Spiritualité, Nouvel-Age - Sciences Parallèles
Des constructions gigantesques sur la Lune ? par JEAN SIDER

Depuis environ vingt ans, deux astronomes amateurs américains prétendent voir sur notre satellite des structures artificielles titanesques. Quoi que l’on puisse penser de leurs témoignages, qu’ils découlent d’illusions ou d’autres phénomènes, ils méritent d’être connus.
Introduction

Dans mon dernier livre, "OVNIS: La Solution du mystère ?", éditions Ramuel, j’ai publié une annexe sur les anomalies lunaires. Je n’ai pas osé trop m’étendre sur ce sujet du fait que l’imagination alliée à la spécificité du sol lunaire vue à travers un objectif focal, font que les apparences sont souvent trompeuses. Ce qui m’a incité à ne pas faire allusion aux observations d’un astronome amateur américain, que j’avais trouvées tellement fantastiques et irréelles que j’ai été saisi par le doute au point de faire l’impasse dessus. D’autant que cet homme, M. Felix A. Bach, assure avoir pu distinguer depuis 1982 plus de 350 monstrueuses structures artificielles ! Ou bien c’est trop gros pour être vrai, ou bien il y a effectivement quelque chose d’anormal qui mérite d’être éclairci.

Etant donné qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, il m’a paru intéressant de faire connaître ses prétendues découvertes. En effet, je me suis souvenu que bien avant lui, d’autres astronomes professionnels, et non des moindres, ont aussi affirmé avoir été en mesure d’observer des spectacles étonnants sur notre bonne vieille Séléné. Certes, cela se passait du temps héroïque où ceux qui avaient été chargés de la recherche astronomique n’étaient pas la proie de tabous scientifiques, idéologiques ou philosophiques comme de nos jours. Citons quelques exemples:

Au début du XVII° siècle Johannes Kepler affirmait qu’il y avait sur la Lune des océans et une atmosphère dense, au point d’envisager l’existence de Sélénites, êtres qu’il imaginait plus ou moins monstrueux. En 1789 Sir William Herschel allait jusqu’à dire «être absolument certain » que des êtres vivants s’y trouvaient, et l’astronome Schröter était également du même avis. Quant à Franz von Gruithuisen, il annonçait en 1824 avoir découvert « une véritable cité lunaire » sur les rives du Sinus Medii (1). Chose intéressante à noter, il parlait même déjà de « constructions colossales » (2). En 1826, il ajoutait qu’il y avait « des immeubles considérables » et qu’il avait observé de nouvelles rues, au nord du cratère Schroeter (3). Ce qui tend à prouver que M. Bach n’a pas été le premier à constater un gigantisme effarant dans des structures lunaires jugées artificielles.

Au reste, Charles Fort rapporte plusieurs observations faites par des astronomes professionnels dans certains cratères lunaires. Toutes ont été relevées dans des revues scientifiques telles que The English Mechanic, Astronomical Register, L’Astronomie, etc.. Les expressions suivantes ont été utilisées: « structures architecturales», « objets de forme géométrique », « objet en forme de X », « objets formant la lettre G », « objets ayant une apparence de viaduc », « un mur incurvé ». Ce truculent auteur américain avait aussi été frappé par les tailles démesurées de ces structures, au point qu’il a écrit ceci: « Toutefois, sachant ce qu’il en est et a été de certaines idées conventionnelles, notre expérience nous conduit à suspecter que les habitants de la Lune étaient des géants ».

J’ai volontairement laissé de côté les TLP (Transient Lunar Phenomena), phénomènes lunaires transitoires, relatifs à des anomalies temporaires diverses telles les sources lumineuses inconnues sur les parties sombres de la Lune. Par exemple, la revue scientifique américaine Popular Astronomy de juin-juillet 1937 écrivait ceci: « Il y a des lumières sur la Lune qui ne devraient pas s’y trouver » (4). Ce choix s’explique par le fait que j’ai préféré rester dans l’esprit de mon texte axé sur les mensurations incroyablement élevées des anomalies signalées par M. Bach.

Les scientifiques de notre époque expliquent toutes ces observations par une combinaison de divers facteurs naturels: faible résolution des télescopes dans les temps anciens, jeux d’ombres et de lumières causés par l’angle différent de l’éclairage du soleil, géologie spécifique du sol lunaire, illusions d’optique, imagination débordante des observateurs, hallucinations, supercheries, etc..

Lorsque la NASA a commencé à divulguer des photos prises par ses diverses sondes spatiales lunaires, certains passionnés d’ovnis y ont vu des traces de présence extraterrestre sur notre satellite, à tort plus souvent qu’à raison. George Leonard (5), Fred Steckling (6), Don Wilson (7), (8) , etc., font partie des quelques auteurs ayant commis de nombreuses exagérations dans la façon d’interpréter ces clichés. Il n’est que de lire leurs livres respectifs pour constater qu’ils dispensent des allégations à caractère sensationnel n’ayant hélas guère de fondement pour ne pas dire aucun. Un autre écrivain très engagé va jusqu’à publier de nombreuses photos où il prétend distinguer des «immeubles » divers que je n’ai pas remarqués malgré une excellente loupe. Par exemple, sur la photo n° HR157 prise par la sonde Orbiter IV, il « voit » un hangar de 25 miles de long (soit 40 km !). Toutefois, l’ombre portée de ce « hangar » ressemble davantage à celle d’un relief naturel dont le sommet est quasi-rectiligne dans sa longueur et courbe dans sa hauteur (9). J’ai cité cet exemple parmi d’autres afin de préparer le lecteur aux formidables dimensions des « machines » qui auraient été observées par M. Bach.

