Médecines douces - Diététique, Alimentation
Végétarien & Végétalien LES PROTEINES

(article traduit du livre « Vegan Nutrition », écrit au Royaume-Uni par le Docteur diplômé d’Etat Gill Langley (MA PhD MIBiol) et publié par la Vegan Society (1ière édition en 1988, 2ième édition, remise à jour en 1995))
Position officielle de l’Association Américaine de Diététique sur le végétarisme (1993) : « les protéines de soja se sont révélées équivalentes nutritionnellement, en qualité, aux protéines d’origines animales, par conséquent, elles peuvent servir comme source unique d’apport en protéines si on le désire ».
Les protéines sont de grosses molécules constituées par de petites unités appelées « acides aminés », lesquelles sont liées ensemble comme des perles dans un collier. Après avoir été mangées, les protéines sont digérées dans l’estomac et le petit intestin où les « perles » - les acides aminés - sont séparées, et sont, à ce moment, absorbées dans la circulation sanguine. Nos corps fabriquent les protéines dont ils ont besoin pour entretenir nos tissus et pour soutenir la croissance à partir des acides aminés séparés par la digestion - ils réorganisent les « perles » dans un ordre différent. Les acides aminés sont aussi utilisés par notre corps pour fabriquer des hormones et d’autres substances physiologiques actives.
Il y a 20 acides aminés communément trouvés dans l’une et l’autre des protéines végétales et animales. Les plantes peuvent synthétiser tous les acides aminés dont elles ont besoin à partir de simples substances inorganiques telles que le carbone, l’hydrogène, le souffre et l’eau. Les humains et les autres animaux ne le peuvent pas. Nous avons juste des aptitudes limitées à convertir un acide aminé en un autre. Pour les adultes, il est généralement admis qu’il y en a huit indispensables qui doivent être présents dans la nourriture que nous mangeons : ce sont l’isoleucine, la leucine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, la tryptophane et la valine. Les enfants ont besoin de sources d’aliments contenant de l’histidine, et probablement de la taurine.
Nota : 50% des protéines du corps humain sont renouvelées en 3 mois.

Les besoins en protéines
Les experts ne sont toujours pas entièrement sûr de la quantité de protéines dont nous avons besoin, et les estimations ont été révisées souvent ces dernières années. Les organisations nationales et internationales qui donnent des conseils sur les besoins nutritionnels suggèrent des standards qui sont calculés pour faire face ou dépasser les besoins de pratiquement tout le monde dans la population. Ils prennent explicitement en compte les variations individuelles, et leur niveau a donc une large marge de sécurité surévaluée. Les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé de 1985 forment encore la base pour beaucoup de références nationales en matière de quantité nécessaire de protéines.
En 1991, le Ministère de la Santé du Royaume-Uni a introduit de nouveaux termes de références pour la prise de nutriment. Il recommande une quantité de nutriment de référence nécessaire pour les protéines, dépendant du sexe et de l’âge, décrit dans le tableau « WHO » (voir tableau n°1). La recommandation de référence est estimée suffisante ou plus que suffisante pour près de 97% des gens dans un groupe, et les recommandations du Royaume-Uni de 1991 pour les enfants sont de 2 à 3 fois plus faibles que les recommandations de 1979 qu’elles remplacent. Les apports diététiques recommandés aux USA publiés en 1989 sont de 0,8g de protéines par kilogramme de poids de personne par jour, pour la plupart des adultes, c’est à dire respectivement 58g et 50g pour les hommes et les femmes. Elles sont similaires aux valeurs du Royaume-Uni.
Une autre façon commune de considérer l’apport de protéines est de l’exprimer par la proportion de calories, en %, produites par les protéines par rapport au total des calories consommées chaque jour : (nombre de calories issues de protéines / nombre total de calories mangées) x 100% = apport de protéines (comme un % d’énergie).
L’O.M.S. suggère que manger 10% de notre énergie quotidienne en protéines doit fournir une quantité adéquate. La recommandation courante au Royaume-Uni pour l’apport de protéines, converti en pourcentage d’énergie correspond approximativement à 9%. L’apport de protéines des populations omnivores en Occident est compris entre 10% et 15%, il est de 15% au Royaume-Uni.
Les aliments qui procurent communément le plus de protéines dans une alimentation végétalienne sont les légumineuses (pois, haricots, lentilles, soja et produits de soja), les céréales et produits de céréales (blé, avoine, riz, orge, sarrasin, millet, pâte, pain), noix (noisette, amande) et graines (tournesol, potiron, citrouille, sésame).
