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La réponse de M. Bach
Le 12 avril 2001, M. Bach m’a honoré d’une réponse très courtoise et surtout très positive en ce sens qu’il a accepté de répondre aux quelques questions que je lui avais posées. Voici la traduction de sa lettre datée du 6 avril 2001, du moins dans ses grandes lignes:
« Cher M. Sider, »
« J’ai été enchanté de recevoir votre lettre du 15 mars (via FATE), qui m’est parvenue le 3 avril. Merci beaucoup pour vos aimables appréciations et votre intérêt pour mes recherches. Vous m’avez posé plusieurs questions dont voici les réponses:
1°- Ai-je tenté de prendre des photos ? Non ! J’aurais pu le faire si je l’avais souhaité, mais j’ai évité cela pour beaucoup de raisons valables. La première est que je suis déjà très occupé et que j’ai consacré tout le temps et tous les efforts possibles aux observations que j’ai faites et aux articles que j’ai rédigés. La deuxième est que je ne désire pas me lancer dans des dépenses coûteuses pour acquérir l’équipement nécessaire à cette tâche, ni pour les demandes continuelles de développement. La troisième concerne notre climat local qui n’est pas propice à l’obtention de bons résultats. Enfin, la dernière, même si je pouvais prendre les meilleures photos jamais encore prises, il y a des équipes de debunkers n’attendant que je les publie pour les critiquer sévèrement et jeter le discrédit sur ma personne; ils demanderaient à connaître le genre de procédé utilisé pour « truquer » les photos lunaires, puisque tout le monde sait bien qu’il n’y ait rien sur notre satellite. D’ailleurs, il y a déjà beaucoup de gens qui ont déjà réalisé ce genre de photos (tel que M. Antonio Cidadaõ, cité dans l’un de mes articles de Mars 2001)), donc il est inutile de les concurrencer.
2°-Ai-je contacté d’autres astronomes (amateurs--NdJS) ? Oui ! J’ai correspondu pendant plusieurs années avec Jack Swaney, dont les travaux initiaux dans FATE m’ont poussé à commencer une recherche en profondeur sur ce sujet en 1982. Malheureusement, je n’ai été capable de joindre M. Swaney durant plusieurs années, et je crois qu’il a dû tomber gravement malade.
3°- Ai-je contacté des astronomes professionnels ? Oui ! Toutefois comme ils m’ont envoyé promener dès les premiers temps (il y a maintenant 18 ans), j’ai rapidement compris que je perdais mon temps à vouloir solliciter une confirmation de leur part. La meilleure chose à faire dans un cas pareil a été pour moi de décider de les ignorer (ainsi que leurs dénégations), et de conduire moi-même mes propres recherches. J’ai finalement réalisé que tous ces scientifiques, pour conserver leur poste doivent épouser les vues de la "science officielle", et ne sont pas du tout enclins à admettre quelque chose tant qu’ils n’ont pas le feu vert de leur hiérarchie ! Après toutes ces années, je ne me rappelle même plus les noms de ces gens-là. A vrai dire, la plupart d’entre eux ne sont probablement plus de ce monde !
Vous avez ma permission pour reproduire mes dessins ou mes articles parus dans FATE, mais j’ai bien peur ce cela soit au-delà de mes possibilités ou de mon autorité car tout appartient maintenant à FATE. Je sais que les lois américaines sur le copyright sont compliquées, aussi je vous conseille de prendre contact avec son éditrice, Mme Phyllis Galde .»
A noter que j’ai sollicité l’éditrice de Fate pour l’obtention de son feu vert concernant la publication des dessins à l’appui de mon texte, en échange d’un article en anglais de mon cru. Hélas, deux mois après ma demande, je n’ai toujours pas été honoré d’une réponse, ce qui m’incite à penser que : qui ne dit rien consent, comme l’énonce le dicton.
