Spiritualité, Nouvel-Age - Développement Personnel
Du singe à l'homme… puis de l'homme au surhomme ?

Au-delà de tout jargon savant (et notons cependant qu'un langage quelque peu technique devient nécessaire lorsqu'on aborde un certain niveau de précision), l'évolution est une notion qui met en perspective l'un des aspects les plus intéressants de notre existence physique. De quel aspect s'agit-il ? De la possibilité, et peut-être même de l'inéluctabilité, d'une élévation de nos capacités mentales. Certes, il existe en nous des choses infiniment plus intéressantes que notre mental. Mais néanmoins, notre mental n'est pas sans intérêt, et l'idée qu'il puisse atteindre des niveaux de « puissance » plus élevés, est une idée qu'il convient de regarder en face.


D'abord un peu d'humour (et comme c'est de l'humour, l'histoire prend quelques libertés avec les schémas évolutifs habituels)… Un jour, des élèves-dieux s'entraînèrent à créer de la vie sur différentes planètes. Ils utilisaient quelque chose qu'on pourrait appeler des « unités de conscience ». Ils commencèrent par créer des planctons (car en matière de création, il faut toujours commencer par la nourriture). A une partie des planctons, ils ajoutèrent 100 unités de conscience, et ces planctons devinrent de minuscules insectes des mers. Les élèves-dieux regardèrent le fruit de leur travail, et ils virent que c'était très bien. A une partie des minuscules insectes des mers, ils ajoutèrent 100 unités de conscience, et ces petits insectes devinrent des poissons. Les élèves-dieux contemplèrent le fruit de leurs efforts, et ils virent que c'était très bien.

En recevant 100 unités de conscience, une partie des poissons sortit de l'eau, et ces poissons devinrent des mollusques. Les élèves-dieux admirèrent leur travail, et ils virent que c'était très bien. Ils ajoutèrent 100 unités de conscience à une partie des mollusques, et ceux-ci devinrent des mammifères. Les élèves-dieux étaient toujours satisfaits. En ajoutant 100 unités de conscience à une partie des mammifères, ils purent créer des singes. Et c'était du très beau travail. La jubilation pouvait se lire sur tous les visages, et les élèves-dieux étaient extrêmement fiers et excités, car la prochaine étape c'était l'homme !

C'est donc avec une grande joie anticipée que les élèves-dieux ajoutèrent 100 unités de conscience à une partie des singes… mais ces singes devinrent des anges. Les élèves-dieux en furent très étonnés, car ils se seraient attendus à obtenir des hommes, et non des anges. Perplexes, ils allèrent trouver le maître-dieu pour lui exposer leur problème. « Hé ! maître-dieu, dirent-ils, comment faire pour créer l'homme ? ». Le maître-dieu leur répondit : « Oh ! ce n'est pas en ajoutant 100 unités de conscience au singe, que vous obtiendrez un homme. Ohé ! avez-vous donc oublié ce qui était écrit dans vos manuels de créateurs ? Hou ! la différence entre le singe et l'homme n'est pas de 100, elle est seulement de 1 unité ». Les élèves-dieux se souvinrent en effet de ce détail, et ils remercièrent le maître-dieu en disant : « Ah ! nous avons compris, il suffit donc d'ajouter 1 unité de conscience au singe ». Mais le maître-dieu rétorqua aussitôt : « Eh ! mais non, il ne faut pas ajouter, il faut retrancher ».

C'est presque de l'humour noir… mais quand on observe le désastreux impact de l'humanité sur l'écosystème planétaire, on peut se demander si l'homme est vraiment doté d'une plus grande conscience que les animaux. Mais revenons à l'évolution. Dans la notion de l'évolution, ce qui nous intéresse ce ne sont pas les aptitudes physiques ou bioénergétiques. D'ailleurs, du point de vue physique et bioénergétique, l'homme est loin d'être ce qui se fait de mieux sur la planète. Par exemple, une simple chauve-souris est capable d'émettre et de capter des ultrasons, et une telle aptitude est absente chez l'homme. Un simple ver de terre est capable de se reconstituer entièrement si on venait à le couper en deux, mais un homme serait bien embêté s'il venait à perdre un petit doigt. D'autres exemples ? Un gorille est de 10 à 20 fois plus fort qu'un homme. Une anguille est capable d'émettre des décharges électriques dépassant les 400 volts (pour comparaison, c'est du 220 volts qui sort de nos prises électriques). Le guépard peut courir à des vitesses dépassant les 120 km/h , alors que le champion humain du 100 mètres ne dépasse pas les 37 km/h . De simples insectes sont capables d'émettre de la lumière, et un simple oiseau, grâce à ses ailes, a un pouvoir de déplacement infiniment supérieur à celui d'un homme… Donc, du point de vue physique et bioénergétique, l'homme est très inférieur à beaucoup d'animaux. Sans tous ces artifices technologiques, l'homme serait l'une des créatures les plus faibles et les plus vulnérables de la planète.