Le niveau moyen de protéines dans les légumineuses, à 26% de leur teneur en énergie (calorie), est supérieur à celui de la viande. Les graines de soja et le tofu (« fromage de soja ») sont particulièrement riches en protéines avec une teneur respectivement de 40% et 43%. Les céréales contiennent de 7% à 17% de leur énergie en protéines, et 8% à 17% pour les noix et les graines. Le pain et les patates contiennent 10% de leur énergie en protéines. Comme tous ces aliments sont aussi « denses en énergie », il est facile de voir pourquoi tant que les recommandations en énergie sont correctement respectées, la nourriture végétale peut facilement couvrir les recommandations en protéines. Voir les contenances en protéines de quelques plantes dans le tableau n°2.

La qualité des protéines – les humains ne sont pas des rats
Certains nutritionnistes ont cru un moment que les protéines des plantes sont d’une qualité inférieure aux protéines animales, car les acides aminés sont présents dans des proportions moins idéales. Dans les premières années de recherche sur les protéines, cette croyance est apparue suite à des expériences sur des rats de laboratoire, quand il est devenu clair que l’ajout d’acides aminés à une source de protéines végétales améliore sa valeur biologique au point de pouvoir supporter la croissance d’un rat sevré. Le problème majeur avec le test de croissance des rats est que les rats et les humains ont des besoins nutritionnels différents. En conséquence, les tests surestimaient la valeur des protéines animales tout en sous-estimant la valeur des protéines végétales. En 1991, après des décennies d’utilisation de ces résultats, l’O.M.S. abandonna officiellement le test de croissance du rat pour la raison que celui-ci est une méthode inadaptée pour déterminer la valeur des protéines nécessaires aux corps des humains.
Les protéines dans chaque type de nourriture ont leurs compositions spécifiques en acides aminés, qui sont riches en certains acides aminés et pauvres en d’autres. Depuis longtemps, la qualité chimique d’une protéine, correspond à sa composition en acides aminés, et, est mesurée, par usage, par rapport aux protéines des œufs de poule, qui sont prises comme valeur 100%. Par cette méthode, pour chaque protéine, l’acide aminé le plus en dessous du standard de référence est considéré comme l’acide aminé « limitant » – qui n’est pas nécessairement celui qui est présent en plus faible quantité en valeur absolue, mais en plus faible proportion comparée à ce qui est trouvé dans les protéines des œufs de poule. Dans la plupart des céréales et des graines, par exemple, l’acide aminé « limitant » est la lysine, alors que dans la plupart des légumineuses c’est la méthionine. La tryptophane est la limite en acide aminé dans le maïs, et dans la viande de bœuf c’est la méthionine. Presque chaque aliment a un acide aminé « limitant », la plupart des aliments ont tous les acides aminés dans une quantité suffisante pour la santé humaine.
Le rapport « WHO » de 1985 formule de nouvelles méthodes de comptage des acides aminés. Celles-ci sont basées sur l’estimation des besoins des humains à différents âges, plutôt que des comparaisons avec des aliments jugés être de haute valeur, comme les œufs de poule. En 1991 le « WHO » confirma la nouvelle méthode de mesure de la valeur des protéines, qui prend en compte la composition en acides aminés et la digestibilité de la protéine. La digestibilité est influencée par la structure de la protéine, ainsi que par d’autres facteurs comme la quantité de fibres, de tanin ou de phytate dans les aliments. Ainsi les protéines issues de plantes sont peut-être légèrement moins digestibles, et certaines autorités, en conséquence, suggèrent que 10% de protéines végétales en plus soient nécessaires par rapport au standard. Le Ministère de la Santé du Royaume-Uni recommande que les gens qui suivent une alimentation à base de végétaux multiplient par 1,1 l’indication du tableau n°1, pour obtenir les quantités conseillées.

Les combinaisons de protéines ne sont pas nécessaires
Les erreurs issues des recherches sur les rats ont aussi conduit à la théorie des combinaisons de protéines. Cette théorie prétend que des protéines complémentaires ayant différents acides aminés « limitants », comme les haricots et les céréales, doivent être mangés strictement à chaque repas pour assurer l’apport en acides aminés. Même les végétariens sont, parfois, conseillés de combiner des protéines végétales avec des produits laitiers. Ce conseil est maintenant complètement dépassé.
La combinaison de protéines peut réduire la quantité de protéines nécessaire pour que le corps ait un apport équilibré en protéines, mais plusieurs études sur des humains ont indiqué que ce n’était ni nécessaire ni tout le temps le cas.
Par exemple, pendant une période supérieure à 60 jours, on a nourri 7 humains volontaires d’une façon où les protéines étaient seulement fournies, soit par des haricots + du maïs et + du blé raffiné, ou haricot + riz et + du blé raffiné, ou une combinaison de nourriture végétale avec une addition de lait de vache. Tous les sujets ont gardé un bon équilibre en azote (une mesure de validité de l’apport en protéines), et il n’y avait aucune différence d’équilibre en azote entre les sujets mangeant uniquement des végétaux, et ceux qui prenaient du lait en supplément.