L’autre partie de ce courrier est sans intérêt pour le lecteur, lequel pensera ce qu’il voudra des réponses de M. Bach. Je note toutefois que celle citée en n°1, concernant l’existence de « nombreuses photos » de ces structures lunaires, vient en contradiction avec la n°2, relative à ses contacts avec d’autres astronomes amateurs, dont il ne livre qu’un seul nom. De plus, étant abonné à plusieurs revues américaines spécialisées sur les ovnis et le paranormal, je n’ai jamais eu l’opportunité de voir la reproduction d’une seule photo de ces « gigantesques machines ».
Le gigantisme des « constructions » vues par M. Bach sur notre satellite n’est pas unique. Par exemple, le 29 juillet 1953, M. John J. O’Neill, éditeur du New York Herald Tribune, a vu dans son télescope braqué sur la Lune, un « pont » de 12 miles de long (plus de 19 km), qui enjambait un cratère de la Mer des Crises. L’astronome anglais H.P. Wilkins a confirmé cette observation quelques mois plus tard (14). Le record en la matière est d’ailleurs détenu par le Dr. Harris. En effet, cet astronome a affirmé avoir vu, le 27 juin 1912, « un objet intensément noir » de quatre cents kilomètres de long sur cinquante de large se détacher sur le disque lunaire (15). Il s’agissait peut-être d’un corps spatial du type astéroïde vagabond comme il en existe de nombreux dans notre système solaire...ou d’autre chose mais quoi ?
Les observations de Jack Swaney
Comme M. Bach ne me donnait pas grand chose sur les observations de son homologue M. Jack P. Swaney, je l’ai relancé pour tenter d’en savoir davantage sur ce qu’il prétendait avoir vu. Quelque temps plus tard j’ai reçu sa réponse accompagnée de plusieurs courts textes et de croquis publiés par M. Swaney dans la rubrique des lecteurs de Fate des années 1980.
Là aussi il s’agit de «machines», de «véhicules», et autres «constructions» aux dimensions aussi étranges et différentes que celles dessinées par M. Bach. De même, les tailles en longieur se chiffrent par dizaines de miles ce qui élève également la suspicion.
Néanmoins, nous avons là deux astronomes amateurs qui affirment distinguer de bien ahurissantes anomalies lunaires, et à partir de là on doit pouvoir résoudre ce mystère de deux façons:
1°- Ou bien ils sontt victimes d’un phénomène d’illusions, et ils distordent inconsciemment des structures naturelles, voyant ce qu’ils souhaitent voir en les interprétant comme étant artificielles.
2°- Ou bien il voient effectivement ce qu’ils décrivent et là se pose une énigme qui mériterait d’être résolue, car les chances pour que ces «structures artificielles» existent sont minimes pour ne pas dire nulles si l’on considère leur dimensions titanesques que bien d’autres astronomes amateurs non complexés par les «tabous» de l’orthodoxie scientifique auraient dû voir et faire connaître.
Toutefois, soucieux d’exactitude autant que faire se peut, il m’a paru plus honnête de donner certaines précisions sur ces observations afin que d’autres astronomes amateurs puissent éventuellement les vérifier s’ils le souhaitent. Du côté des astronomes professionnels il n’y a strictement rien à espérer d’eux, j’en ai fait la triste expérience il y a quelques années à propos de tout autre chose. En effet, ils sont imbus de leur personne, possèdent un univers conceptuel borné par un rationalisme étriqué, et considèrent les gens comme moi avec condescendance et même mépris.
Voici donc les indications des sites lunaires où M. Jack Swaney et M. Felix Bach y prétendent avoir observé de formidables structures qu’ils estiment artificielles. Les dates ont celles de la publication des revues Fate, qui les a fait connaître à ses lecteurs.
1--Au sud-est du bord du cratère Clavius (60° lat. Sud --8° long. Ouest)(Oct. 1983)--J.Sweaney.
2---Au nord du bord du cratère Jules César (9° lat. Nord -- 15° long. Est)(May 1984)--J.Sweaney.
3---Quadrant est (25° lat. Sud --45° long. Est)(Juil. 1984)--J.Sweaney.
4---Monts Caucase (35° lat. Nord --8° long. Est)(Nov. 1984)--J.Sweaney.
