Spiritualité, Nouvel-Age - Spiritisme
synthese du spiritisme par Allan Kardec

synthese du spiritisme par Allan Kardec

Centre de doctrine et science spirites Lyonnais Allan Kardec





SYNTHESE DU SPIRITISME


LE TERME «SPIRITISME» ET SA DEFINITION


Ce terme est un néologisme, c’est-à-dire un mot inventé par Allan Kardec. Il en donne l’explication dans son introduction à l’étude de la doctrine spirite dans le «Livre des Esprits ».

Il dit : « Pour les choses nouvelles, il faut des mots nouveaux, ainsi le veut la clarté du langage pour éviter la confusion inséparable du sens multiple des mêmes termes. Les mots Spirituel, Spiritualiste, Spiritualisme ont une acceptation bien définie, leur en donner une nouvelle pour les appliquer à la doctrine des Esprits serait multiplier les causes déjà si nombreuses d’amphibologie (qui signifie double sens présenté pour une proposition).
En effet, le spiritualisme est l’opposé du matérialisme, quiconque croit avoir en soi autre chose que la matière est spiritualiste, mais il ne s’en suit pas qu’il croit à l’existence des Esprits ou à leurs communications avec le monde visible.
Au lieu des mots spirituel, spiritualisme, nous employons pour désigner une croyance ceux de Spirite et de Spiritisme dont la forme rappelle l’origine et le sens radical, et qui, par cela même ont l’avantage d’être parfaitement intelligibles, réservant au mot spiritualisme son acceptation propre. Nous disons donc que la doctrine Spirite ou le Spiritisme a pour principe les relations du monde matériel avec les Esprits ou êtres du monde invisible. Les adeptes du Spiritisme seront les Spirites.
Comme spécialité, le «Livre des Esprits » contient la doctrine Spirite, comme généralité, il se rattache à la doctrine spiritualiste dont il présente l’une des phases. « Telle est la raison pour laquelle, il porte en tête de son titre les mots : Philosophie Spiritualiste. »




PERMANENCE DU SPIRITISME DEPUIS LA NUIT DES TEMPS


Les phénomènes qui se produisirent en Amérique du Nord avec les sœurs Fox ne sont rien à comparer avec ceux révélés par l’étude de la Bible et les diverses religions disparues. Les faits et la doctrine a qui ce nom s’applique sont, au contraire, d’une date très lointaine et les divers lieux, les diverses nations qui les ont connus, leur ont donné toute sorte de noms différents.

Depuis les temps les plus anciens, on a la possibilité d’obtenir des contacts réels entre les hommes encore vivants et des êtres immatériels comme le sont les Esprits.
Par exemple chez les Brahmines indiens, la liturgie des temples a toujours eu et garde encore aujourd’hui l’évocation des morts et des divinités nationales. C’est surtout aux fakirs appartenant à une classe inférieure de la caste sacerdotale, qu’incombait la charge des pratiques nécessaires à cette évocation.

Chez les Egyptiens, le commerce avec les Esprits entrait pour une grande part dans les pratiques de l’initiation aux mystères, ainsi que celles du culte d’Isis et d’Orisis. Les prêtres et les devins étaient dépositaires des moyens qui permettaient d’entrer en rapport avec les êtres du monde invisible, c’est-à-dire les âmes des défunts. Ce sont probablement des médiums Chaldéens, qui venus en Egypte, initièrent les Egyptiens à ces notions et pratiques révélant plutôt de la nécromancie que du Spiritisme moderne.
Dans l’Ancien Testament, les chapitres VII et VIII de l’exode fournissent une attestation explicite des phénomènes obtenus par les Egyptiens notamment pour ce qui concerne les matérialisations.
Aaron, sur l’ordre de Moïse, en présence du Pharaon et d’une nombreuse suite de sa cour, transforme sa baguette en un serpent. Aussitôt, les mages du royaume accomplissent le même phénomène, mais le serpent d’Aaron dévore tous les autres (exode, VII, 11, 13). Puis le même Aaron, toujours en présence du Pharaon et de sa cour, transforme en sang les eaux du Nil. Cette fois, encore, les Egyptiens font la même chose, et le peuple, pour boire, se voit forcé de creuser de nouveaux puits (exode, VII, 20, 22, 24).
Peu de jours après, le peuple entier, depuis le Pharaon jusqu’au dernier de ses sujets, est infesté, par ordre d’Aaron, d’une invasion de grenouilles dégoûtantes. Une grande différence apparaît : Aaron peut ensuite réparer les dommages qu’il a commandés tandis que les sorciers se montrent impuissants à opposer une digue au fléau.