C’est dans le mensuel FATE, auquel je suis abonné, que j’ai trouvé le premier article de cet astronome amateur (10). Ce texte, illustré d’un croquis, m’avait paru tellement incroyable que je n’avais pas accordé de crédit à son auteur, surtout à cause de la taille colossale, peu vraisemblable à mon sens, d’une structure symétrique bizarre censée être posée sur le sol sélénite. D’autant que cette publication, née en 1947 et spécialisée sur les phénomènes paranormaux, est peu regardante sur le genre de littérature qu’elle diffuse dans ses pages. Puis un peu plus tard, un deuxième écrit du même rédacteur apparaît dans cette revue, voué encore à une faramineuse « machine » lunaire, accompagné d’un dessin qui a pour effet d’augmenter ma suspicion (11). Je me suis même demandé un moment si M. Bach avait décidé d’arrondir ses fins de mois en faisant de la pige bidon. Ensuite, quelques mois plus tard FATE passe un troisième témoignage de ce chercheur, nanti le l’illustration d’une formation apparemment artificielle d’une taille encore plus monstrueuse que les précédentes (12). C’est en constatant que tous ces « objets » avaient une ombre portée très nettement identifiable que j’ai pris la décision de m’intéresser de plus près à cette affaire, plutôt que de la rejeter sans tenter de l’expliquer sur des bases vraisemblables. J’ai donc envoyé un courrier à M. Bach par l’entremise de l’éditeur de FATE, afin qu’il m’éclaire sur certains points, mais avant d’évoquer sa réponse passons d’abord à l’énumération des étranges choses que cet homme prétend avoir vues.
Des artefacts cyclopéens

M. Bach scrute notre satellite depuis mai 1982. Il a d’abord effectué ses premières observations à l’aide d’un modeste télescope de 60 mm d’objectif, puis en 1985 il a acquis un appareil plus performant, un Schmidt-Cassegrain de 8 pouces, soit 200 mm d’ouverture. Il prétend que ce type de télescope ne permet qu’une faible résolution ne laissant voir sur la Lune que des détails de 160 m de long. Pourtant, une revue d’astronomie française indique un chiffre nettement supérieur, 1 km (13). Quoi qu’il en soit, le fait qu’il fasse apparaître des structures artificielles d’une taille atteignant plusieurs dizaines de kilomètres en longueur au point d’en révéler de multiples particularités mérite le détour.

Son texte de juin 2000 est le premier que j’ai lu sur ses prétendues découvertes, mais il semble avoir passé d’autres articles avant mon premier abonnement à FATE, ainsi que dans d’autres magazines que je ne reçois pas. Il y précise qu’il a pu détailler avec précision de fantastiques « constructions » qui lui sont apparues comme devant être de monumentales « machines » ou encore d’immenses structures pouvant contenir des « usines » capables de se déplacer dans le même secteur.

Il dépeint notamment un prodigieux ensemble, situé près du cratère Pictet, composé d’un parallélépipède rectangle surmonté d’immenses appendices en forme d’oreilles de chien et doté d’une excroissance cubique sur son côté droit. (voir dessin n°1):

Curieusement sa position s’est modifiée au fil du temps, car quelques années après la première observation en 1986, il s’est orienté vers le cratère Proctor, la déviation ayant atteint 30°. Cette structure porte une ombre correspondante très caractéristique indiquant que la chose est apparemment posée au sol. De même à deux reprises son aspect a paru vraiment bizarre, comme distordu par diverses protubérances. Sa longueur approximative a été calculée à 15 miles, ce qui correspond à 24 km ! La hauteur de la partie dotée des « oreilles » n’est pas donnée, mais si l’on se base sur sa mensuration proportionnelle à celle de sa hauteur, elle doit atteindre plus de 20 kilomètres, des chiffres vertigineux qu’aucun esprit humain, de prime abord, ne peut admettre comme devant correspondre à ceux d’une structure artificielle. Mais M. Bach, qui ne cultive pas ce genre d’apriorisme en l’occurrence, estime qu’il pourrait s’agir d’une énorme machinerie mixte utilisée pour extraire le minerai de certains petits cratères puis, après une fusion interne, elle se déplacerait pour aller éjecter les scories dans d’autres cratères. Toutefois, rien, absolument rien dans le croquis qu’il a fait ne vient à l’appui de cette opinion, d’autant qu’un complexe minier combiné avec une fonderie ne nécessite pas un pareil gigantisme, du moins à l’échelle humaine.

De plus, l’excroissance cubique défie les règles humaines établies en architecture, car elle se situe dans le vide. Si l’on se base sur la taille de la structure, elle doit faire au moins 4 miles de long, soit plus de 6 km ! Comment une construction aussi longue et aussi monstrueuse, peut-elle tenir dans le vide sans support correspondant à sa masse énorme et son poids très élevé ?

M. Bach signale aussi avoir vu, au nord-est du bord externe du cratère Platon, un groupe d’objets noirs en forme de tuyère, brillant sous la lumière solaire, incluant « une terrifiante tour ronde de 20 miles de haut», ce qui fait 32 km ! D’évidence, cette taille plus que cyclopéenne introduit immédiatement le doute dans l’esprit du lecteur sur la réalité physique de cette structure.