Une autre étude a observé la validité d’une alimentation à base de plantes où 76% des protéines provenaient du blé. Le but était de déterminer si cette alimentation peut être améliorée par l’ajout d’autres sources de protéines végétales, comme des haricots, riz et du beurre de noix. La nourriture était totalement végétalienne, contenait 46g de protéines, et fut suivie par 12 jeunes hommes pendant plus de 60 jours durant lesquels ils ont continué leurs activités quotidiennes normales. Tous les volontaires ont gardé un bon équilibre en azote, et remplacer 20% des protéines de blé par des protéines d’haricots, riz ou beurre de noix n’a pas augmenté le niveau des acides aminés essentiels dans leur sang.
Encore plus saisissant peuvent être les résultats d’une étude sur 59 jours sur 6 hommes qui ont eu une alimentation où la seule source de protéines était le riz. Pour 2 niveaux de quantité de protéines (36g et 48g par jour), l’alimentation comprenait seulement le riz comme source de protéines, ou remplaçait 15% à 30% de protéines de riz par des protéines de poulet. Le remplacement partiel du riz par du poulet n’a pas eu d’effet significatif sur l’équilibre en azote des volontaires (en contradiction avec les anciennes expériences sur les rats qui montraient qu’une alimentation à base unique de protéines de riz ne permettait pas un développement normal). Dans cette étude sur des humains, même pour l’alimentation ayant le plus bas apport en protéines, le riz, comme seul apport de protéines, assurait de 1,5 à 4,5 fois plus que les recommandations du « WHO » pour tous les acides aminés indispensables. Pour l’alimentation ayant le plus haut apport en protéines, le riz fournissait entre 2 et 6 fois plus d’acides aminés indispensables que le niveau conseillé par le « WHO », et tous les sujets avaient un bon équilibre en azote.
La position officielle de l’Association Américaine de Diététique en 1993 sur les alimentations végétariennes confirme que, comme les acides aminés obtenus dans l’alimentation peuvent se combiner avec les acides aminés fabriqués par le corps, il n’est pas nécessaire pour les végétaliens ou les végétariens de combiner les protéines à chaque repas. D’abondantes quantités d’acides aminés sont obtenues si différents aliments sont mangés chaque jour. En plus de cela, l’Association spécifie que « les protéines de soja se sont révélées équivalentes nutritionnellement, en qualité, aux protéines d’origines animales, par conséquent, elles peuvent servir comme source unique d’apport en protéines si on le désire ».
De meilleures méthodes d’évaluation de la qualité des protéines ont été trouvées, basées sur l’estimation des besoins humains plutôt que par des tests sur des rats. Même une nourriture, avec une « pauvre » quantité d’acides aminés, en contient, généralement, plus qu’assez pour les besoins humains. Plusieurs études sur des humains montrent clairement qu’une alimentation basée seulement sur les végétaux assure facilement les quantités recommandées en acides aminés, et que les combinaisons de protéines à chaque repas ne sont pas nécessaires. En particulier, les protéines de soja qui sont équivalentes biologiquement aux protéines animales.
Etudes sur des végétaliens adultes
Bien que les experts en nutrition soient maintenant d’accord que le végétalisme apporte des protéines adéquates et bonnes, la première question qui est posée à tous les végétaliens (et à peu près tous les végétariens) est : est-ce que vous prenez suffisamment de protéines ? Plusieurs études ont donné la réponse.
En 1967, Frey Ellis et Pamela Mumford ont recensé de nombreuses études, effectuées dans les années 50 et 60, qui montraient que les végétaliens prenaient entre 10% et 11% de leur énergie quotidienne sous forme de protéines, alors que les végétariens en prenaient 11% à 15%. En 1966, Harding et ses collègues calculèrent que les végétaliens hommes et femmes acquéraient les apports recommandés de tous les acides aminés essentiels, et que la proportion de leurs apports en acides aminés ressemblaient de près aux protéines présentes dans le lait d’humain, alors que ceux des végétariens et des omnivores (qui prennent beaucoup de protéines animales) sont plus proches des acides aminés présents dans le lait de vache.
En 1981, Abdulla et ses collègues ont mesuré les apports de protéines de 6 végétaliens suédois, en parfaite santé, d’âge moyen. Les protéines représentaient 10% de l’énergie totale, contre 12% de l’énergie totale pour des suédois omnivores du même âge. Bien que l’énergie consommée dans cette communauté végétalienne ait été faible, leurs apports pour tous les acides aminés indispensables étaient, au minimum, presque le double des recommandations proposées aux USA, et plus du double des recommandations du « WHO ».