5-- A l'est du cratère Endymion (54° lat. Nord -- 60° long. Est)(Juil. 1985)--J.Sweaney.
6---A l'est entre les cratères Proctor et Pictet (46° lat. Sud -- 7° long. Est)(Juin 2000)--F.Bach..
7---Entre le cratère Geminus et le terminateur (33° lat. Nord-- 51° long. Est)(Sept.2000)--F.Bach..
8---Entre la Mer des Nuées et les cratères Pitatus et cratère Des1andes (28° lat. Sud-- 9° long. Ouest)(Mars 2001)--F.Bach..
Pour certaines observations, il est difficile de parler d’illusions, car certaines structures se sont déplacées, ont subi des modifications de détails dans leurs formes (comme indiqué dans les descriptions données par M. Bach que j’ai citées ci-dessus). D’autres ont disparu pour réapparâitre beaucoup plus tard, tandis que d’autres encore n’ont jamais pu être observées une deuxième fois, s’étant évanouies à tout jamais semble-t-il. C’est surtout cette situation qui a convaincu MM. Swaney et Bach qu’il ne s’agissait pas de mauvais tours joués par leur imagination.
Conclusion
L’explication que je vais développer ci-dessous doit être considérée seulement comme une hypothèse de travail. Elle est le fruit de recherches personnelles qui se sont étalées sur plusieurs années, dans TOUS les domaines des phénomènes paranormaux. Et une hypothèse n’est qu’une supposition. En conséquence, j’admets volontiers pouvoir me tromper.
Au début des années 1980 j’ai eu l’occasion de questionner l’astrophysicien Pierre Guérin, décédé hélas le 7 octobre 2000, qui était convaincu de l’existence des ovnis. Lorsque j’ai évoqué la Lune et lui ai demandé si des astronomes y avaient observé des constructions ou des traces d’une activité intelligente quelconque, il a nié cette éventualité. Je n’envisage pas un seul instant qu’il ait pu me mentir compte tenu de son ouverture d’esprit à l’égard des phénomènes ovnis. Au reste, dans son livre sorti quelques jours avant sa mort, il ne fait pas la moindre allusion à ce sujet (16). Comme il en voulait beaucoup à « ses chers collègues » qui avaient pris l’habitude de ridiculiser les ovnis et les ufologues à la télévision, je pense que s’il avait eu connaissance d’observations comparables à celles de M. Bach, il les aurait citées dans son livre, ne serait-ce que pour régler ses comptes avec ces tristes personnages.
D’autre part, il existe de nombreux astronomes amateurs qui observent la Lune régulièrement. S’ils avaient vu quelque chose ressemblant à d’immenses structures artificielles , il me semble qu’ils l’auraient fait savoir d’une façon ou d’une autre. Aux Etats-Unis, mais surtout au Japon, chaque association ufologique possède ses propres astronomes amateurs, d’autant que les prix d’un appareil de 200 mm d’objectif sont accessibles à bien des bourses. Il y a même quelques astronomes professionnels parmi leurs membres. Par exemple, MM. Walter N. Webb et William R. Atlschuler sont consultants scientifiques en astronomie des associations ufologiques MUFON et CUFOS, le premier l’ayant même été pour le groupe APRO aujourd’hui disparu. Ils sont tous deux convaincus de l’existence des ovnis et ils ont eu l’occasion de publier divers articles sur leurs recherches personnelles en ufologie. Cependant, ils n’ont jamais prétendu avoir vu des artefacts titanesques sur la Lune, ni affirmé que d’autres astronomes en avaient observé.