Quant aux Hébreux, les pratiques spirites étaient très répandues. L’évocation des désincarnés est mentionnée dans les livres saints. En plusieurs endroits de la Bible, les manifestations obtenues correspondent exactement aux phénomènes du Spiritisme moderne.
Nous pouvons lire dans le «Lévitique » (XX, 6) : « L’âme qui se sera adressée à des mages et à des sorciers, et qui aura eu commerce avec eux, je me détournerai d’elle et je la ferai périr au milieu de son peuple. » Nous trouvons plus loin (XX, 27) : « L’homme ou la femme qui aura en soi l’esprit pythonique ou de divination qu’il soit puni de mort ; qu’on le lapide, et que son sang retombe sur lui ! ».

C’est sur ces condamnations qu’il faut remettre à sa place la nature providentielle et sacrée du Spiritisme. Il va sans dire que les abus allaient bon train dans le contexte des évocations à outrance et vénales des médiums de l’époque, comme de nos jours.
Allan Kardec éclaircit ces interprétations du Spiritisme ancien en spécifiant qu’il ne faut pas provoquer les phénomènes médiumniques. Attendez-les ! C’est l’importante et magistrale distinction qu’il fait entre le sens des mots : « INVOQUER » et «EVOQUER ». Ces deux mots ne sont pas synonymes quoique ayant la même racine.


Invoquer : signifie appeler dans soi ou a son secours une puissance supérieure ou surnaturelle. On invoque Dieu par la pensée. Dans l’invocation, l’être auquel on s’adresse, vous entend.

Evoquer : C’est faire sortir du lieu où se trouve un Esprit pour venir à vous et manifester sa présence. Moïse défendait à juste titre d’évoquer les âmes des désincarnés. On sait que l’on ne peut déranger un Esprit, de même que ces derniers ne peuvent venir déranger un incarné sans encourir des désagréments lors de leurs incarnations successives.


Ces deux définitions, mises en exergue, sont fondamentales dans la saine pratique du Spiritisme codifié par Allan Kardec. A preuve, si nous prenons pour exemple la prière recommandée dans «L’Evangile selon le Spiritisme » au commencement des réunions spirites, nous lisons : « Nous prions le Seigneur Dieu tout puissant de nous envoyer de bons Esprits… » C’est une invocation, elle ne s’adresse pas à un Esprit particulier, mais à Dieu qui dans sa souveraineté désignera les Esprits devant intervenir au cours de la réunion qui doit toujours conserver un caractère sacré.


LA TROISIEME REVELATION


C’est en ce sens que le Spiritisme a été légitimé par Allan Kardec, Léon Denis et Gabriel Delanne. En clair, le Spiritisme n’a d’autre raison que l’amélioration des hommes en démontrant qu’il existe une énergie infinie, éternelle, qui vivifie le monde et qu’on appelle Dieu dans notre culture occidentale.
Dieu est l’âme, la raison consciente, la cause des causes de l’Univers et c’est par l’Univers, pour l’Univers que la Pensée Divine s’objective. Ce qui dans l’homme forme la conscience ou l’Esprit éveillé à la vie, c’est l’étincelle divine originelle de l’embryon psychique qui va se développer dans l’effusion de l’énergie éternelle incréée, intelligente, omnipotente et omnisciente.
L’évolution de l’Esprit s’effectue dans une série de passages dans la matière, en passant du minéral au végétal, puis à l’animal et au stade où nous sommes parvenus c’est-à-dire à l’homme. Mais là ne s’arrête pas l’évolution qui demeure continue et infinie, ainsi l’âme progresse par ses efforts, ses expériences et ses vertus. Les divers globes de l’espace lui servent de stations progressives.
L’Esprit s’unit au corps physique mortel au moyen du périsprit, qui est composé de la quintessence des éléments combinés des incarnations antérieures. Il évolue avec l’Esprit dont il est le support.