Les protéines prisent par 22 végétaliens Britanniques ont été comparées par âge et par sexe à leurs homologues omnivores, et cela montra que leur apport était légèrement inférieur, mais bien supérieur aux recommandations officielles. Andrew Lockie et ses collègues ont montré que la moyenne de l’apport en protéines de 10 végétaliens était quelque peu plus faible que l’apport chez les omnivores et les végétariens, mais encore conforme aux recommandations du Royaume-Uni. La même chose a été vérifiée par l’analyse publiée en 1987 comparant 11 végétaliens avec 11 omnivores, et par une analyse de 18 végétaliens publiée en 1986. Les études de Oxford ont analysé l’alimentation de 52 végétaliens et ont montré que leur consommation moyenne de protéines était de 11,8% du total de leur énergie, comparativement à 12,3% pour les végétariens, 12,9% pour les mangeurs de poisson et 15% pour les mangeurs de viande. Une comparaison des apports de protéines, datant de 1993, effectuée sur 3 types d’alimentation a confirmé les premières études : les végétaliens mangeaient en moyenne 11,3% de leur énergie totale sous forme de protéines, alors que la prise pour les végétariens était de 12,3% et de 13,4% pour les mangeurs de poisson. Exprimées en gramme de protéines consommées chaque jour, les prises des 38 végétaliens étudiés (47g pour les femmes, 65g pour les hommes) dépassaient les références nutritionnelles d’apport du Royaume-Uni. Les céréales contribuaient pour 30% à 40% des protéines végétales, les produits à base de soja 10%, et les légumes de 7% à 10%. Tableau n°3 : résumé des valeurs de protéines prises par les végétaliens adultes.
Quelques personnes peuvent avoir besoin d’un apport de l’acide aminé taurine, même si normalement le corps peut le fabriquer à partir d’autres acides aminés. La carence en taurine peut être un facteur de nombreuses maladies, dont des maladies cardio-vasculaires. Une étude de 1986 suggère que les végétaliens sont capables de synthétiser les quantités nécessaires de taurine à partir d’autres acides aminés présents dans leur nourriture, car le niveau de taurine dans le sang et le lait maternel des végétaliens est correct bien que la taurine ne soit pas présente dans les végétaux. Pourtant, une étude plus rigoureuse a indiqué que le niveau de taurine dans le sang de 11 végétaliens américains était de 20% inférieur à celui des omnivores étudiés. Les végétaliens rejetaient, dans leur urine, 2/3 de moins de taurine que les omnivores, ce qui est une adaptation du corps pour conserver cet acide aminé. Plus d’études sont nécessaires pour clarifier la situation, mais il n’y a pas de cas rapporté de déficience en taurine chez les végétaliens.
La carnitine est une substance, présente naturellement, nécessaire au métabolisme de la graisse, et elle est surtout présente dans la viande et les produits laitiers. Les légumes et les fruits contiennent moins de 1% de la carnitine trouvable dans la viande, et les produits céréaliers en contiennent moins de 5%. La carnitine n’est pas un nutriment essentiel car elle peut être fabriquée par l’organisme à partir de l’acide aminé lysine, mais des niveaux bas de carnitine ont été observés occasionnellement dans le sang de personnes consommant des produits contenant peu de carnitine.
Comme on pense qu’il y a relativement peu de carnitine dans une alimentation à base de plantes, Kenneth Lombard et ses collègues ont comparé les niveaux dans le sang et l’urine de 3 groupes de personnes ayant des types d’alimentation différents aux USA. Comparés aux omnivores, les « végétariens stricts » (probablement des végétaliens) et des végétariens (qui prennent des œufs et du lait) avaient un peu moins de carnitine dans leur sang, mais dans le niveau de tolérance normal. Les végétaliens rejettent beaucoup moins de carnitine dans leur urine. Parmi les enfants, les végétaliens et les végétariens avaient, de façon marquée, des niveaux plus bas de carnitine dans leur sang, mais les études n’ont pas montré de risques de déficience. Un seul rapport a été publié décrivant une déficience de carnitine chez un enfant d’une femme végétalienne qui nourrissait son enfant d’une façon particulièrement restrictive et atypiquement à base de lait d’amande.
