Sa vie
Mikhaël Aïvanhov est né dans un petit village de Macédoine, en Bulgarie, le 31 janvier 1900. Sa grand-mère maternelle était sage-femme et guérisseuse; sa mère Dolia, tournée vers le service désintéressé, sera son premier modèle.
Dès l'âge de 5 ans, il a une vraie passion pour les éléments, l'eau et le feu en particulier, pour la nature, les arbres notamment.
A l'âge de 6 ans, il entend l'instituteur de sa première classe expliquer la création du monde selon la Bible. C'est son premier enseignement; peu de temps après, il reçoit en cadeau un livre sur la vie de St Athanase, qui devient son deuxième modèle après sa mère.
En 1907, Aïvanhov et sa mère s'établissent à Varna, ville ou le père de Mikhaël a un commerce de bois. Après la mort du père en 1908, la famille se trouve dans la pauvreté.
Il découvre en 1909 le "Livre des Proverbes" de Salomon, qui lui donne l'envie de devenir prophète.
A 15 ans, il a déjà lu de nombreux textes sacrés; un matin, après avoir vu se lever le soleil, il est entouré d'une lumière éclatante et de la présence de divers personnages.
En 1917, il prend connaissance des enseignements de Peter Deunov, chassé de Sofia et exilé à Varna. Il rencontre le maître et devient un de ses disciples; guéri par lui d'une maladie grave, il reprend ses études et va à l'université de Sofia en 1923; il suit chaque année le maître aux camps d'été des 7 lacs de Rila, à 2500 m d'altitude.
Entre 1930 et 1937, il est d'abord instituteur puis directeur de collège.
Le 18 juillet 1937, il part visiter l'Exposition Universelle de Paris. En fait, il quitte son pays à la demande de son maître, pour fonder, après 20 ans de formation auprès du maître, la section française de la Grande Fraternité Blanche (créée en 1900 par Peter Deunov).
Arrivant à faire renouveler son visa, il est hébergé par une dame qui a entendu parlé de l'enseignement de Peter Deunov, commence à se faire connaître, apprend la langue française.
Il donne sa première conférence à Paris en janvier 1938. Une autre à Lyon en juin 1938 le connaître davantage. Un petit cercle puis un grand se forme autour de lui, c'est le départ de la section française de la Fraternité Blanche.
En 1945, il apprend officiellement la mort de son maître un an plus tôt, nouvelle que la guerre n'a pas permis de propager, mais dont il avait eu la prémonition un an auparavant.
A partir de 1946, l'ampleur du mouvement ainsi créé, et l'origine bulgare d'Aïvanhov focalisent les services de contre-espionnage sur lui, et diverses personnes (dont un espion international se faisant passer pour un tibétain) infiltrent la Fraternité Blanche dans le but de le corrompre. En 1947, un complot est organisé contre lui, sur la base de viols commis sur 40 femmes (ayant fait de faux témoignages). En janvier 1948, il est arrêté, emprisonné sans jugement, et condamné à 4 ans de prison en juillet.
En prison, il reste serein; il fait l'admiration des prisonniers, des gardiens de prison et du directeur. Certaines femmes commencent à se rétracter. Il n'effectue que 2 ans, étant libéré en 1950, mais interdit de résidence à Paris pour 5 ans.
Un terrain près de Fréjus est aménagé, où Aïvanhov habite d'abord dans une caravane puis dans une petite cabane.
De 1959 à 1960, il visite l'Inde, ayant reçu un appel intérieur; il rencontre des sages dont l'un lui donnera le titre de "Omraam". Il rencontre Babaji, Ma Ananda Mayi, Sivananda, Nityananda, et Ramana Maharshi en pensée dans son ashram (car décédé à ce moment).
En septembre 1960, il est réhabilité par la Cour d'appel d'Aix-en-provence et reçoit une lettre d'excuses du Garde des Sceaux.
A partir de ce moment, et jusqu'en 1985, il se rend dans de multiples pays: Grande-Bretagne, Espagne, Italie, Suède, Hollande, Allemagne, Etats Unis, Canada, Israël, Japon, Sri Lanka, Maroc, Egypte, Liban, Ethiopie, Thaïlande.
En 1964, il retourne en Bulgarie pour la première fois depuis 1937, sûr de pouvoir en repartir; il rencontre sa mère, âgée; il la revoit pour la dernière fois en 1971. En 1970, il fait un voyage au Japon et séjourne dans un temple zen. En 1967 il se rend au Canada et aux Etats Unis, où il retournera en 1981, en 1984 puis en 1985, qui est son dernier voyage. Auparavant, il retourne en Inde en 1982.
En 1986, Mikhaël Aïvanhov se prépare à quitter le monde terrestre; il meurt en pleine conscience le jour de Noël 1986.
Enseignement
Il n'a enseigné qu'à travers les 5000 conférences qu'il a faites, toutes gratuites, les livres qui portent son nom ont été tirés de celles-ci.
Son enseignement est très clair, très pragmatique, très synthétique, très complet. Aïvanhov a abordé toutes les questions spirituelles, il a approfondi toutes les religions, du christianisme à l'hindouisme, et de nombreux courants ésotériques, enseignant une nouvelle approche des Evangiles, les centres et les corps subtils, le symbolisme sacré des figures géométriques, des pratiques simples et des règles pour la vie quotidienne. Il a milité pour une religion unique, universelle.
La sagesse de ses propos, le langage simple employé, les images concrètes utilisées, font de lui un grand pédagogue de la spiritualité. Il ne demande pas de mener une vie d'ascète, mais de vivre une vie pleine, riche, joyeuse, avec un idéal et de vraies valeurs. La lecture de ses livres est particulièrement recommandée aux chercheurs de vérité débutants. Le petit traité intitulé "Le devoir d'être heureux" est à mettre entre toutes les mains.
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