Nous avons un corps… et un cerveau. Et une partie de notre cerveau constitue ce que nous pouvons appeler le mental. Bien entendu, nous envisageons ici les choses sous un angle uniquement matérialiste, et cela est suffisant pour les besoins de notre propos. Qu'est-ce que le mental ? On peut dire que c'est une structure neuroénergétique (les neurones utilisent et déploient de l'énergie, d'où le terme « neuroénergétique »)… c'est donc une structure neuroénergétique qui a le pouvoir de réaliser certains types d'activités : des activités intellectuelles (comme par exemple ce que vous êtes en train de faire en lisant cet article), des activités émotionnelles ( comme par exemple lorsque vous riez en lisant une histoire drôle, ou lorsque vous pleurez en regardant un film émouvant), des activités psychobiologiques (comme lorsqu'une frayeur accélère votre rythme cardiaque, ou lorsque l'exultation dilate vos pupilles)… Mais les aptitudes du mental ne se limitent pas aux seules activités de types intellectuel, émotionnel et psychobiologique. Le mental est également capable d'activités psychoénergétiques. Qu'est-ce qu'une activité psychoénergétique ? La structure neuroénergétique appelée « le mental », est capable d'émettre des ondes électromagnétiques (car l'activité au sein des neurones est une activité électrochimique, et tout déplacement de charge électrique crée un champ électromagnétique, et toute oscillation de charge électrique crée des pulsations électromagnétiques). Peut-être même que le mental est capable d'émettre et de recevoir des types de rayonnements énergétiques autres que les seuls rayonnements électromagnétiques. Emettre ou recevoir des rayonnements énergétiques avec le mental, c'est cela une activité psychoénergétique.

Quand on envisage l'évolution, et quand on place l'homme au-dessus des animaux, il ne s'agit ni d'une supériorité physique, ni d'une supériorité bioénergétique, mais d'une supériorité mentale. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que le mental de l'homme a un niveau de puissance énergétique plus élevé. Cette puissance s'exprime dans les activités intellectuelles, émotionnelles, etc… Et en dépit de la diversité des activités que peut mener le mental, on peut bel et bien définir un paramètre sous-jacent : la puissance énergétique du mental. Mais revenons un instant sur la notion générale d'évolution. Les êtres vivants peuvent connaître différents types d'évolutions. Il existe une évolution physique ou bioénergétique, qui consiste dans la transformation des caractéristiques physiques des êtres vivants. C'est par exemple ce qui s'est passé quand certains dinosaures sont devenus des oiseaux, en développant des ailes. C'est aussi par exemple ce qui s'est passé quand certains poissons sont sortis de l'eau et ont acquis des pattes et des poumons… devenant ainsi des animaux terrestres. L'évolution physique ou bioénergétique apporte des modifications dans le cerveau, mais pas nécessairement dans cette partie du cerveau qui constitue le mental. A côté de l'évolution physique ou bioénergétique, il existe une évolution que l'on pourrait qualifier de mentale. Mais pour ne pas créer de confusion avec le développement des cultures et des mentalités, nous préférons user de l'expression « évolution neuromentale ».

Portons notre attention sur le passage du singe à l'homme. Manifestement, certains singes sont devenus des hommes. Mis à part les changements physiques que ce passage a suscités, il y a eu un saut neuromental. C'est-à-dire qu'il y a eu un accroissement de la puissance énergétique du mental, à travers l'apparition d'une nouvelle structure neuronale dans le mental, et à travers l'accroissement de la densité et de la complexité neuronales du mental. Le passage du singe à l'homme est ce que nous pouvons appeler une « ascension évolutive ». Tandis qu'il n'y a pas nécessairement de notion d'ascension évolutive dans le passage du mammouth à l'éléphant, ce serait plutôt une « variation évolutive ». Il n'y a ascension évolutive que lorsqu'il y a accroissement de la puissance mentale.

