C’est le résultat des travaux de la Commission du Codex Alimentarius, réunie cette semaine à Genève (Suisse). Créée en 1963 par l’OMS et la FAO, celle-ci élabore les normes alimentaires internationales. « La fixation de ces teneurs maximales aidera les gouvernements à différencier les faibles niveaux inévitables de mélamine ne causant aucun risque pour la santé, des ajouts délibérés de produits de moindre valeur. (Nous entendons ainsi) protéger la santé publique sans entraver inutilement le commerce international », explique Martijn Weijtens, président de la Commission du Codex sur les contaminants alimentaires.
Le Dr Angelika Tritscher, experte auprès de l’OMS nous a confirmé que le taux établi sur les aliments a été adopté en fonction des limites de tolérances humaines fixées lors de la réunion de l’OMS à Ottawa en 2008. A savoir, 0,2 mg par kilo de poids corporel et par jour.
Rappelons que la mélamine est un produit chimique utilisé dans de nombreux procédés industriels, notamment pour la fabrication de matières plastiques. En 2008, son utilisation abusive avait contaminé plus de 53 000 enfants, provoquant de graves intoxications et la mort de plusieurs nourrissons en Chine. |
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