En conséquence, si MM. Bach et Swaney ne sont pas victimes d’illusions dues à ses fantasmes personnels, il faut bien trouver une explication à ses témoignages. Au moins cinq éléments peuvent nous permettre de résoudre ce mystère, les voici:
1°- Le gigantisme ahurissant des structures observées est suspect. Cela pourrait indiquer qu’il a été sciemment provoqué par une intelligence inconnue à cause de la faible résolution des télescopes utilisés. En effet, si la taille de ces objets apparents avait été à l’échelle des dimensions humaines, il est probable qu’ils n’auraient jamais pu être remarqués à travers un objectif de 200 mm. N’oublions pas qu’une revue scientifique affirme que les télescopes de ce diamètre d’ouverture ne permettent la vue d’objets ne faisant au minimum qu’un kilomètre. De plus, les photos de M. Cidadaõ, faites avec le même type de télescope de 8 pouces que celui de M. Bach sont montrent une résolution bien faible. Donc, M. Bach n’a pas pu voir tous les détails de structures artificielles qui existent réellement.
2°- Les dimensions et l’aspect de certaines structures peuvent varier considérablement selon les jours d’observation. Par exemple, le « chalumeau » décrit ci-dessus peut voir sa longueur augmenter de 24 km d’une observation à l’autre; les « parapluies » peuvent disparaître au cours de la même scrutation; la structure à « oreilles de chien » peut être déformée par des protubérances. Or, nous savons que les phénomènes liés aux apparitions paranormales, dont les ovnis font partie, peuvent avoir des formes et des tailles variables aussi bien qu’élusives.
3°- Certains détails de ces structures violent totalement les règles établies en architecture. C’est notamment le cas de la protubérance cubique de plus de 6 km de la structure avec « oreilles de chien » qui se maintient dans le vide sans support en rapport avec son volume et son poids potentiels. Idem pour les structures terminales des tours « parapluies » et « sucettes ».
4°- Les observateurs sont en nombre très limité, deux semble-t-il, et ce en dépit du fait que les astronomes amateurs possédant un matériel de qualité égale à celui de MM. Bach et Cidadaõ, voire supérieure, sont très nombreux à scruter la Lune, le corps céleste le plus proche de la Terre, donc le plus accessible à de bonnes observations par de non-professionnels.
5°- Les grands observatoires d’astronomie, qui disposent de télescopes beaucoup plus puissants que ceux des astronomes amateurs ne semblent pas avoir enregistré des observations similaires à celles décrites dans ce texte, du moins qu’il faut s’en remettre aux affirmations de feu l’astrophysicien Pierre Guérin, lequel était convaincu de l’existence des ovnis.
6°- L’intelligence qui dispense les apparitions paranormales est systématiquement trompeuse car elle est de nature malicieuse, ce qui veut dire que toutes les apparitions et spectacles qu’elle dispense aux humains sont des mystifications. C’est un constat qui a été amplement prouvé par bon nombre de chercheurs depuis très longtemps, dans différentes disciplines de la recherche sur le monde paranormal.
Tous ces constats permettent l’élaboration d’une hypothèse cohérente. MM. Bach et Swaney peuvent avoir été confrontés à des dols psychiques, comme beaucoup d’autres observateurs de phénomènes paranormaux relevant d’apparitions. Par exemple, j’ai démontré dans certains de mes écrits que les « contactés » tout comme les « abductés » (enlevés dans un ovni), sont mystifiés avec des leurres relevant de la réalité virtuelle induite dans leur esprit par des entités inconnues non physiques qui opèrent à partir de leur cerveau. Or, toutes ces personnes avaient des dispositions à la médiumnité, ce qui devrait être le cas de nos deux astronomes amateurs.
Pour le lecteur non averti, je rappellerai deux exemples de phénomènes que seuls des témoins privilégiés ont pu voir pendant que d’autres personnes, qui auraient dû les observer aussi, n’ont rien distingué du tout.
1- 28 avril 1968, Zeïtoun, Le Caire, Egypte, entre 20h00 et 21h00. Lors des apparitions mariales qui ce sont étalées du début avril 1968 à mai 1969, une Musulmane, Mme Zeïnab Taher, 45 ans, voit la Vierge Marie au-dessus de l’église copte orthodoxe du quartier de Zeïtoun. Elle raconte: « Il y avait un prêtre orthodoxe à côté de moi qui, m’entendant décrire ce que j’ai vu, me disait que j’avais eu de la chance. Comme je m’inquiétais de savoir s’il avait vu aussi la Vierge Marie, il m’a répondu que non, il n’avait pas eu ce bonheur-là » (17).