Référence de prise nutritionnelle pour les protéines (tableau n°1)
Groupe d’âge protéines (grammes par jour)
Bébés et enfants
0 à 12 mois 12,5 à 14,9
1 à 3 ans 14,5
4 à 10 ans 19,7 à 28,3
11 à 14 ans 42,1 (garçons) 41,2 (filles)
15 à 18 ans 55,2 (garçons) 45,0 (filles)
Hommes
19 à 50 ans 55,5
Plus de 50 ans 53,3
Femmes
19 à 50 ans 45,0
Plus de 50 ans 46,5
Durant la grossesse * + 6
Durant l’allaitement *
0 à 6 mois + 11
plus de 6 mois + 8
Informations issues de « Dietary Reference Values for Food Energy and Nutrients for the United Kingdom », 1991
* à ajouter à la prise habituelle
Ces recommandations sont basées sur la digestibilité complète des protéines du lait et de l’œuf. Les protéines des végétaux peuvent être légèrement moins digestes, et le Ministère de la Santé du Royaume-Uni recommande que les végétariens et les végétaliens multiplient par un facteur de 1,1 les valeurs.

Quantité de nourriture végétale fournissant 10g de protéines (tableau n°2)
Aliments niveau d’aliment fournissant 10g de protéines
NOIX Cacahuètes 39g
Amandes 47g
Pistaches 50g
Noix du brésil 71g
Noisettes 71g
LEGUMINEUSES Farine de soja 24g
Graines de soja (cuites et déshydratées) 71g
Lentilles entières (cuites et déshydratées) 114g
Pois (cuits et déshydratés) 119g
Haricots (cuits et déshydratés) 119g
Tofu 124g
Pois (cuits) 159g
CEREALES Farine complète 79g
Orge complet (avant d’être cuit) 95g
Pain complet 109g
Farine de seigle, 100% 122g
Spaghettis complets (bouillis) 213g
Riz brun (bouilli) 385g
GRAINES de citrouille 41g
(écossées) de tournesol 51g
de sésame 55g
AUTRES Abricots (secs) 250g
Pommes de terre (cuites avec la peau) 256g
Epinards (bouillis) 454g

Apports journaliers moyens en protéines des végétaliens, végétariens et omnivores (tableau n°3)
Publication de référence Part des protéines en % de l’énergie totale consommée
Végétaliens Végétariens Omnivores
Ellis & Mumford, 1967 10 12
(résultats de 2 études) 11
Abdulla et son équipe, 1981 10 12
Roshanai & Sanders, 1984 11,4 13,8
Lockie et son équipe, 1985 11,4 14,1 14,1
Rana & Sanders, 1986 9,7 12
Sanders & Key, 1987 11,3 15,3
Laidlaw et son équipe 1988 (juste des hommes) 11,3
Thorogood et son équipe, 1990 11,8 12,3 15
Draper et son équipe, 1993 11,3 12,3
Moyenne approximative 10,9% 12,7% 13,7%
Les recommandations d’apport en protéines au Royaume-Uni sont de 9%.
Le « WHO » recommande un apport de 10%.
La moyenne d’apport au Royaume-Uni est de 15%.

Les protéines et les risques de maladies
La consommation excessive de protéines peut être associée à des risques de maladies. Le fonctionnement du rein peut être compromis par trop de protéines chez les personnes âgées et chez les malades ayant des problèmes rénaux. De plus, un apport élevé en protéines peut avoir de mauvais effets sur l’équilibre en calcium et contribuer à la déminéralisation des os. Le rapport de l’Office de Recensement et de Surveillance de la Population de 1990 sur les adultes Britanniques montrait que la moyenne des apports de protéines était très supérieure aux recommandations, soit 84g/jour pour les hommes et 64g/jour pour les femmes. Le rapport du Ministère de la Santé du Royaume-Uni suggère que la limite d’apport en protéines n’entraînant pas de risque est le double des valeurs du tableau n°1. Quelques personnes, surtout celles qui ont une activité physique intense ou qui prennent des suppléments en protéines, peuvent dépasser ce niveau maximum de sécurité.
Différents types d’apports en protéines peuvent avoir différents effets sur le cholestérol et les graisses dans le sang. Quand un humain, avec un taux de cholestérol élevé dans le sang, mange un repas dans lequel les protéines proviennent du soja, les réactions de son insuline et « glucagon » sont beaucoup moins extrêmes que quand la source de protéines est la caséine du lait. Cette plus grande réaction hormonale avec la caséine laisse penser que cette protéine du lait conduit à augmenter le niveau de cholestérol et de graisses dans le sang. Celui-ci, en se déposant, est un facteur de risque pour les maladies coronariennes.
L’étude de 620 femmes à Singapour a révélé que parmi des femmes non-ménopausées, celles qui mangeaient régulièrement des protéines de soja et des produits de soja, en général, avaient deux fois moins de risques de développer un cancer du sein. En revanche, la consommation de viande rouge et de protéines animales était en rapport avec un accroissement du risque d’avoir un cancer chez les femmes non-ménopausées.