La révélation spirite démontre que tous les hommes ont la même origine et sont donc frères, et dès lors, solidaires comme les cellules d’un même organe. En conséquence, tout ce qui tend à contrarier la solidarité est négatif. Tout ce qui contribue à son développement va dans le sens de l’évolution individuelle et par suite, liée à l’évolution de toutes les humanités. La Terre n’est pas une planète évoluée, c’est un monde de transition, une espèce de purgatoire au sens catholique du mot. Le Spiritisme met l’accent sur un fait essentiel : nul ne peut conquérir son salut s’il ne travaille au salut de ses frères. Ce que nous sommes aujourd’hui, nous le récolterons demain.


Allan Kardec, Léon Denis, Gabriel Delanne sont les piliers du Spiritisme par lesquels s’est fondée la révélation spirite promise par le Maître de Galilée quant il a parlé du Consolateur ou du Paraclet qu’il enverrait en temps voulu à notre humanité. Ces trois êtres choisis par la Divinité ont eu la gloire d’accomplir une mission en assignant à la révélation spirite son véritable caractère à savoir : la preuve de notre immortalité et comment pratiquer une bonne et saine expérimentation spirite.




CARACTERE PHILOSOPHIQUE, SCIENTIFIQUE ET SPIRITUEL DE LA DOCTRINE SPIRITE


Cette trilogie indissoluble est nettement formulée dans la Revue Spirite de 1807, p 278, sous la signature d’Allan Kardec :
« Ce caractère ressort des conditions mêmes dans lesquelles elle a été faite, c’est en s’appuyant sur des faits, elle ne peut être qu’essentiellement progressive, comme toutes les sciences d’observation. Par son essence, elle contracte alliance avec la science, qui, étant l’exposé des lois de la nature, dans un certain ordre de faits, ne peut être contraire à la volonté de Dieu, l’auteur de ces lois.
Les découvertes de la science glorifient Dieu au lieu de l’abaisser, elles ne détruisent que ce que les hommes ont bâti sur les idées fausses qu’ils se sont faites de Dieu.
Le Spiritisme marchant avec le progrès, ne sera jamais débordé, parce que, si de nouvelles découvertes lui montraient qu’il est dans l’erreur, sur un point, il se modifierait sur ce point ; si une nouvelle vérité se révèle, il l’accepte. » ( ce qui détruit tout esprit dogmatique ou sectaire de la doctrine)

Dans la Revue Spirite de 1809, p 258, Allan Kardec donna la précision suivante :

« Le Spiritisme est une doctrine philosophique, qui a des conséquences religieuses comme toute philosophie spiritualiste, par delà même, il touche aux bases fondamentales de toutes les religions : Dieu, l’âme et la vie future, mais ce n’est pas une religion constituée, attendu qu’il n’a ni temple, ni culte, ni rite et que parmi ses adeptes aucun n’a reçu le titre de prêtre ou de grand prêtre. Ces qualifications sont une pure invention de la critique. On est spirite par cela seul qu’on sympathise avec les principes de la doctrine et qu’on y conforme sa conduite. C’est une opinion comme une autre que chacun doit avoir le droit de professer comme on a celui d’être Juif, Catholique, Protestant, Islamiste, Cartésien, Déiste ou Matérialiste.
Le Spiritisme proclame la liberté de conscience le droit du libre examen en matière de foi. Il combat néanmoins le principe de la foi aveugle imposant à l’homme l’abdication de son propre jugement. Il dit : « toute foi imposée est sans racine ». C’est pourquoi, il inscrit au nombre de ses maximes : « Il n’y a pas de foi inébranlable que celle qui peut regarder la raison face à face à tous les âges de l’humanité ».
Conséquent avec ses principes, le Spiritisme ne s’impose à personne, il s’accepte librement et par conviction. Il expose sa doctrine et reçoit ceux qui viennent à lui volontairement. Il ne fait aucun prosélytisme. Il ne cherche à détourner personne de ses convictions religieuses ; il ne s’adresse pas à ceux qui ont une foi et à qui cette foi suffit, mais à ceux qui, n’étant pas satisfaits de ce qu’on leur a donné cherchent quelque chose de mieux. »



