Avant de vous lancer dans ce dossier passionnant qui fait le tour des mystères de la Lune, arrêtez-vous une seconde et posez-vous simplement la question suivante : que savons nous de la Lune ?
Les astronautes sont allés là-bas, ils ont parcouru quelques kilomètres, ramassé quelques cailloux, pris des photos, et hop, trois petits tours et puis s’en vont ! Depuis, la Lune semble avoir perdu tout intérêt au yeux de la Nasa.
Aujourd’hui nous envoyons des sondes dans l’espace, nous lançons des navettes dans la proche périphérie de la Terre, mais lorsque nous nous projetons dans l’avenir, nous ne rêvons plus de la Lune. Il semble que la Lune soit morte ; qu’elle appartienne au passé. L’avons-nous donc explorée de fond en comble ? Pas du tout ! En réalité si on cumule l’ensemble des missions Apollo qui se déroulèrent sur 4 années, de 1968 à 1972, la durée totale du séjour des astronautes sur le sol lunaire n’a pas excédé 300 heures, dont seulement 80 ont été consacrées aux sorties (exploration, prélèvements d'échantillons, dépose de matériel…)
C’est bien peu pour l’exploration d’un astre tout entier ! Si l’on se réfère aux seules missions officielles américaines et soviétiques, l’immense majorité de la Lune nous demeure encore totalement inconnue ; sans parler de son sous-sol. Or, puisque nous savons si peu de chose à son sujet, pourquoi donc l’avons-nous abandonnée si brutalement ? Et comment se fait-il que les gens ne se posent pas plus souvent la question ? Sommes-nous devenus amnésiques pour avoir oublié à ce point les ambitions de conquête que nous avions ? Que sont devenus ces beaux projets de bases lunaires que nous projetions d’aménager ? Tout était prévu, calculé sur 20 ou 30 ans. On se souvient encore du brillant discours de JFK : « Nous avons choisi d’aller sur la Lune, non parce que c’est facile mais parce que c’est difficile ! »
jfkgomon.wav
C'est trop cher, la Lune ? Comment croire que la construction de stations spatiales exiguës qui coûtent des milliards de dollars et qui sont dotées d’une espérance de vie limitée soit plus rentable ? C’est absurde ! Sur la Lune nous aurions pu édifier des bases au cœur des nombreuses cavités. Elles auraient été destinées à durer. Nous aurions pu nous lancer dans des programmes d’exploitation à long terme de ses ressources.
Trop loin la Lune ? Aujourd’hui, techniquement, le voyage Terre/Lune ne poserait plus de problème.
Pas pratique ? Allons bon, l’assemblage de boîtes de conserve tournant dans le vide, et qui retomberont inexorablement sur nos têtes, avec les risques que cela comporte, voilà une solution bien pratique !
Ne soyons pas naïfs ! Non seulement j’ai l’impression que nous avons tourné en rond depuis 40 ans à l’intérieur de nos navettes, mais en plus, que nous avons tourné en rond dans le mauvais sens !
Une anecdote tirée du site :
http://perso.wanadoo.fr/alexandre.schwenck/ nous raconte quelle fut la dernière phrase prononcée sur la Lune par le dernier astronaute à avoir quitté le sol lunaire (Gene Cernan de la mission Apollo 17)
Dernière phrase officielle (à l'intention des médias) est-il besoin de le préciser :
"Le défi américain d'aujourd'hui a forgé la destination de l'Homme de demain. Nous quittons la Lune et Taurus-Littrow comme nous sommes venus et, si Dieu le veut, nous y reviendrons avec la paix et l'espoir pour l'Humanité toute entière".
Et juste en dessous le webmaster nous indique quelle fut en réalité l’ultime phrase non officielle de ce même astronaute en remontant dans le LEM et s'adressant à son camarade Jack Schmitt : "Allez Jack, tirons-nous d'ici".
Serions nous donc partis « comme des voleurs ? »
Encore une fois, pourquoi avons-nous abandonné la colonisation de la Lune ?
Voilà une question qui devrait nous tracasser. Cependant tout se passe comme si un grand hypnotiseur, roi de l’embrouille, nous avait fait apparaître cet abandon comme la chose la plus naturelle du monde. Or, c’est peut-être justement là le plus grand mystère de la Lune : cet abandon, s’il n’y avait pas tous les autres !
La Lune Satellite naturel de la Terre.
· orbite : 384400 km de la Terre
· diamètre : 3476 km
· masse : 7,35e22 kg
Malgré sa taille réduite, vue depuis la Terre, le diamètre apparent de la Lune est généralement identique au diamètre apparent du Soleil (beaucoup plus grand, mais beaucoup plus loin), ce qui nous vaut souvent de belles éclipses, ou les deux astres se recouvrent presque parfaitement. Cependant la distance Terre-Lune oscille légèrement au fil du temps, et le diamètre apparent de la Lune devient parfois légèrement inférieur ou supérieur à celui visible du Soleil.
La face cachée
La Lune intrigue notamment par sa face dite "cachée", parce que c'est toujours la même face qui est orientée vers la Terre. Ceci parce que la Lune tourne de manière synchrone avec la Terre, c'est-à-dire qu'elle est constamment en phase avec son orbite.