Ce n’est pas tout, le même observateur assure avoir également remarqué plusieurs zones dans lesquelles se situeraient plus d’une vingtaine de tours plus petites à section ronde qu’il a surnommées « parapluies ». Chacune d’elles fait environ 6 miles de haut, soit un peu moins de 10 km ! A leur sommet, sur à peu près trois quarts de mile--soit 1,2 km--rayonnent des extensions comme celles d’un parasol, qui ont commencé à disparaître au bout d’une heure lors d’une observation ! M. Bach n’a jamais vu ces « tours » bouger, mais il pense qu’elles sont « élevées » durant les deux semaines d’obscurité lunaire, puis elles sont rapidement « redescendues » dans des silos souterrains recouverts de dômes visibles seulement le jour afin de les protéger du soleil. Une supposition gratuite qui ne repose sur aucune base solide, car s’il n’a pas assisté à une scène de ce genre il n’a pas à se montrer aussi engagé.

Ce témoin très privilégié, semble-t-il, déclare de surcroît avoir vu «au moins six flottes de quatre à dix objets métalliques ressemblant à des véhicules ronds et triangulaires de 8 miles de large », soit près de 13 km ! Certains étaient nantis de dômes sur leur partie supérieure, et ils se trouvaient parqués dans des cratères ou sur leur bord extérieur. Ils n’étaient pas toujours tous ensemble, car selon les jours d’observation plusieurs d’entre eux étaient absents, probablement partis en mission selon l’avis de notre astronome amateur. Là encore, la démesure des tailles donne naissance à un scepticisme très prononcé.

A la fin de son énumération, M. Bach pose la question suivante: « Comment se peut-il que les astronomes professionnels qui ont à leur disposition un matériel cent fois plus performant que le mien, et qui ont dû voir ce que j’ai vu, s’obstinent à vouloir garder le silence sur cette activité anormale dans notre environnement planétaire ? ».

La réponse à cette question est pourtant simple. Tout d’abord, on n’a encore jamais vu un astronome professionnel déroger aux dogmes de la science orthodoxe rationaliste. Ensuite, il y a de fortes chances pour que ces spécialistes du ciel n’aient pas du tout vu ce que M. Bach prétend avoir observé, je m’expliquerai plus longuement sur ce point dans mes conclusions.
Un vaisseau monstrueux à « ailes fourchues »

Parmi les « artefacts » qui auraient été vus épisodiquement à différentes reprises jusqu’à la fin des années 1980, mais qui ont disparu depuis il y avait aussi, mêlés aux plus petites « tours » surnommées « parapluies », des objets baptisés «sucettes » par M. Bach à cause de leur forme très évocatrice. Ils étaient disposés par groupes de sept au maximum autour des bords de plusieurs cratères. En apparence ils étaient semblables aux « parapluies » cités plus haut, mais au lieu d’extensions en forme de parasol, leur « tige » se terminait par un corps en forme de pompon qui reflétait la lumière solaire, avec un diamètre calculé à environ 3 miles, soit presque 5 km !

M. Bach soutient d’autre part que certains secteurs font irrésistiblement penser à des champs de bataille. Des douzaines de cratères anciens, selon lui, semblent avoir été creusés par des impacts de bombes et non de débris spatiaux naturels, alors que d’autres paraissent être artificiels et qu’il suppose être des puits de mine. Il dit avoir été en position de distinguer d’énormes machineries en partie détruites ou encore renversées comme si elles avaient été rendues inutilisables dans des combats. Dans d’autres endroits, divers «vaisseaux » se trouvent de guingois comme s’ils avaient subi un accident au cours d’un atterrissage en catastrophe. Ils avaient l’air intacts mais l’observateur estime qu’ils ne sont probablement plus en mesure de voler.

Ce qui a été dit ci-dessus n’était que le hors d’œuvre. Voici maintenant le plat de résistance. L’un de ces « vaisseaux accidentés » est un « appareil » dont les deux « ailes » sont en forme de fourche à deux dents. (voir dessin n°2)

Tenez-vous bien, il a été évalué comme faisant 28 miles de long, soit 45 km ! Il se trouve totalement isolé sur une plaine relativement plate à environ 69 miles à l’ouest du cratère Geminus. M. Bach l’a vu pour la première fois en 1985 et, lors de plusieurs autres observations espacées dans le temps, il a constaté de légers changements dans son apparence, peut-être dus à différents angles d’éclairage de la lumière solaire. Au milieu de cet objet, il y a une sorte de protubérance formée de deux « disques » superposés de surfaces inégales, le plus petit étant sur le plus grand. Cet ensemble évoque un centre opérationnel à deux étages, selon le témoin, et il fait 8 miles de diamètre, soit environ 13 km ! Sur la tranche des deux « disques », il semble y avoir des divisions comme sur les grands paquebots (dixit M. Bach) qui pourraient, à l’en croire, être des résidences pour une population aussi nombreuse que celle de Chicago ! Ce qui l’amène à se poser la question suivante: « Mais quelle peut bien être la taille des passagers d’un tel navire spatial ? ».

Certes, la question n’est pas ridicule, mais elle est inadéquate comme nous le verrons plus loin.