Une alimentation riche en protéines de viande provoque la présence de plus d’acide urique dans l’urine et une augmentation générale de l’acidité de l’urine. A cause de l’acidité, l’acide urique ne peut pas être dissout facilement et peut former un calcul rénal.
Les études montrent que l’alimentation végétalienne apporte les quantités de protéines recommandées par l’O.M.S. et par le Ministère de la Santé du Royaume-Uni. D’un autre côté, beaucoup d’omnivores mangent plus de protéines que le niveau recommandé, et cela peut entraîner des désavantages pour leur santé.
L’énergie recommandée
Les besoins en énergie d’un individu dépendent de beaucoup de facteurs, dont l’âge, le genre, le poids et l’activité physique. Il est alors impossible de généraliser. Les indications nationales et internationales proposent des recommandations pour différents groupes de la population. En 1991, le Ministère de la Santé du Royaume-Uni a publié une nouvelle estimation de l’apport moyen d’énergie recommandé provenant de l’alimentation. L’estimation de l’apport moyen d’énergie recommandé est la moyenne de l’énergie prise par chaque groupe de la population. Par exemple, pour un homme d’un poids moyen et d’une activité physique moyenne (travail peu physique, et loisirs non physiques), l’estimation de l’apport moyen d’énergie recommandé provenant de l’alimentation est de 2550 calories. Pour une femme, dans une situation comparable l’apport doit être de 1920 calories. Pour les adultes qui ont une activité physique intense, ces chiffres montent à 3872 calories pour les hommes et 3011 pour les femmes. L’estimation de l’apport moyen d’énergie recommandé est aussi établie pour les enfants. L’Office de Recensement et de Surveillance a trouvé que la consommation moyenne d’énergie des Britanniques, incluant l’alcool, est de 1680 calories pour les femmes et 2450 calories pour les hommes (la moyenne est 2065). L’apport des hommes est conforme aux recommandations du Ministère de la Santé alors que celui des femmes est plus faible que la recommandation, pourtant 53% des hommes et 41% des femmes britanniques de tous les âges ont une surcharge pondérale ou sont obèses.
Les apports d’énergie de groupes de végétaliens, végétariens et omnivores, mesurés par plusieurs études, sont résumés dans le tableau n°5. Le résultat suggère que la moyenne de l’énergie prise par les végétaliens, à 2138 calories est similaire à celle des végétariens (2178 calories) et à celle des omnivores (2220 calories), elle est comprise entre la moyenne nationale de 2065 et les recommandations au Royaume-Uni de 2235 calories.
Les études indiquent que l’énergie moyenne prise par les végétaliens est proche de celle des adultes Britanniques, et similaire à la recommandation au Royaume-Uni. Cependant, beaucoup de végétaliens (et végétariens) sont plus minces que la moyenne des omnivores. Cela peut refléter l’avantage de cette alimentation ou indiquer qu’ils ont plus d’activités physiques – ou les deux.
Estimation de l’apport moyen en énergie requis en calories (tableau n°4)
Groupe d’âge Estimation de l’énergie requise par jour en calories
Bébés et enfants Filles Garçons
0 à 12 mois * 515 à 865 545 à 920
1 à 3 ans 1165 1230
4 à 14 ans* 1545 à 1845 1715 à 2220
Adultes
15 à 18 ans 2110 2755
19 à plus de 75 ans ** 1940 à 1810 2550 à 2100
Grossesse (dernier trimestre) *** + 200
Allaitement *** + 240 à 570
Valeurs extraites de « Dietary Reference Values for Food Energy and Nutriments for United Kingdom » 1991. Les valeurs pour les adultes sont pour des personnes typiquement sédentaires.
* Les besoins en énergie des enfants croissent en fonction de la progression de l’âge.
** Les besoins en énergie des adultes décroissent en fonction de la progression de l’âge.
*** à ajouter à l’apport normal

Apports moyens en énergie des végétaliens, végétariens et omnivores (tableau n°5)
Apports d’énergie (calories par jour)
Publications Calories
1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600
Abdulla et son équipe, 1981 L O
Roshanai & Sander, 1984 O L
Carlson et son équipe, 1985 R L O
Rana & Sanders, 1986 L O
Sanders & Key, 1987 O L
Thorogood et son équipe, 1990 LOR
Draper et son équipe, 1993 L R
Moyenne approximative L R O
Légende : L = végétaliens, R = végétariens, O = omnivores
Recommandation du Ministère de la Santé du Royaume-Uni : 2235 Calories
Apports moyens de la population du Royaume-Uni (homme et femme) : 2065 Calories


Besoins des enfants en protéines et énergie
Ici, juste un résumé des points principaux est présenté.