Ceci s'explique par l'attraction gravitationnelle qu'exerce la Terre sur la Lune (une attraction inverse existe également, provoquant les "forces de marée" sur la Terre). Si au départ sa période de rotation est plus rapide que sa période de révolution autour de la Terre, l'attraction de la Terre provoque des déformations et des forces de friction à l'intérieur de la Lune. Une partie de l'énergie cinétique de rotation est alors libérée sous forme de chaleur et la rotation ralentit. Au bout d'un certain temps, la rotation de la Lune est suffisamment ralentie pour que sa période soit égale à celle de la révolution autour de la Terre : on a alors atteint un état stable (plus de forces de friction car plus de mouvement relatif) et le système reste dans cet état. Ce cas de figure n'est pas propre à la Lune : de nombreux satellites tournent en phase avec la rotation de la Terre : on les qualifie alors de géostationnaires.
En décembre 1969, le docteur Seaborg déclare à Moscou que l'équipage d'Apollo 11 a découvert sur la face cachée de la Lune des traces suspectes, dont la symétrie fait notamment penser aux empreintes que laissent les roues de véhicules. D'autres part, certaines tâches feraient penser à des constructions implantées sur le relief lunaire.
Le cratère Aristarque
De nombreuses hypothèses ont été faites à propos de cette face cachée, comme les particularités insolites du cratère Aristarque (Aristarchus) où des lumières miroitantes auraient notamment été observées en 1821. Les astronomes y virent une simple illusion d'optique lorsque, 3 ans plus tard, une lumière y apparut de nouveau : elle avait la forme d'une étoile. Puis en 1959, on y signala une lumière clignotant. Le soir même de cette dernière observation, 2 objets ronds, lumineux, quittèrent la Lune à une vitesse incroyable. 2 ans plus tard, on y observa de nouveaux clignotements lumineux ; dans la même journée, 5 objets quittèrent le satellite côté est, avec 15 secondes environ d'intervalle. Puis on y découvrit une sorte de câble lumineux, et un objet noir comme de l'encre situé sur son bord.
Visible avec de simples jumelles, on observa de puissantes lueurs, dans ce cratère le 15 novembre 1965 et, ce qui est encore le plus curieux, les autorités officielles de la NASA le confirmèrent.
En 1958 et en 1961, un astronome soviétique, Nikolai Kozyrev, y détecta une éruption volcanique. L’année suivante, 4 astronomes américains le confirmèrent à nouveau. En 1962, 2 taches ovales de lumière rouge furent observées sur son bord, tandis qu'en juin 1965, on vit un étrange rayon de lumière blanche, brillante, en jaillir, alors que le cratère Aristarque était dans la zone d'ombre. Le mois suivant, un rayon de lumière blanche apparut plusieurs fois, durant une minute et demie à chaque manifestation. Tous ces faits sont propres à un seul cratère.
La Mer des Crises
On parle aussi du foyer d'activités fantastiques que représenterait la Mer des Crises. On a même évoqué l'existence d'une végétation lunaire.
On relève dans la Mer de Crises des groupes de lumières variant d'intensité et disposées en figures géométriques qui disparurent après 2000 observations, une arche de 3 km, du brouillard, un réseau de raies et de taches brillantes, un grand nombre de dômes, une tour immense, et le fameux "Pont O'Neill" dont le docteur H. P. Wilkins assura qu'il était artificiel et avait 30 km de portée, ainsi que 2 à 3 km de large. Dans la même région que ce pont, on nota un peu plus tard un très brillant éclat de Lumière, bleu puis blanc, comme causé par un immense miroir réfléchissant. On y releva aussi une "chaussée" qui disparut par la suite.
Montagnes, dômes, cratères, lueurs apparaissent, disparaissent ou changent de forme
Des milliers et des milliers d'autres cratères parsèment le sol lunaire. Certains d'entre eux possèdent des caractéristiques qui leur sont propres, et d'autres restent stables. Des régions entières donnent l'impression d'être animées d'une vie trépidante.
La Mer des Pluies, par exemple, est bosselée de petites montagnes dont 3, Pice, Piton et Lahire, prennent parfois des teintes aveuglantes, analogues à la réverbération produite par la neige, et possèdent de singuliers rayons lumineux qui, tels des phares, jaillissent de leur sommet !
Le 29 septembre 1958, le docteur Kenzaburo Toyoda, de l'université Meiji, observe dans la nuit la Lune et y voit un phénomène fantastique qui se déroule dans la mer de la Sérénité, et à gauche de la mer de la Tranquillité : en lettres très noires et très nettes, il voit les 2 mots suivants, placés l'un sous l'autre : PYAX et JWA. 2 autres personnes voient ces mots au télescope. On aperçut aussi un X dans le cratère Erasthotènes, et la lettre grecque gamma dans le cratère Littrow.