2- 5 novembre 1990, Sauzet, Lot, moins de 19h00. M. XH (anonymat demandé), qui roule en voiture sur la D.656, à l’entrée de Sauzet, voit une masse énorme passer au-dessus de lui. De stupeur, il cale. La masse se stabilise à droite de la route, entre l’Eglise et le carrefour. Le témoin descend de voiture, et peut contempler une masse « d’une taille immense », tellement immense qu’il ne distingue pas son extrémité opposée. Le témoin est trop près du phénomène pour le voir en entier, ce qui veut dire que l’altitude de ce dernier était très basse. La masse a trois grosses lumières sur son avant pendant qu’une multitude de plus petites lumières sont disposées en rangées sur sa « coque ». Comme estimation, la chose fait 1,5 m à bout de bras ! A un moment donné, la masse commence à se déplacer lentement vers le nord-est, puis tout disparait comme on éteint une lampe. Durée de l’observation, entre 10 et 13 minutes ! Joël Mesnard, éditeur de la revue Lumières Dans La Nuit (B.P. 3, 86800--ST-JULIEN-L’ARS) remarque ceci: « On peut s’étonner du fait de la présence de cet objet immense (d’une longieur probablement supérieure à 100 m) n’ait été signalée que par un seul témoins.» (18)
Je pourrais multiplier les exemples de ce genre, notamment pour la vague du 5 novembre 1990, car il y a pléthore de cas entrant dans ce pattern que l’on peut trouver dans la littérature vouée aux phénomènes paranormaux.
Je rappelle que dans l’un de mes derniers livres, j’ai cité le cas de M. Paul Letendre, ufologue et médium de surcroît, qui « voyait » des engins bizarres dans les cieux à travers «un bout de jumelles» de sa fabrication (19). Or la personne qui a connu ce chercheur hélas décédé dans les années 1980, instruite des « visions » de M. Bach, s’est rappelée que M. Letendre à l'époque, lui a dit aussi à plusieurs reprises que « des machines énormes venaient parfois sur la Lune » ! Cet informateur ne sait plus comment M. Letendre avait eu connaissance de cet élément, d’autant qu’à l’époque il avait considéré cette "révélation " comme « un ramassis de croyances bizarres ne présentant strictement aucun intérêt pour la recherche ufologique », pour reprendre ses propres termes (20).
Autre exemple qui mérite d’être signalé. M. Bruce Cornet, géologue indépendant américain, a passé au crible diverses photos prises par les sondes lunaires américaines. Il a affirmé avoir pu noter trois structures intéressantes qu’il estime être artificielles, à savoir:
- Un triangle équilatéral parfait dans le cratère Ukert..
- Un « cube » d’un mile de haut (1,6 km).
- Une « tour » de cinq miles de haut (8 km) (21).
M. B. Cornet était déjà connu pour avoir photographié un phénomène ovni à l’aide de trois caméra actionnées automatiquement au même moment, et avoir obtenu trois images différentes. Il semble aussi qu’il a vécu quelques expériences de contact ou d’abduction il y a quelques années, mais je n’ai pas retrouvé la source qui divulgue ces dernières informations. C’est donc un psychic, comme on dit aux Etats-Unis, soit un hommes ayant des capacités médiumniques.Or, on sait que le phénomène peut impressionner des pellicules et des films sans qu’il y ait pour autant quelque chose de matériel dans l’espace.
Le but de cette manipulation peut entrer parfaitement dans le cadre de celle perpétrée par l’intelligence qui crée les ovnis depuis bon nombre d’années. Elle serait entreprise afin de fortifier dans l’esprit d’un maximum de gens l’existence d’Extraterrestres matériels comme nous, ce que les manipulateurs ne sont probablement pas. Cela permettrait à une croyance mythique nouvelle de s’implanter dans nos sociétés, peut-être destinée à valoriser le New Age pour qu’il se substitue lentement mais sûrement aux religions traditionnelles, notamment de la chrétienté. N’oublions pas que les divers courants du New Age dispensent le mythe des « frères de l’espace » dans leurs enseignements.
