, à altitude
moyenne. La rapidité de diffusion des polluants en longitude a été justifiée
par les informations extraites de l'étude de différents phénomènes comme
les éruptions volcaniques ( du type de El Chichon ) et ou les incendies de
forêts., ces mesures de dispersion ayant été faites par les satellites
d'observation en infrarouge. Les évaluations faites sur l'enrichissement en
polluants des masses atmosphériques ont intégré toutes les données
disponibles, liées à l'étude des incendies importants et des retombées des
explosions nucléaires. Parmi celles-ci figurent les données
granulométriques des polluants leur vitesse de retombée sur la surface du
sol, ainsi que les coefficients de transparence des couches polluées vis à vis
des différents types de rayonnements. Il a été supposé que l'attaque se
produisait pendant une saison intermédiaire, correspondant pour
l'hémisphère nord au printemps ou à l'automne.
L'étude fit apparaître les aspects essentiels suivants, sur la base d'un
attaque nucléaire massive correspondant un potentiel de plusieurs milliers
de mégatonnes ( cinq à dix mille correspondant à l'impact de 3000 à 6000
engins stratégiques d'une puissance unitaire de 1,5 à 2 mégatonnes ).
- La stratosphère absorbait pratiquement toute la lumière solaire à
l'instant t = 0 , l'atténuation correspondant à un facteur 400 ). La première
conséquence immédiate de l'attaque étant de plonger l'hémisphère nord
dans la nuit complète, la luminosité correspondant grosso modo à une nuit
de pleine lune. Le temps caractéristique de retour à la transparence est de
l'ordre de l'année. Trois mois après l'attaque la luminosité du ciel
correspondrait à celle d'un temps orageux couvert. La photosynthèse serait
totalement interrompue pendant un mois et demi, ce qui "asphyxierait"
toutes les plantes.
- Cette privation de lumière provoque une chute assez brutale de
température, le minimum se situant deux semaines après l'instant zéro.
Cette descente de la température correspond à une diminution moyenne de
25° sur tout l'hémisphère nord, avec des pointes correspondant à une baisse
de quarante degrés dans certaines régions continentales. Trois mois après
50 Des publications Américaines ultérieures ( 1987 ) visèrent à minimiser les effets
d'Hiver Nucléaire, en ne parlant que d'un "Automne Nucléaire". En fait les auteurs
jouèrent sur une sous-estimation systématique de la masse de matière emportée dans la
stratosphère.
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253
l'attaque la baisse de température moyenne est encore de 5° par rapport aux
moyennes saisonnières.
La température moyenne sur le sol Français ( et sur l'ensemble de
l'Europe de l'ouest ) baisserait dans ces conditions à des valeurs allant de
-20 à -25°. Température identique à New-York ou sur le continent Chinois.
Les continents Africain, sud-Américain et Australien connaitraient des
températures inférieures à zéro degré. Aux latitudes élevées ou à l'intérieur
des masses continentales les températures descendraient à -30 ou -40 ( -56
en Sibérie ).
- Un des aspects originaux mis en évidence par cette simulation consiste
en une remontée constante de la température des couches atmosphériques
moyennes, le maximum se situant six mois après l'instant zéro et
correspondant à un accroissement moyen de vingt degrés.
L'explication en est simple. La lumière solaire serait absorbée par les
poussières stationnant dans les hautes couches atmosphériques. Ces
microparticules réémettraient alors cette énergie source forme de radiations
infrarouges, à la fois vers le haut et vers le bas. La moitié de l'énergie serait
donc perdue. Mais cette énergie infrarouge, susceptible de réchauffer la
surface du sol serait interceptée par les couches moyennes à cause de leur
pollution propre, due aux incendies.
On déboucherait donc sur une situation climatique sans précédent
historique connu : un sol froid surmonté d'une atmosphère chaude,
superstable.
Toute convection verticale cesserait immédiatement. Les masses
aériennes ne seraient plus stérilisées par les ultra violets lors de leur
passage en haute altitude et la surface du sol deviendrait vraisemblablement
un bouillon de culture, dans les régions où la température resterait modérée.
De plus ce réchauffement en altitude entraînerait la fonte des neige et
glaces présentes sur les flancs montagneux, avec les inondations qui
pourraient en résulter. Paradoxalement, après cette descente brutale de l'eau
retenue en altitude sous forme de neige et de glace, cette atmosphère
chaude, se gorgeant d'humidité, pomperait celle du sol. Il n'y aurait plus ni
pluie, ni rivières, ni fleuves et certaines régions du globe pourraient
connaître une sécheresse exceptionnelle.
Les différences élevées de températures régnant entre les masses
continentales et océaniques conduiraient à la création de cyclones et de
vents côtiers très violents, dont le modèle, étant donné la largeur de son
maillage, ne peut évidement pas rendre compte.
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- Les conséquences de ces conditions extrêmes, de longue durée, seraient
la destruction massive de la vie végétale et animale à la surface du globe.
La plupart des végétaux, en particulier les conifères, ne résistant pas à une
privation prolongée de lumière solaire.
Lorsque l'atmosphère redeviendrait progressivement transparente,
l'emport en haute atmosphère de masses importantes d'oxydes d'azote NO
et NO2 aurait entraîné entre temps, par combinaison chimique, la
destruction de la fragile couche d'ozone protectrice, qui dans les conditions
normales fait quelques millimètres d'épaisseur, et le rayonnement ultra
violet, n'étant plus absorbé par cette couche protectrice, détruirait ce qui
resterait de la végétation et qui aurait pu survivre à la privation de lumière
et de chaleur. Idem pour la vie bactérienne, animale ou planctonique. Les
animaux et hommes survivants seraient littéralement aveuglés par le
rayonnement UV.
- Un quart de la population planétaire humaine mourrait
vraisemblablement immédiatement, ou dans les heures qui suivraient
l'attaque. Un autre quart, porteur de graves blessures dues à l'effet de
souffle, aux brûlures ou à l'effet des radiations, décéderait à son tour assez
rapidement. La planète se couvrirait de déchets radioactifs qui rendraient
toute nourriture ou eau inconsommables et provoqueraient des légions de
cancers et de leucémies. Les naissances qui suivraient l'attaque
comprendraient un nombre élevé de malformations congénitales non
viables. |
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