Chose intéressante, là aussi il y a une ombre portée, laquelle indique que la chose est posée sur le sol lunaire, du moins apparemment.
Un objet géant en forme de chalumeau

Après le plat de résistance, voici le dessert, peut-être même le record dans le gigantisme. Il s’agit d’un « engin » qui affecte la forme générale d’un chalumeau oxhydrique, qui a été observé pour la première fois en septembre 1985. M. Bach avait d’ailleurs publié un texte sur cette étrangeté lunaire, dans la revue The Gate de juillet 1987, accompagné d’un croquis Ce monstrueux artefact se trouve entre le cratère Pitatus, le cratère Deslandes, et la Mer des Nuées. (voir dessin n°3):

M. Bach avait eu l’attention attirée dès 1984 par d’étranges lumières verdâtres dans ce secteur de notre satellite, qui couvraient une surface d’environ 50 miles de rayon (80 km), mais le télescope de 60 mm qu’il possédait à l’époque ne lui avait pas permis d’en voir davantage. Puis, en 1985, avec son nouvel appareil de 8 pouces (200 mm), il parvient à distinguer le colossal objet juste à l’endroit où avaient été notées les lumières verdâtres. Du fait de sa surface qui brillait comme si elle était métallique, sa forme tubulaire se voyait parfaitement, ainsi que ses deux extrémités, l’une comme un embout d’aspirateur, l’autre comme la torche d’un chalumeau. L’objet avait également une ombre portée sur le sol montrant qu’il se trouvait en position verticale ou oblique, sa partie en forme d’embout d’aspirateur devant toucher le sol. C’est du moins l’impression que le dessin me donne, mais je puis être dans l’erreur.

En mai 1987, lors d’une autre observation, M. Bach note de nombreux changements. Cette fois-ci, l’objet se trouvait en position horizontale. Sa partie en forme de torche de chalumeau avait rallongé de 15 miles, soit 24 km, et se trouvait maintenant connectée à une sorte d’énorme globe, le premier d’un ensemble de cinq objets identiques en forme mais non en taille, orienté du nord-ouest vers le sud-est. M. Bach l’a surnommé « saucisse ». Trois de ces globes sont plus petits que deux autres intercalés en deuxième et en quatrième position.

M. Bach signale encore des modifications en juillet 1987, puis en avril 1988 retour à la case départ: tout redevient comme en 1985. Ensuite, en mai 1992, la « saucisse » est de retour, mais à environ 10 miles de hauteur (16 km), supportée par un énorme « piston ». De plus, l’embout d’aspirateur avait fait place à un objet ressemblant, en forme, à une clé plate de mécanicien. (Voir dessin n°4):

Si l’on ajoute la nouvelle longueur du « chalumeau » (50 miles) à celle de la « saucisse » (40 miles), on arrive au fantastique chiffre de 90 miles, soit 145 km ! Enfin, en octobre 1995, le même endroit se montre encore identique au spectacle de 1985. Comme le dit bien M. Bach, cette situation implique des cycles qui se répètent dans le même processus de déroulement, mais cela ne nous avance guère pour la compréhension de ce mystère.

Il ajoute qu’un chercheur portugais, M. Antonio Cidadão, a placé sur son site Internet des images extraites d’un film vidéo qu’il aurait réalisé en adaptant son caméscope sur un télescope Schmidt-Cassegrain de 8 pouces. Il affirme que certaines vues, bien que de qualité médiocre, montrent également le « chalumeau », le « vaisseau à ailes fourchues » ainsi que la « saucisse », tout comme beaucoup d’autres objets lunaires. J’ai eu en main deux reproductions de ces vues disponibles sur ce site, mais à mon sens elles ne montrent aucunement des structures artificielles mais plutôt naturelles, d’autant que le pouvoir de résolution de l’objectif utilisé est beaucoup plus faible que celui de M. Bach, semble-t-il. Les lecteurs abonnés à Internet désireux de vérifier sur ce site peuvent y avoir accès à :
http://www.astrophoto.org/mercure/cidadao
La réponse de M. Bach

Le 12 avril 2001, M. Bach m’a honoré d’une réponse très courtoise et surtout très positive en ce sens qu’il a accepté de répondre aux quelques questions que je lui avais posées. Voici la traduction de sa lettre datée du 6 avril 2001, du moins dans ses grandes lignes:

« Cher M. Sider, »

« J’ai été enchanté de recevoir votre lettre du 15 mars (via FATE), qui m’est parvenue le 3 avril. Merci beaucoup pour vos aimables appréciations et votre intérêt pour mes recherches. Vous m’avez posé plusieurs questions dont voici les réponses:
1°- Ai-je tenté de prendre des photos ? Non ! J’aurais pu le faire si je l’avais souhaité, mais j’ai évité cela pour beaucoup de raisons valables. La première est que je suis déjà très occupé et que j’ai consacré tout le temps et tous les efforts possibles aux observations que j’ai faites et aux articles que j’ai rédigés. La deuxième est que je ne désire pas me lancer dans des dépenses coûteuses pour acquérir l’équipement nécessaire à cette tâche, ni pour les demandes continuelles de développement. La troisième concerne notre climat local qui n’est pas propice à l’obtention de bons résultats. Enfin, la dernière, même si je pouvais prendre les meilleures photos jamais encore prises, il y a des équipes de debunkers n’attendant que je les publie pour les critiquer sévèrement et jeter le discrédit sur ma personne; ils demanderaient à connaître le genre de procédé utilisé pour « truquer » les photos lunaires, puisque tout le monde sait bien qu’il n’y ait rien sur notre satellite. D’ailleurs, il y a déjà beaucoup de gens qui ont déjà réalisé ce genre de photos (tel que M. Antonio Cidadaõ, cité dans l’un de mes articles de Mars 2001)), donc il est inutile de les concurrencer.
2°-Ai-je contacté d’autres astronomes (amateurs--NdJS) ? Oui ! J’ai correspondu pendant plusieurs années avec Jack Swaney, dont les travaux initiaux dans FATE m’ont poussé à commencer une recherche en profondeur sur ce sujet en 1982. Malheureusement, je n’ai été capable de joindre M. Swaney durant plusieurs années, et je crois qu’il a dû tomber gravement malade.
3°- Ai-je contacté des astronomes professionnels ? Oui ! Toutefois comme ils m’ont envoyé promener dès les premiers temps (il y a maintenant 18 ans), j’ai rapidement compris que je perdais mon temps à vouloir solliciter une confirmation de leur part. La meilleure chose à faire dans un cas pareil a été pour moi de décider de les ignorer (ainsi que leurs dénégations), et de conduire moi-même mes propres recherches. J’ai finalement réalisé que tous ces scientifiques, pour conserver leur poste doivent épouser les vues de la "science officielle", et ne sont pas du tout enclins à admettre quelque chose tant qu’ils n’ont pas le feu vert de leur hiérarchie ! Après toutes ces années, je ne me rappelle même plus les noms de ces gens-là. A vrai dire, la plupart d’entre eux ne sont probablement plus de ce monde !
Vous avez ma permission pour reproduire mes dessins ou mes articles parus dans FATE, mais j’ai bien peur ce cela soit au-delà de mes possibilités ou de mon autorité car tout appartient maintenant à FATE. Je sais que les lois américaines sur le copyright sont compliquées, aussi je vous conseille de prendre contact avec son éditrice, Mme Phyllis Galde .»