Si l'on se contente de simples témoignages visuels, la contestation est aisée, mais lorsque des photos troublantes ont été prises, comme ce fut le cas pour Ranger VII qui transmit des clichés représentant de mystérieux dômes... En 1966, Lunar Orbiter 2 ramena pour sa part des photos où l'on peut voir sur une surface d'environ 225 m sur 165, 7 protubérances inexplicables. La plus importante avait 15 m de large à la base et de 12 à 22 m de haut.
Mais cela peut paraître insignifiant puisque, depuis 1930, plus de 200 dômes (...) ont été localisés, généralement en terrain plat. Cette observation a été renouvelée en 1960 : ils étaient hémisphériques.
Le professeur M. K. Jessup, astronome américain, signala d'autres faits encore plus troublants : des cratères avaient disparu ! Un bouleversement de terrain aurait pu expliquer un tel événement si, l'astre étant de surcroît considéré comme mort, ces cratères n'avaient été remplacés par d'étranges dômes ou de coupoles en matière transparente, donc artificiels.
H. P. Wilkins, en tant que chef de la section lunaire de l'association astronautique britannique, fit également des déclarations sans détours à propos du cratère Alzahen par exemple. Signalé au début du 19ème siècle, ce cratère s'est en effet volatilisé. En 1867, le cratère Linné a, lui aussi, disparu. Et, pour donner une idée de la puissance du phénomène, ce dernier avait un diamètre de 10 à 11 km.
Par ailleurs, les cratères Messier et Pickering déroutent les spécialistes. Ils changent de forme, allant de l'ovale au triangle, alors que les formes des cratères voisins ne varient pas. D'ailleurs, une observation faite à partir d'Apollo 8 au sujet de Pickering ouvre de stupéfiants horizons : des rayons lumineux semblent en sortir, et les cratères, dont le diamètre fait plusieurs km, ont leurs parois intérieures taillées en terrasses.
Dans la Mer de la Fertilité, 2 petits cratères, très proches l'un de l'autre, changent continuellement de forme. On releva, d'autre part, dans le cratère Platon, des lumières qui ressemblaient à celles d'une procession.
En mai 1945, dans la revue Rockets, un commentaire sur le rapport du British Astronomical Journal formulé par R. Richardson attira l'attention sur une étrange constatation faite en 1938 :
« La bande n'est pas continue et ne ressemble pas à une tache ou à une couche. Elle est composée de veinules, ou de petites raies, finement entrelacées. 4 heures plus tard, on remarqua une expansion régulière vers la face ouest inférieure. L'observateur revit le 16 janvier 1938 la même zone colorée et, la nuit suivante, remarqua qu'elle était descendue de flanc sur le sol ; ce n'était plus alors une bande, mais une surface colorée irrégulière. »
Déjà, en 1923, Flammarion nota des variations colorées notables autour du cratère Platon, donc dans la même région.
Lors d'une éclipse totale de la Lune le 22 octobre 1790, l'astronome Herschell découvre plus de 150 points lumineux de couleur rouge sur la surface lunaire, avec un télescope qui ne grossit que 320 fois.
Théories étonnantes
Selon 2 chercheurs russes, Mikhaïl Vassine et Alexandre Chtcherbakov, la Lune serait un astre creux. Selon les calculs de la densité de la Terre et de la Lune, il y aurait à l'intérieur de cette dernière un vide incontestable. Ils auraient déterminé la nature de l'enveloppe de la Lune en 2 coques superposées dont celle, située à fleur de croûte, aurait une épaisseur de 4 km et servirait à stopper les météorites.
Extrêmement résistante, cette première coque aurait arrêté la pénétration de météorites importantes à seulement 2 km de profondeur, alors que, normalement, celles-ci aurait dû pénétrer jusqu'à environ 50 km de profondeur. La seconde coque mesurerait environ 30 km d'épaisseur. A l'intérieur de l'astre, un immense trou pourrait abriter une infrastructure artificielle et une vie intelligente. Ainsi, pourraient s'expliquer les impacts visibles à l’œil nu de météores extrêmement massifs que la Lune aurait rencontrés et heurtés dans sa course spatiale, avant de se mettre autour de la Terre en orbite obligée, c'est-à-dire en ne présentant toujours que la même face, comme un gigantesque microscope étudiant la Terre.
Ainsi pourrait aussi s'expliquer le phénomène extraordinaire qui se produisit lorsque, une douzaine d'heures après le retour des cosmonautes dans la cabine d'Apollo 11, le LEM, inutilisable, s'écrasa sur la surface de la Lune. Celle-ci en trembla durant 2 h environ, d'après le sismographe qu'Aldrin et Armstrong installèrent à plusieurs centaines de kilomètres du point d'impact. Il est curieux de constater que personne, sur le moment, ne songea à s'étonner qu'une masse ridicule de 16 tonnes ait pu ainsi faire trembler un volume de 1100 milliards de km3.
D'autre part, une analyse des matériaux lunaires aurait prouvé que le satellite est plus vieux que la Terre elle-même, de 1 milliard d'années environ.
Tout aussi étrange est le phénomène détecté par les instruments déposés lors des vols Apollo 12 et Apollo 14, en novembre 1969 et en janvier 1971 : des séries de petites secousses survinrent à intervalles réguliers.
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