Les enfants ont besoin d’un surcroît de nutrition plutôt au niveau de l’énergie qu’au niveau des protéines. Des études à court terme avec des enfants mal nourris, auxquels on avait redonné une nourriture convenable, ont montré que l’équilibre en azote était le même que se soit avec une source de protéines de lait de vache, de graine + riz, graine de soja, riz, graine de soja + beurre de noix, graine de soja + riz, graine + beurre de noix, ou des graines seules. En comparant les résultats des études durant 2 ou 3 mois sur chacune de ces alimentations, on observe que les bébés qui ont été nourris avec du riz + graine, ou riz et beurre de noix, comme sources de protéines se sont développés aussi bien que des enfants nourris avec du blé supplémenté en lysine. Tous les bébés ont gagné du poids d’une façon satisfaisante et à un taux équivalent, bien que deux enfants qui consommaient du riz seul n’ont pas grandi aussi bien que ceux consommant du lait de vache.
Tant que l’énergie nécessaire aux enfants est donnée, ils se développent avec n’importe quelles protéines issues d’un mélange de plusieurs plantes. Voir le résumé dans le tableau n°4.
Etudes sur des enfants végétaliens
Une étude américaine sur 48 enfants d’une communauté végétalienne appelée « The Farm » au Tennessee, a été publiée en 1980. Les parents ont rempli un journal décrivant l’alimentation journalière de leurs enfants, qui étaient âgés de 2 à 5 ans, et chaque enfant a été mesuré et pesé.
La prise d’énergie pour les deux sexes pour tous les groupes d’âges, excepté un, excédait les recommandations des USA, et tous les groupes excédaient les recommandations équivalentes du Royaume-Uni. La consommation de protéines de tous les groupes était très supérieure aux recommandations du moment des USA et du Royaume-Uni. Les prises moyennes d’acides aminés des enfants végétaliens américains étaient très supérieures à celles préconisées par l’Académie Nationale des Sciences des USA. Dans quelques groupes d’âges, les enfants étaient en dessous de la moyenne nationale pour leur taille et leur poids, mais tous les groupes, excepté un, étaient conformes ou excédaient les valeurs de références pour la mesure de l’épaisseur de la pliure de la peau au niveau du triceps. Pour interpréter ces résultats, il faut garder à l’esprit que les facteurs héréditaires n’ont pas été pris en compte. Une étude complète, qui a suivi de près des enfants à la communauté « The Farm » a confirmé que leur croissance était conforme à la norme.
Un autre groupe d’enfants végétaliens a été étudié par Ken Resnicow et ses collègues. Agés entre 5 et 17 ans, 8 des 9 enfants avaient une taille et un poids dans la norme (une fille était notablement plus petite et plus grosse que la moyenne). En 1981 une étude sur 23 enfants végétaliens Britanniques, âgés de 1 à 4,5 ans a été publiée. L’apport moyen en protéines était de 109% de la recommandation du Royaume-Uni à cette époque, et plus du double de celle de 1991. La consommation moyenne d’énergie dans chaque groupe d’âge était légèrement en dessous des recommandations de 1979 et 1991, excepté pour deux enfants dont la consommation moyenne d’énergie était conforme à la norme des enfants britanniques. Les enfants étaient plus minces que la moyenne, mais tous étaient dans l’éventail normal de poids et de taille, avec une exception pour 2 enfants dont les parents étaient d’une frêle constitution.
Une étude ultérieure sur ces enfants, âgés de 5,8 à 12,8 ans, a été publiée en 1992. Elle a confirmé une croissance et un développement normal, les enfants étaient très légèrement plus petits et considérablement plus minces que la moyenne et possédaient une bonne santé. Leur consommation de protéines était normale, avec une valeur de 12,4% du total des calories consommées. Leur apport en énergie était de 95% de l’estimation moyenne recommandée par le Ministère de la Santé du Royaume-Uni – presque identique à celui de la plupart des enfants britanniques.
Les enfants élevés avec une alimentation végétalienne variée obtiennent les protéines et l’énergie adéquate, et ont une santé et une croissance normale. Bien qu’ils tendent à être moins gras que les enfants omnivores, ils sont dans l’éventail normal de poids et de taille. La consommation régulière de nourriture forte en énergie convenablement préparée, comme les céréales, les légumineuses et les noix, assurent un apport satisfaisant de protéines et d’énergie.

Problèmes de l’enfance = autres alimentations
Les rapports médicaux sur des enfants végétaliens souffrants de déficiences en protéines et en énergie sont extrêmement rares, et les cas étudiés doivent être interprétés avec précaution, car ils sont atypiques. Quand de tels cas sont étudiés sérieusement, il devient clair que, généralement, les enfants n’ont pas été élevés avec une alimentation végétalienne variée et équilibrée comme le recommande la Vegan Society, mais avec de pauvres régimes frugivores ou macrobiotiques.