LA MEDIUMNITE


Dans la Revue Spirite de 1864 à la page 78, Allan Kardec dit ceci :
« Mais ce n’est pas seulement contre la cupidité que les médiums doivent se tenir en garde ; comme il y en a dans tous les rangs de la société, la plupart sont au-dessus de cette tentation ; mais il est un danger bien autrement grand, parce que tous y sont exposés, c’est l’orgueil qui en perd le plus grand nombre ; c’est contre cet écueil que les plus grandes facultés viennent souvent se briser. Le désintéressement matériel est sans profit s’il n’est accompagné du désintéressement moral le plus complet. Humilité, dévouement, désintéressement et abnégation sont les qualités du médium aimé des bons Esprits. »

La médiumnité, quels que soient ses aspects, tient de sa qualité en raison de l’évolution morale des médiums, on peut dire que les qualités requises pour être entouré d’une façon sécurisante par les bons Esprits sont : la bonté, la bienveillance, la simplicité du cœur, l’amour du prochain, le détachement des choses matérielles. Les défauts qui les repoussent et ouvrent la porte aux Esprits inférieurs sont : l’orgueil sous toutes ses formes, l’égoïsme, l’envie, la jalousie, la haine, la cupidité, la sensualité, la luxure et toutes les passions par lesquelles l’homme s’attache à la matière.
Contrairement à des affirmations d’intention, notamment celles d’Yvonne Castellan dans son «Essai sur le Spiritisme » paru dans la collection «Que sais-je ? », les effets de la pratique spirite sur les médiums dignes de ce nom n’ont aucun effet négatif sur leur mental. Au contraire, ce sont les fluides bénéfiques des Esprits supérieurs qui leur donnent un charisme qui s’étendra sur tous ceux qui les approchent : conseils, consolations, encouragements à développer leur volonté, à agir dans le sens du beau, du bien, du juste seront leurs adages.
Dire que le médium est fragile car son rôle tient dans sa passivité est une contrevérité, en tous les cas, un signe d’ignorance. Prendre des cas particuliers pour en faire une généralité démontre une faiblesse dans le raisonnement par suite d’une étude peu approfondie du problème.
Le médium spirite est celui qui fondamentalement doit se perfectionner moralement, or ce perfectionnement ne peut se réaliser que par des exercices de volonté gradués mais constants. Lire chez Madame Castellan que le Spiritisme réalise une contre-éducation, affaiblit sa volonté et livre ses adeptes à toutes les fantaisies de l’inconscient automatique, démontre que cette dernière fait preuve d’une accablante ignorance. Elle ne cite et n’a vu que des cas d’obsessions sur des personnes ayant des facultés médiumniques mais sans aucune culture et enseignement spirite. Elle oublie de citer le nombre de possédés ou d’obsédés guéris dans les centres spirites, là où tous les traitements psychiatriques échouent, faute d’en déterminer la vraie cause.
Il est une responsabilité qu’enseigne le Spiritisme : c’est celle de rechercher et de pratiquer une permanente recherche de la Vérité. Dire que la réincarnation est fondamentale, ne signifie pas pour autant qu’il faille laisser s’entretenir une vanité naïve chez les impétrants du Spiritisme.
Douglas Home a bien souligné cette lacune chez certains adhérents à la doctrine :
«Une dame peut croire tout ce qu’elle voudra, qu’elle a été la compagne d’un empereur ou d’un roi dans une existence antérieure. Mais arrivent souvent une bonne demi-douzaine de dames également convaincues, qui soutiennent avoir été chacune la très chère épouse du même auguste personnage. Pour ma part, j’ai eu l’honneur de rencontrer au moins douze Marie-Antoinette, six ou sept Marie-Stuart, une foule de Saint-Louis et autres rois, une vingtaine d’Alexandre et de César… mais jamais un simple saint Jean. »