Toute forme d'évolution implique des changements dans l'ADN. Le passage du singe à l'homme a nécessité des changements génétiques infimes, puisque la différence génétique entre l'homme et le singe est de 1% seulement. Cela signifie que l'ADN du singe est à 99% similaire à l'ADN de l'homme. Qu'est-ce qui a fait que certains mammouths sont devenus des éléphants, et qu'est-ce qui a fait que certains singes sont devenus des hommes ? En d'autres termes, quels sont les facteurs qui ont influencé l'ADN afin de susciter une variation ou une ascension évolutives ? D'une manière générale, l'ADN peut être influencé par deux grands types de facteurs : des substances chimiques (dont des substances radioactives), et des rayonnements énergétiques (comme par exemple des ondes électromagnétiques)… Mais il faut ajouter d'autres facteurs significatifs à cette liste non-exhaustive : les erreurs de réplication naturelles dans l'ADN, et l'influence des activités énergétiques cérébrales sur les cellules de l'organisme (on peut parler de facteur psychobiologique).

Afin d'en avoir une vision relativement synthétique, nous pouvons proposer un petit tableau.

Facteurs capables d'influencer l'ADN Des substances chimiques (dont des substances radioactives)

Les rayonnements énergétiques

Des erreurs spontanées dans le processus de réplication de l'ADN

Des processus énergétiques cérébraux (dont des activités du mental)

Des opérations scientifiques de manipulations génétiques


Hormis le facteur des opérations génétiques, qui est très récent, les différents facteurs évolutifs sont à l'œuvre sur Terre depuis toujours. Bien entendu, toute modification dans l'ADN n'entraîne pas une véritable évolution physique ou mentale. La plupart des mutations génétiques donnent naissance à des individus « défectueux ». En d'autres termes, la majorité des mutations génétiques consiste en des mutations pathologiques. Vous savez, quand le vent souffle fort sur de fragiles cabanes en bois, il est très rare qu'il en résulte un chalet. Néanmoins, l'apparition d'un chalet par l'effet d'un ouragan sur des cabanes en bois, n'est pas une chose strictement impossible. Ou plutôt, pour donner une image moins déroutante, il n'est pas rare que l'action du vent sur les sables du désert, produise des motifs dignes d'une véritable œuvre d'art. En un sens, c'est un peu ce qui se passe dans le domaine des mutations génétiques. Certaines mutations génétiques sont saines, et elles conduisent à l'apparition d'individus différents, voire supérieurs, du point de vue neuromental, à l'espèce dont ils sont issus.

Comme le dirait le slogan d'un film de superhéros : « la mutation génétique est la clef de l'évolution ». Or, il existe dans notre environnement, et au-dedans de nous-mêmes, des facteurs susceptibles de produire des mutations génétiques. Nous pouvons souligner le caractère particulier de deux d'entre eux : les rayonnements énergétiques, et les processus énergétiques cérébraux. Un rayonnement énergétique, cela peut être des rayons cosmiques qui émanent de l'espace lointain et qui traversent la Terre , et cela peut aussi être des rayons ultraviolets qui émanent de notre étoile et qui traversent les couches de l'atmosphère presque sans altération. La rencontre entre ces ondes ou ces particules énergétiques, et l'ADN, peut donc provoquer des mutations génétiques. Est-ce que ces mutations sont nécessairement aléatoires ? Pas forcément. Un rayonnement est caractérisé par une vitesse, une intensité, une longueur d'onde, une ou plusieurs charges énergétiques, etc… On peut résumer les choses en disant qu'un rayonnement énergétique possède une sorte de schéma ou de signature énergétique. Pour prendre une image : les ondes électromagnétiques émises pour la chaîne TF1 ont une signature énergétique différente de celles émises pour la chaîne M6, et c'est grâce à cette différence de signature énergétique que votre téléviseur est capable de vous servir les deux chaînes sur des canaux distincts. Nous pouvons encore prendre une autre image, un peu plus proche de ce que nous voulons dire. Quand vous appuyez sur un bouton de votre télécommande, le petit appareil émet des ondes électromagnétiques. Pour chaque bouton, il y a une longueur d'onde spécifique. Et selon la longueur d'onde, le poste de télévision va réagir de telle ou telle manière, et exécuter telle ou telle action. De manière analogue, selon le schéma énergétique du rayonnement qui l'affecte, l'ADN va produire telle ou telle mutation.