A noter que j’ai sollicité l’éditrice de Fate pour l’obtention de son feu vert concernant la publication des dessins à l’appui de mon texte, en échange d’un article en anglais de mon cru. Hélas, deux mois après ma demande, je n’ai toujours pas été honoré d’une réponse, ce qui m’incite à penser que : qui ne dit rien consent, comme l’énonce le dicton.

L’autre partie de ce courrier est sans intérêt pour le lecteur, lequel pensera ce qu’il voudra des réponses de M. Bach. Je note toutefois que celle citée en n°1, concernant l’existence de « nombreuses photos » de ces structures lunaires, vient en contradiction avec la n°2, relative à ses contacts avec d’autres astronomes amateurs, dont il ne livre qu’un seul nom. De plus, étant abonné à plusieurs revues américaines spécialisées sur les ovnis et le paranormal, je n’ai jamais eu l’opportunité de voir la reproduction d’une seule photo de ces « gigantesques machines ».

Le gigantisme des « constructions » vues par M. Bach sur notre satellite n’est pas unique. Par exemple, le 29 juillet 1953, M. John J. O’Neill, éditeur du New York Herald Tribune, a vu dans son télescope braqué sur la Lune, un « pont » de 12 miles de long (plus de 19 km), qui enjambait un cratère de la Mer des Crises. L’astronome anglais H.P. Wilkins a confirmé cette observation quelques mois plus tard (14). Le record en la matière est d’ailleurs détenu par le Dr. Harris. En effet, cet astronome a affirmé avoir vu, le 27 juin 1912, « un objet intensément noir » de quatre cents kilomètres de long sur cinquante de large se détacher sur le disque lunaire (15). Il s’agissait peut-être d’un corps spatial du type astéroïde vagabond comme il en existe de nombreux dans notre système solaire...ou d’autre chose mais quoi ?
Les observations de Jack Swaney

Comme M. Bach ne me donnait pas grand chose sur les observations de son homologue M. Jack P. Swaney, je l’ai relancé pour tenter d’en savoir davantage sur ce qu’il prétendait avoir vu. Quelque temps plus tard j’ai reçu sa réponse accompagnée de plusieurs courts textes et de croquis publiés par M. Swaney dans la rubrique des lecteurs de Fate des années 1980.

Là aussi il s’agit de «machines», de «véhicules», et autres «constructions» aux dimensions aussi étranges et différentes que celles dessinées par M. Bach. De même, les tailles en longieur se chiffrent par dizaines de miles ce qui élève également la suspicion.

Néanmoins, nous avons là deux astronomes amateurs qui affirment distinguer de bien ahurissantes anomalies lunaires, et à partir de là on doit pouvoir résoudre ce mystère de deux façons:
1°- Ou bien ils sontt victimes d’un phénomène d’illusions, et ils distordent inconsciemment des structures naturelles, voyant ce qu’ils souhaitent voir en les interprétant comme étant artificielles.
2°- Ou bien il voient effectivement ce qu’ils décrivent et là se pose une énigme qui mériterait d’être résolue, car les chances pour que ces «structures artificielles» existent sont minimes pour ne pas dire nulles si l’on considère leur dimensions titanesques que bien d’autres astronomes amateurs non complexés par les «tabous» de l’orthodoxie scientifique auraient dû voir et faire connaître.

Toutefois, soucieux d’exactitude autant que faire se peut, il m’a paru plus honnête de donner certaines précisions sur ces observations afin que d’autres astronomes amateurs puissent éventuellement les vérifier s’ils le souhaitent. Du côté des astronomes professionnels il n’y a strictement rien à espérer d’eux, j’en ai fait la triste expérience il y a quelques années à propos de tout autre chose. En effet, ils sont imbus de leur personne, possèdent un univers conceptuel borné par un rationalisme étriqué, et considèrent les gens comme moi avec condescendance et même mépris.