Pour les lecteurs qui ne seraient pas totalement convaincus de mon explication, je leur recommande de lire les enquêtes du psychiatre Berthold E. Schwarz réalisées en 1972, parues dans deux numéros d’une revue ufologique anglaise sur le médium photographique Stella Lansing. Cette dame, résidant dans le Massachussets, qui tournait souvent des films de 8mm et de super-8, découvrait chaque fois sur ses pellicules des choses qui n’auraient pas dû s’y trouver telles celles-ci: visages, paysages familiers déformés, brouillards bizarres, des formes lenticulaires étincelantes en rotation évoquant des horloges, etc.(22).
Je pense que le cas de MM. Bach et Swaney entre dans ce type de programme mis en oeuvre par une intelligence non physique inconnue, mais il est probable que l’on ne pourra jamais prouver ce qui ne reste qu’une simple spéculation.
Quoi que l’on puisse penser de cette affaire, c’est à mon sens la solution la plus logique pour justifier ces observations véritablement astronomiques dans tous les sens du terme !
Pour terminer, je signale que j’ai écrit à vingt-six associations d’astronomes amateurs pour leur signaler les principales observations de MM. Bach et Swaney (avec les coordonnées exactes signalées plus haut dans mon texte). Je leur est demandé d’opérer des vérifications dès que possible, et de me communiquer les résultats, qu’ils soient négatifs ou positifs. Ils seront transmis à M. Fred Idylle lorsque je les aurai obtenus.
BIBLIOGRAPHIE:
1 - Piero Bianucci, La Lune, Paris, Bordas, 1989, page 211.
2 - David Hatcher Childress, Extraterrestrial Archeology, Stelle, ILL, Adventures Unlimited Press, 1994, page 33.
3 - Charles H. Fort, The Complete Books of the Damned: New Lands, New York, Dover Publications Inc., 1974, page 431.
4 - The Fortean Society Magazine, Vol. 1, n°2, juin-juillet 1937, page 11.
5 - Fred Steckling, We Discovered Alien Bases On the Moon, Los Angeles, GAF Publishers, 1981
6 - George Leonard, Somebody Else Is On the Moon, New York, Pocket Books, 1976.
7 - Don Wilson, Our Mysterious Spaceship Moon, New York, Dell Publishing, 1975.
8 - Don Wilson, Secrets of Our Spaceship Moon, New York, Dell Publishing, 1979.
9 - D. H. Childress, op. cit., page 144.
10 - FATE, mensuel, Los Angeles, CA, Juin 2000, page 28.
11 - FATE, op. cit., septembre 2000, page 30.
12 - FATE, op.cit., mars 2001, page 24.
13 - Ciel et Espace, avril 2001, page 45.
14 - UFO Magazine, Los Angeles, Vol. 10, N°2, mars-avril 1995, page 23.
15 - Charles H. Fort, Le Livre des damnés, Paris, Eric Losfeld, 1967, page 162.
16 - Pierre Guérin, OVNI: Les mécanismes d’une désinformation, Paris, Albin Michel, 2000.
17 - Michel Nil, Les apparitions de la Vierge en Egypte 1968-1969, Paris, Tequi, 1980; page 55.
18 - Lumières Dans La Nuit, n°359, pages 4 et 5, article de Joël Mesnard "5 Novembre 1990, Les preuves : 1ère partie" janvier 2001.
19 - Jean Sider, Les envahisseurs démasqués, Villeselve, éditions Ramuel, 1999, page 177.
20 - Lettre personnelle de Robert David, mon correspondant, en date du 2 avril 2001.
21 - UFO Magazine, op. cit., page 24.
22 - Flying Saucer Review, vol. 20, n°4, 1974, page 3; vol. 2, n°1, 1975, page 14.
Jean Sider.
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