En d'autres termes, les mutations génétiques induites par des rayonnements énergétiques ne sont pas nécessairement aléatoires. Il peut exister une certaine corrélation entre le schéma énergétique du rayonnement, et le type de mutation génétique induite. Cela n'empêche pas qu'un rayonnement énergétique puisse produire des mutations génétiques accidentelles et sans corrélation avec son schéma énergétique. C'est par exemple comme ce qui se passe lorsque vous exposez votre téléviseur à un flux électromagnétique extrêmement intense : des composants sont dégradés ou détériorés, et les réactions ne sont pas vraiment comparables à ce qui se passe lorsque le téléviseur répond aux ondes émises par une télécommande. Retenons simplement que, en fonction de leurs schémas énergétiques, des rayonnements énergétiques peuvent induire des mutations génétiques spécifiques. Les implications d'une telle idée sont immenses, car cela voudrait dire par exemple que des rayons énergétiques auraient pu être émis depuis une autre galaxie, en portant dans leur schéma énergétique les caractéristiques nécessaires pour faire muter des singes et en faire des hommes.

Le facteur représenté par les processus énergétiques cérébraux, est encore plus extraordinaire. Ce facteur joue sur la relation « corps-esprit », une manière de désigner le champ d'activité psychobiologique. En gros : ce qui se passe dans la tête a une influence sur l'organisme. Vous concéderez que la plupart des créatures vivantes ont une tête, et dans cette tête, un cerveau. L'influence de la « tête » sur le « corps » est fonction de la nature et de l'intensité de ce qui se passe dans la tête. Et ce que nous disons, c'est qu'il existe une influence de la tête, sur l'ADN. A première vue, rien de bien spectaculaire. Mais certaines choses n'ont pas besoin d'être spectaculaires pour être importantes. En partant de l'influence de la tête sur l'ADN, on peut donner une vision très particulière des ascensions et des variations évolutives. Par exemple, comment des dinosaures seraient-ils devenus des oiseaux ? Eh bien, cela aurait pu se faire de la manière suivante : des générations de dinosaures ont dû regarder le ciel en nourrissant en eux le désir de voler, et ce désir est devenu, au fil du temps, une vibration cérébrale tellement intense qu'elle a fini par provoquer dans l'ADN de certains dinosaures, la mutation génétique qui allait les transformer en oiseaux. Cette idée est évidemment étonnante pour certains d'entre vous, mais elle est tout à fait envisageable. Les phénomènes de somatisation, qu'ils soient négatifs comme les maladies d'origine psychosomatique, qu'ils soient simplement exotiques comme l'apparition des stigmates sur le corps d'un religieux, ou qu'ils soient positifs comme le bon impact du mental optimiste d'un sportif sur ses performances physiques… les phénomènes de somatisation sont simplement l'aspect le plus évident et le mieux observable de l'influence de la tête sur le corps. Il n'est pas impossible que cette influence puisse s'étendre jusqu'aux échelles les plus infimes de l'organisme, c'est-à-dire l'échelle de l'ADN…

Comment certains singes sont-ils devenus des hommes ? Peut-être en bénéficiant d'une activité propice des rayonnements cosmiques. Peut-être que des générations de singes ont nourri le désir profond de transcender les limites de leur propre condition de singes, et ce désir collectif a suscité la mutation génétique spécifique qui a transformé certains singes en hommes. Peu importe comment ce désir s'est exprimé et a mûri dans le substrat psychique collectif des singes. Peut-être que certains singes se contentaient de rester immobiles dans les branches d'un arbre, et de contempler l'horizon lointain avec le sourd désir d'en pénétrer le mystère… Peut-être que d'autres singes regardaient les étoiles, avec le même désir d'en percer le mystère… Peut-être même qu'il y avait des singes qui s'adossaient au pied d'un arbre, fermaient les yeux, et essayaient de se hisser intérieurement au-delà de leur état de singe… Peu importe comment ce désir s'exprimait, on peut dire qu'il s'agissait d'un pur désir d'élévation, et que ce désir n'a certainement jamais pris la forme d'une cogitation philosophique ou d'une analyse intellectuelle. C'était un désir pur, une pure vibration psychique sans langage et sans image. Et des singes ont pu muter jusqu'à l'état d'homme, parce que ces singes ont pris le temps de se concentrer sur le pur désir d'élévation. Chaque singe de la génération suivante qui méditait sur l'élévation, a bénéficié de la vibration collective de tous les singes des générations antérieures qui ont fait la même méditation. Et c'est parce que cette même vibration psychique a été nourrie par plusieurs générations, qu'un jour des singes animés du même désir d'élévation ont pu devenir des hommes.