Voici donc les indications des sites lunaires où M. Jack Swaney et M. Felix Bach y prétendent avoir observé de formidables structures qu’ils estiment artificielles. Les dates ont celles de la publication des revues Fate, qui les a fait connaître à ses lecteurs.
1--Au sud-est du bord du cratère Clavius (60° lat. Sud --8° long. Ouest)(Oct. 1983)--J.Sweaney.
2---Au nord du bord du cratère Jules César (9° lat. Nord -- 15° long. Est)(May 1984)--J.Sweaney.
3---Quadrant est (25° lat. Sud --45° long. Est)(Juil. 1984)--J.Sweaney.
4---Monts Caucase (35° lat. Nord --8° long. Est)(Nov. 1984)--J.Sweaney.
5-- A l'est du cratère Endymion (54° lat. Nord -- 60° long. Est)(Juil. 1985)--J.Sweaney.
6---A l'est entre les cratères Proctor et Pictet (46° lat. Sud -- 7° long. Est)(Juin 2000)--F.Bach..
7---Entre le cratère Geminus et le terminateur (33° lat. Nord-- 51° long. Est)(Sept.2000)--F.Bach..
8---Entre la Mer des Nuées et les cratères Pitatus et cratère Des1andes (28° lat. Sud-- 9° long. Ouest)(Mars 2001)--F.Bach..

Pour certaines observations, il est difficile de parler d’illusions, car certaines structures se sont déplacées, ont subi des modifications de détails dans leurs formes (comme indiqué dans les descriptions données par M. Bach que j’ai citées ci-dessus). D’autres ont disparu pour réapparâitre beaucoup plus tard, tandis que d’autres encore n’ont jamais pu être observées une deuxième fois, s’étant évanouies à tout jamais semble-t-il. C’est surtout cette situation qui a convaincu MM. Swaney et Bach qu’il ne s’agissait pas de mauvais tours joués par leur imagination.
Conclusion

L’explication que je vais développer ci-dessous doit être considérée seulement comme une hypothèse de travail. Elle est le fruit de recherches personnelles qui se sont étalées sur plusieurs années, dans TOUS les domaines des phénomènes paranormaux. Et une hypothèse n’est qu’une supposition. En conséquence, j’admets volontiers pouvoir me tromper.

Au début des années 1980 j’ai eu l’occasion de questionner l’astrophysicien Pierre Guérin, décédé hélas le 7 octobre 2000, qui était convaincu de l’existence des ovnis. Lorsque j’ai évoqué la Lune et lui ai demandé si des astronomes y avaient observé des constructions ou des traces d’une activité intelligente quelconque, il a nié cette éventualité. Je n’envisage pas un seul instant qu’il ait pu me mentir compte tenu de son ouverture d’esprit à l’égard des phénomènes ovnis. Au reste, dans son livre sorti quelques jours avant sa mort, il ne fait pas la moindre allusion à ce sujet (16). Comme il en voulait beaucoup à « ses chers collègues » qui avaient pris l’habitude de ridiculiser les ovnis et les ufologues à la télévision, je pense que s’il avait eu connaissance d’observations comparables à celles de M. Bach, il les aurait citées dans son livre, ne serait-ce que pour régler ses comptes avec ces tristes personnages.

D’autre part, il existe de nombreux astronomes amateurs qui observent la Lune régulièrement. S’ils avaient vu quelque chose ressemblant à d’immenses structures artificielles , il me semble qu’ils l’auraient fait savoir d’une façon ou d’une autre. Aux Etats-Unis, mais surtout au Japon, chaque association ufologique possède ses propres astronomes amateurs, d’autant que les prix d’un appareil de 200 mm d’objectif sont accessibles à bien des bourses. Il y a même quelques astronomes professionnels parmi leurs membres. Par exemple, MM. Walter N. Webb et William R. Atlschuler sont consultants scientifiques en astronomie des associations ufologiques MUFON et CUFOS, le premier l’ayant même été pour le groupe APRO aujourd’hui disparu. Ils sont tous deux convaincus de l’existence des ovnis et ils ont eu l’occasion de publier divers articles sur leurs recherches personnelles en ufologie. Cependant, ils n’ont jamais prétendu avoir vu des artefacts titanesques sur la Lune, ni affirmé que d’autres astronomes en avaient observé.

En conséquence, si MM. Bach et Swaney ne sont pas victimes d’illusions dues à ses fantasmes personnels, il faut bien trouver une explication à ses témoignages. Au moins cinq éléments peuvent nous permettre de résoudre ce mystère, les voici:

1°- Le gigantisme ahurissant des structures observées est suspect. Cela pourrait indiquer qu’il a été sciemment provoqué par une intelligence inconnue à cause de la faible résolution des télescopes utilisés. En effet, si la taille de ces objets apparents avait été à l’échelle des dimensions humaines, il est probable qu’ils n’auraient jamais pu être remarqués à travers un objectif de 200 mm. N’oublions pas qu’une revue scientifique affirme que les télescopes de ce diamètre d’ouverture ne permettent la vue d’objets ne faisant au minimum qu’un kilomètre. De plus, les photos de M. Cidadaõ, faites avec le même type de télescope de 8 pouces que celui de M. Bach sont montrent une résolution bien faible. Donc, M. Bach n’a pas pu voir tous les détails de structures artificielles qui existent réellement.

2°- Les dimensions et l’aspect de certaines structures peuvent varier considérablement selon les jours d’observation. Par exemple, le « chalumeau » décrit ci-dessus peut voir sa longueur augmenter de 24 km d’une observation à l’autre; les « parapluies » peuvent disparaître au cours de la même scrutation; la structure à « oreilles de chien » peut être déformée par des protubérances. Or, nous savons que les phénomènes liés aux apparitions paranormales, dont les ovnis font partie, peuvent avoir des formes et des tailles variables aussi bien qu’élusives.