CONCLUSION


Le Spiritisme, en dépit de ses contempteurs, est une science et une philosophie parce qu’il prouve irréfutablement l’existence de l’âme, son immortalité, les rapports entre incarnés et désincarnés en se basant sur des faits précis, parfaitement établis, prouvés, expérimentés et contrôlés par des savants comme : Crookes, Wallace, Zoclner, Flammarion, Aksokoff, Gibier, Richet, Lombroso, Bozzano pour ne citer que ceux-là.
De nos jours de faits patents de la survie se présentent notamment par les phénomènes dénommés : « Transcommunication ».

Le Spiritisme est une philosophie spirituelle parce qu’il nous explique clairement le problème de l’existence, le passé, le présent et l’avenir de l’humanité ; il apporte une solution à toutes les grandes questions existentielles : l’existence de Dieu, l’immortalité de l’âme, la mort, la vie dans l’Au-delà et la préexistence, les récompenses et les punitions, la souffrance humaine ou les épreuves, les expiations terrestres, les inégalités d’avancement, d’intelligence, de moralité, de fortune, de classes sociales, de races ; les communications avec les désincarnés, les idées innées, la folie, les enfants prodiges, les phénomènes des maisons hantées, les médiumnités, la pluralité des existences, la réincarnation, la pluralité des mondes habités, etc.…

Le Spiritisme a donc pour conséquences immédiates : la ruine irrémédiable des doctrines matérialistes et des religions fanatiques ou dogmatiques, le rétablissement d’une foi basée sur la raison, le cœur, la science, la paix, la concorde, l’harmonie, la fraternité, la solidarité et l’amour dans les deux humanités terrestre et supraterrestre, la consolation dans les épreuves de la Vie, l’absurdité du suicide et du désespoir, enfin la régénération inévitable de l’individu et de la société.

Le Spiritisme, de par les communications émanant d’Esprits chargés de nous instruire, nous enseigne des règles morales pour toutes les situations de la vie ; il nous donne les moyens d’alléger et de guérir les souffrances morales et corporelles de nos semblables par la pratique de la médiumnité guérissante ; il nous montre comment nous pouvons accomplir notre perfectionnement physique, intellectuel et moral et atteindre ainsi un bonheur relatif, toujours plus grand, au fur et à mesure que nous faisons un pas dans la voie de la perfection.

Enfin, on retrouve les principes du Spiritisme, dans tous les enseignements de Jésus le Christ et dans toutes les religions antiques disparues.

Le Spiritisme permet de distinguer ce qu’il y a de vrai et de faux dans les religions.
Nous ne saurions mieux, avant de mettre un point final à cette synthèse, que de rappeler cette communication reçue le 15 avril 1860 à Marseille par l’intermédiaire du médium Brian Dorgeval (citée dans la bibliographie d’Allan Kardec d’Henri Sausse) et ayant pour titre :

« Avenir du Spiritisme »

« Le Spiritisme est appelé à jouer un rôle immense sur la Terre ; c’est lui qui reformera la législation si souvent contraires aux lois divines ; c’est lui qui rectifiera les erreurs de l’histoire ; c’est lui qui ramènera la religion du Christ devenue dans les mains des prêtres, un commerce et un vil trafic ; il instituera la véritable religion, la religion naturelle, celle qui part du cœur et va droit à Dieu, sans s’arrêter aux franges d’une soutane ou au marchepied d’un autel. Il n'éteindra jamais l’athéisme et le matérialiste auxquels certains hommes ont été poussés par les abus incessants de ceux qui se disent les ministres de Dieu, prêchent la charité avec une épée dans chaque main, sacrifient à leur ambition et à l’esprit de domination des droits les plus sacrés de l’humanité. »





synthese du spiritisme par Allan Kardec (Spiritualité, Nouvel-Age - Spiritisme)    -    Auteur : mélanie - Canada


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dernière mise à jour : 2006-10-07

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