Dans d’autres cas, les parents n’ont pas consciemment adopté une alimentation végétalienne pour eux et leurs enfants, mais ont plutôt éliminé certains aliments de la consommation de leurs enfants sans connaissance et sans se renseigner. Deux cas de malnutrition ont été reportés en 1975. Bien que l’alimentation décrite des enfants, ne contenait pas de produits d’origine animale, les parents n’étaient ni végétariens, ni végétaliens, mais avaient restreint l’alimentation de leurs enfants car ils croyaient que les aliments comme le lait de vache causaient des problèmes de santé. Quatre cas de malnutrition d’enfants élevés avec des alimentations non orthodoxes ont été publiés en 1979. Dans aucun de ces cas les parents ne fournissaient une alimentation végétalienne variée et équilibrée, mais suivaient des principes frugivores et macrobiotiques plus restrictifs. Un enfant à Chicago, aux USA, a été nourri avec une alimentation qui ne contenait pas assez de calories et de protéines. Avec des conseils, l’enfant a retrouvé la santé avec succès par une alimentation végétalienne adaptée.

Problèmes avec les enfants végétaliens
Deux rapports de déficiences en protéines et énergie d’enfants élevés avec une alimentation végétalienne illustrent le besoin d’aliments denses en énergie dans la nourriture des très jeunes enfants. Un résumé est présenté ici.
Une malnutrition en protéines et calorie a été reportée pour 25 enfants végétaliens, surtout dans le groupe d’âge de 3 à 12 mois, dans une communauté d’américains Hébreux vivant en Israël. Le problème essentiel était la trop grande dilution d’un lait de plante réalisé par la communauté, de plus, les autres produits consommés étaient insuffisamment denses en énergie. 47 enfants de moins de 3 ans de la communauté étaient en bonne santé, alors que ceux âgés de 4 à 18 mois étaient petits pour leur âge. La croissance était rattrapée pour les enfants âgés de plus de 18 mois qui avaient des poids et des tailles conformes à la norme.

Le second exemple concerne l’enfant d’une mère végétalienne et d’un père végétarien. Après avoir été nourri au lait maternel durant 2,5 mois, l’enfant a été principalement alimenté avec un extrait, préparé par la mère, d’amande dans de l’eau. Vers l’âge de 7,5 mois sa croissance était insuffisante, avec une faiblesse musculaire et d’autres symptômes causés par une insuffisance nutritionnelle, incluant un manque de calories.
Il n’y a que deux récents rapports de déficiences en protéines et calories pour des enfants élevés par des parents végétaliens avec une alimentation végétalienne, et celles-ci ont été dues à une trop grande dilution ou une inadaptation de la variété de l’alimentation. Les autres cas publiés de déficience en protéines et en énergie, d’enfants à qui on donnait des alimentations alternatives, concernaient des régimes restrictifs macrobiotiques et frugivores, ou des alimentations restrictives imposées par des parents non-végétaliens qui pensaient qu’elles étaient meilleures pour la santé.
Protéine et énergie : résumé
Une nourriture végétalienne variée et complète apporte les niveaux adéquats d’énergie et de protéines pour assurer une bonne santé à tous les groupes d’âges, comme le montrent les études à travers le monde. Les recommandations nationales et internationales, en apport de protéines, peuvent facilement être satisfaites avec une alimentation végétalienne.
Les principales nourritures végétales – légumineuses, noix, céréales et graines – sont denses en énergie, et elles assurent un niveau approprié en azote et en acides aminés indispensables. Les pommes de terre et les autres végétaux fournissent aussi des quantités utiles de protéines.
Les végétaliens consomment les quantités de protéines et d’énergie recommandées, contrairement aux omnivores qui consomment trop de protéines, ce qui peut entraîner des désavantages pour la santé. Et, d’un point de vue plus global, il est significatif que les protéines animales soient souvent associées aux graisses saturées, alors que celles des plantes sont généralement associées aux fibres.
Il n’y a pas besoin de se soucier de combiner les protéines à chaque repas. Un menu végétalien varié, avec deux types de plantes ou plus par jour, fournit les protéines adéquates.
Une alimentation végétalienne bien menée assure une bonne santé et un développement normal pour les enfants végétaliens. Après le sevrage, les enfants doivent avoir un apport en énergie adéquat. Les parents végétaliens peuvent assurer cela en utilisant des légumineuses, céréales, noix et graines bien préparées, et de plus faibles quantités de fruits et de légumes, moins riches en énergie. Les cas de déficiences en protéines et en énergie chez des enfants végétaliens sont extrêmement rares.
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Végétarien & Végétalien LES PROTEINES (Médecines douces - Diététique, Alimentation)    -    Auteur : Maria - Canada


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