3°- Certains détails de ces structures violent totalement les règles établies en architecture. C’est notamment le cas de la protubérance cubique de plus de 6 km de la structure avec « oreilles de chien » qui se maintient dans le vide sans support en rapport avec son volume et son poids potentiels. Idem pour les structures terminales des tours « parapluies » et « sucettes ».

4°- Les observateurs sont en nombre très limité, deux semble-t-il, et ce en dépit du fait que les astronomes amateurs possédant un matériel de qualité égale à celui de MM. Bach et Cidadaõ, voire supérieure, sont très nombreux à scruter la Lune, le corps céleste le plus proche de la Terre, donc le plus accessible à de bonnes observations par de non-professionnels.
5°- Les grands observatoires d’astronomie, qui disposent de télescopes beaucoup plus puissants que ceux des astronomes amateurs ne semblent pas avoir enregistré des observations similaires à celles décrites dans ce texte, du moins qu’il faut s’en remettre aux affirmations de feu l’astrophysicien Pierre Guérin, lequel était convaincu de l’existence des ovnis.
6°- L’intelligence qui dispense les apparitions paranormales est systématiquement trompeuse car elle est de nature malicieuse, ce qui veut dire que toutes les apparitions et spectacles qu’elle dispense aux humains sont des mystifications. C’est un constat qui a été amplement prouvé par bon nombre de chercheurs depuis très longtemps, dans différentes disciplines de la recherche sur le monde paranormal.

Tous ces constats permettent l’élaboration d’une hypothèse cohérente. MM. Bach et Swaney peuvent avoir été confrontés à des dols psychiques, comme beaucoup d’autres observateurs de phénomènes paranormaux relevant d’apparitions. Par exemple, j’ai démontré dans certains de mes écrits que les « contactés » tout comme les « abductés » (enlevés dans un ovni), sont mystifiés avec des leurres relevant de la réalité virtuelle induite dans leur esprit par des entités inconnues non physiques qui opèrent à partir de leur cerveau. Or, toutes ces personnes avaient des dispositions à la médiumnité, ce qui devrait être le cas de nos deux astronomes amateurs.

Pour le lecteur non averti, je rappellerai deux exemples de phénomènes que seuls des témoins privilégiés ont pu voir pendant que d’autres personnes, qui auraient dû les observer aussi, n’ont rien distingué du tout.
1- 28 avril 1968, Zeïtoun, Le Caire, Egypte, entre 20h00 et 21h00. Lors des apparitions mariales qui ce sont étalées du début avril 1968 à mai 1969, une Musulmane, Mme Zeïnab Taher, 45 ans, voit la Vierge Marie au-dessus de l’église copte orthodoxe du quartier de Zeïtoun. Elle raconte: « Il y avait un prêtre orthodoxe à côté de moi qui, m’entendant décrire ce que j’ai vu, me disait que j’avais eu de la chance. Comme je m’inquiétais de savoir s’il avait vu aussi la Vierge Marie, il m’a répondu que non, il n’avait pas eu ce bonheur-là » (17).
2- 5 novembre 1990, Sauzet, Lot, moins de 19h00. M. XH (anonymat demandé), qui roule en voiture sur la D.656, à l’entrée de Sauzet, voit une masse énorme passer au-dessus de lui. De stupeur, il cale. La masse se stabilise à droite de la route, entre l’Eglise et le carrefour. Le témoin descend de voiture, et peut contempler une masse « d’une taille immense », tellement immense qu’il ne distingue pas son extrémité opposée. Le témoin est trop près du phénomène pour le voir en entier, ce qui veut dire que l’altitude de ce dernier était très basse. La masse a trois grosses lumières sur son avant pendant qu’une multitude de plus petites lumières sont disposées en rangées sur sa « coque ». Comme estimation, la chose fait 1,5 m à bout de bras ! A un moment donné, la masse commence à se déplacer lentement vers le nord-est, puis tout disparait comme on éteint une lampe. Durée de l’observation, entre 10 et 13 minutes ! Joël Mesnard, éditeur de la revue Lumières Dans La Nuit (B.P. 3, 86800--ST-JULIEN-L’ARS) remarque ceci: « On peut s’étonner du fait de la présence de cet objet immense (d’une longieur probablement supérieure à 100 m) n’ait été signalée que par un seul témoins.» (18)

Je pourrais multiplier les exemples de ce genre, notamment pour la vague du 5 novembre 1990, car il y a pléthore de cas entrant dans ce pattern que l’on peut trouver dans la littérature vouée aux phénomènes paranormaux.

Je rappelle que dans l’un de mes derniers livres, j’ai cité le cas de M. Paul Letendre, ufologue et médium de surcroît, qui « voyait » des engins bizarres dans les cieux à travers «un bout de jumelles» de sa fabrication (19). Or la personne qui a connu ce chercheur hélas décédé dans les années 1980, instruite des « visions » de M. Bach, s’est rappelée que M. Letendre à l'époque, lui a dit aussi à plusieurs reprises que « des machines énormes venaient parfois sur la Lune » ! Cet informateur ne sait plus comment M. Letendre avait eu connaissance de cet élément, d’autant qu’à l’époque il avait considéré cette "révélation " comme « un ramassis de croyances bizarres ne présentant strictement aucun intérêt pour la recherche ufologique », pour reprendre ses propres termes (20).

Autre exemple qui mérite d’être signalé. M. Bruce Cornet, géologue indépendant américain, a passé au crible diverses photos prises par les sondes lunaires américaines. Il a affirmé avoir pu noter trois structures intéressantes qu’il estime être artificielles, à savoir:
- Un triangle équilatéral parfait dans le cratère Ukert..
- Un « cube » d’un mile de haut (1,6 km).
- Une « tour » de cinq miles de haut (8 km) (21).

