Mes poèmes …
J’ai écrit ces poèmes à différentes périodes de ma vie.
Certains sont un peu teintés de tristesse, d’autres expriment l’espoir, la beauté, le romantisme.
Ils sont un peu de moi, et je vous laisse les découvrir :
Brumes
La nuit étend sur nous son voile de vestale
Effaçant les empreintes de l’instant présent.
Le temps s’évanouit et le rêve s’installe,
Raconte-moi l’amour en ce soir de printemps.
Dis-moi si quelque part au bout de notre route
L’étoile de l’espoir pour nous scintillera …
Je me sens le cœur lourd et l’esprit en déroute
Tu me dis qu’au jardin mon cœur refleurira.
Je ne peux, ni ne veux voir refleurir mon cœur
Car il porte, gravé, le sceau de l’amertume.
J’étais bien jeune alors, je croyais au bonheur,
La vague l’emporta, ne laissant que l’écume.
Propice aux confidences, la nuit se fait complice,
Elle tisse autour de nous de ses doigts de velours
La trame de nos vies, sournoisement se glisse,
Et voudrait, à nouveau, nous faire croire à l’amour.
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Si …
Si tu étais le Ciel,
Je me ferais étoile
Pour éclairer la toile
D’un tableau éternel.
Si tu étais Soleil
Je sortirais de l’ombre,
Plus rien ne serait sombre
Sous tes rayons de miel.
Si tu étais la Mer,
Je me ferais rivage
Pour suivre ton sillage
Tout autour de la Terre.
Si tu étais Bonheur,
J’irais te retrouver
Là où mon cœur blessé
N’aurait plus jamais peur.
Hélas, tu n’es qu’un Rêve
Insaisissable et flou,
Etrange mais si doux,
Dans la nuit qui s’achève.
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Larmes d’Automne
Si les gouttes de pluie sont des larmes d’amour
Et si le vent d’automne exhale ses soupirs,
C’est qu’au bout du voyage, il n’est point de retour
Pour celui qui s’en va, loin de ses souvenirs …
Ô ! Bonheur éphémère où t’es-tu donc caché ?
J’ai cru te rencontrer un jour de grand soleil,
Mais les nuages noirs ont bien vite effacé
Cet impalpable espoir dans mon cœur en éveil.
Feuilles tourbillonnantes au jardin frissonnant,
Votre valse incessante tourmente mon âme,
Et dans ma solitude renaissent les instants
Qui firent de ma vie une vallée de larmes.
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Exil
Du Jardin de la Paix au jardin de la Terre,
Combien a-t-il fallu de courage et d’ardeur
Pour suivre le chemin des valeurs éphémères,
Découvrant, çà et là, des visages trompeurs.
De marches en paliers on gravit son calvaire
Un peu plus chaque jour, bravant l’adversité.
Espérant le « Royaume », on se sent téméraire,
Mais pour un chevalier, point de facilité !
Les instants de bonheur que l’on peut entrevoir,
Teintés du voile sombre de l’imperfection,
Ne sont rien, comparés au délicieux espoir
De voir jaillir la Flamme de la Révélation.
Parmi ceux qu’on rencontre au cours de ce voyage,
Combien ont dans le cœur cette étincelle d’Or
Qui fait jaillir l’amour sincère et sans partage,
Pareil à la colombe qui prendrait son essor ?
Marchons d’un pas allègre, compagnons de l’Exil !
Sachant que sous le lourd fardeau de nos errances
Notre manteau de brume qui, peu à peu, s’effile,
Se changera bientôt en Robe de Brillance.
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Nostalgie
Sous la voûte des Cieux,
Eperdue de silence,
Je pense …
Aux amis d’autrefois
Restés au Pays bleu,
Heureux.
Il fallait que je vienne
Vivre ma vie sur Terre :
Mystère …
Cet étrange univers
Où je vis est hostile,
Futile.
Où trouver le ciel pur,
L’harmonie, la confiance ?
Méfiance !
Portant dans mes bagages,
De mon karma le poids,
Je dois :
Parcourir l’Existence,
Espérer le bonheur …
Quel leurre !
Et si je suis morose,
C’est que la joie, ici,
Me fuit.
Ne m’en veuillez donc pas
Si dans ma Tour d’Ivoire,
Le soir,
Je m’enferme un peu plus
Dans les brumes d’un rêve,
Où brèves …
Sont les heures sereines,
Qui libèrent mon cœur
Rêveur.
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L’Enfance
Qu’y a-t-il de plus beau que les yeux d’un enfant ?
De son regard limpide jaillit la source claire
Où il veut te conduire à petits pas confiants.
Es-tu prêt à le suivre et pourras-tu le faire ?
Son domaine appartient au Royaume des Anges,
Son univers à lui est empreint de douceur.
Le monde de l’enfance est-il donc si étrange
Pour que nous ayons peur d’y voir tant de candeur ?
Le ciel y est serein, la brise si légère,
Que le temps, magicien, a suspendu son vol
Pour offrir à l’enfant une trêve éphémère
Avant que dans la vie, il prenne son envol.
Toi, l’étranger qui passe à l’orée de son cœur,
Dans son jardin secret tu ne pourras entrer
Car tu n’as pas la Clef du Pays du Bonheur,
Seul l’enfant la possède et peut y pénétrer.
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Regard sur la Baie des Anges
Une aube rose et mauve a teinté le rivage,
Ecartant le rideau oublié par la nuit.
Saluant le matin dans l’ombre qui s’enfuit,
Une mouette danse au-dessus de la plage.
Laissons jaillir l’azur dans un ciel sans nuages
Pour que Nice apparaisse à nos yeux éblouis !
Au bout de l’horizon, le soleil monte et luit,
Sous des paillettes d’or s’étend le paysage.
Au loin, un bateau blanc navigue vers le port
Que le château surveille comme un précieux trésor.
Devant tant de beauté mon cœur est en émoi …
Nice a la séduction des filles du Midi,
Elle offre à ceux qui l’aiment un goût de Paradis,
Mêlant à son accent un parfum d’autrefois.
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