M. B. Cornet était déjà connu pour avoir photographié un phénomène ovni à l’aide de trois caméra actionnées automatiquement au même moment, et avoir obtenu trois images différentes. Il semble aussi qu’il a vécu quelques expériences de contact ou d’abduction il y a quelques années, mais je n’ai pas retrouvé la source qui divulgue ces dernières informations. C’est donc un psychic, comme on dit aux Etats-Unis, soit un hommes ayant des capacités médiumniques.Or, on sait que le phénomène peut impressionner des pellicules et des films sans qu’il y ait pour autant quelque chose de matériel dans l’espace.

Le but de cette manipulation peut entrer parfaitement dans le cadre de celle perpétrée par l’intelligence qui crée les ovnis depuis bon nombre d’années. Elle serait entreprise afin de fortifier dans l’esprit d’un maximum de gens l’existence d’Extraterrestres matériels comme nous, ce que les manipulateurs ne sont probablement pas. Cela permettrait à une croyance mythique nouvelle de s’implanter dans nos sociétés, peut-être destinée à valoriser le New Age pour qu’il se substitue lentement mais sûrement aux religions traditionnelles, notamment de la chrétienté. N’oublions pas que les divers courants du New Age dispensent le mythe des « frères de l’espace » dans leurs enseignements.

Pour les lecteurs qui ne seraient pas totalement convaincus de mon explication, je leur recommande de lire les enquêtes du psychiatre Berthold E. Schwarz réalisées en 1972, parues dans deux numéros d’une revue ufologique anglaise sur le médium photographique Stella Lansing. Cette dame, résidant dans le Massachussets, qui tournait souvent des films de 8mm et de super-8, découvrait chaque fois sur ses pellicules des choses qui n’auraient pas dû s’y trouver telles celles-ci: visages, paysages familiers déformés, brouillards bizarres, des formes lenticulaires étincelantes en rotation évoquant des horloges, etc.(22).

Je pense que le cas de MM. Bach et Swaney entre dans ce type de programme mis en oeuvre par une intelligence non physique inconnue, mais il est probable que l’on ne pourra jamais prouver ce qui ne reste qu’une simple spéculation.

Quoi que l’on puisse penser de cette affaire, c’est à mon sens la solution la plus logique pour justifier ces observations véritablement astronomiques dans tous les sens du terme !

Pour terminer, je signale que j’ai écrit à vingt-six associations d’astronomes amateurs pour leur signaler les principales observations de MM. Bach et Swaney (avec les coordonnées exactes signalées plus haut dans mon texte). Je leur est demandé d’opérer des vérifications dès que possible, et de me communiquer les résultats, qu’ils soient négatifs ou positifs. Ils seront transmis à M. Fred Idylle lorsque je les aurai obtenus.
BIBLIOGRAPHIE:
1 - Piero Bianucci, La Lune, Paris, Bordas, 1989, page 211.
2 - David Hatcher Childress, Extraterrestrial Archeology, Stelle, ILL, Adventures Unlimited Press, 1994, page 33.
3 - Charles H. Fort, The Complete Books of the Damned: New Lands, New York, Dover Publications Inc., 1974, page 431.
4 - The Fortean Society Magazine, Vol. 1, n°2, juin-juillet 1937, page 11.
5 - Fred Steckling, We Discovered Alien Bases On the Moon, Los Angeles, GAF Publishers, 1981
6 - George Leonard, Somebody Else Is On the Moon, New York, Pocket Books, 1976.
7 - Don Wilson, Our Mysterious Spaceship Moon, New York, Dell Publishing, 1975.
8 - Don Wilson, Secrets of Our Spaceship Moon, New York, Dell Publishing, 1979.
9 - D. H. Childress, op. cit., page 144.
10 - FATE, mensuel, Los Angeles, CA, Juin 2000, page 28.
11 - FATE, op. cit., septembre 2000, page 30.
12 - FATE, op.cit., mars 2001, page 24.
13 - Ciel et Espace, avril 2001, page 45.
14 - UFO Magazine, Los Angeles, Vol. 10, N°2, mars-avril 1995, page 23.
15 - Charles H. Fort, Le Livre des damnés, Paris, Eric Losfeld, 1967, page 162.
16 - Pierre Guérin, OVNI: Les mécanismes d’une désinformation, Paris, Albin Michel, 2000.
17 - Michel Nil, Les apparitions de la Vierge en Egypte 1968-1969, Paris, Tequi, 1980; page 55.
18 - Lumières Dans La Nuit, n°359, pages 4 et 5, article de Joël Mesnard "5 Novembre 1990, Les preuves : 1ère partie" janvier 2001.
19 - Jean Sider, Les envahisseurs démasqués, Villeselve, éditions Ramuel, 1999, page 177.
20 - Lettre personnelle de Robert David, mon correspondant, en date du 2 avril 2001.
21 - UFO Magazine, op. cit., page 24.
22 - Flying Saucer Review, vol. 20, n°4, 1974, page 3; vol. 2, n°1, 1975, page 14.
Jean Sider.

Prière de me contacter:
Mr. Jean SIDER
3 Avenue Maxence
44760 LA BERNERIE




Des constructions gigantesques sur la Lune ? par JEAN SIDER (Spiritualité, Nouvel-Age - Sciences Parallèles)    -    Auteur : JEAN - France


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