Quand on réalise qu'un jour des singes sont devenus des hommes, et quand on comprend que tous les facteurs qui ont suscité cette ascension évolutive sont toujours en activité (même s'il y a des phases d'accalmies), alors on se rend aisément compte que l'idée que des hommes puissent évoluer vers un stade supérieur, est une idée éminemment sérieuse et réellement envisageable. Par rapport au singe, l'homme est un sursinge. Donc certains singes sont devenus des sursinges. De la même manière que des singes sont devenus des sursinges, des hommes peuvent aussi devenir des surhommes. Que sera le surhomme ? Il n'aura pas nécessairement un aspect physique différent de celui de l'homme. Ce qui le caractérisera, puisque nous parlons d'ascension évolutive, c'est son niveau de puissance énergétique mentale. Par rapport au niveau mental d'un singe, la puissance mentale d'un homme relève de l'impossible ! Et c'est ainsi que sera la puissance mentale d'un surhomme par rapport au niveau mental d'un homme. Le surhomme pourrait avoir une puissance neuroénergétique suffisante pour utiliser couramment et avec une maîtrise aussi parfaite que naturelle, des aptitudes comme la télépathie, la psychokinésie, la projection psychique, et peut-être même la lévitation. Quant à ses capacités de compréhension, elles pourraient prendre la forme d'une sorte de super-intuition, c'est-à-dire la capacité de connaître directement ce que l'on désire connaître, avec le détail et la complexité voulus, par la simple volonté de savoir, sans passer par le cheminement linéaire du raisonnement.

Paraphrasons les termes de notre histoire du début avec les élèves-dieux (les unités de conscience), et parlons d'unités neuroénergétiques. Sur une échelle tout à fait arbitraire, mais utilisée seulement pour les besoins de notre propos, disons qu'un mouton a par exemple un niveau mental de 10 unités neuroénergétiques. Un singe aurait un niveau mental de 20. Et un homme aurait un niveau mental de 30. Certains hommes auraient des niveaux mentaux plus ou moins supérieurs, et plus ou moins inférieurs à 30… mais il s'agirait de variations dans le domaine des décimales. Par exemple, certains « surdoués » (et on peut être surdoué selon des profils intellectuels, technicistes ou artistiques) peuvent avoir un niveau mental de 30.5, alors que certains « déficients » peuvent avoir un niveau mental de 29.5… Un écart de 00.5 entre deux personnes peut laisser l'impression d'un abîme « mental » incommensurable, alors qu'il s'agit d'un petit écart qui demeure strictement à l'intérieur du champ humain. Devant le véritable surhomme, le plus brillant des surdoués humains n'est pas grand'chose. Et on ne peut parler de surhomme que lorsque le niveau mental est au minimum de 40 unités neuroénergétiques.

Examinons un peu le processus spécifique du passage d'une espèce donnée, à une espèce supérieure. Quand nous disons que des singes sont devenus des hommes, que disons-nous exactement ? Nous disons deux choses. D'une part, nous disons que des individus-singes ont vu leur ADN muter, et se sont effectivement transformés en individus-hommes. D'autre part, nous disons que des parents singes ont donné naissance à des bébés humains. Dans le premier cas, la mutation a transformé directement l'individu. Dans le second cas, la mutation a seulement transformé les cellules de la reproduction… Le processus de passage comporte ainsi : la transformation des individus (ils sont nés singes, et ils sont devenus des hommes), et la naissance des mutants (ils sont nés hommes, de parents singes). Il y a donc des « mutants par acquis », et des « mutants par naissance ». La catégorie des « mutants par acquis » est sans doute celle qui peut nous interpeller le plus, car il s'agit de dire qu'en tant qu'individus, nous pouvons muter et devenir des surhommes. Il ne s'agit pas seulement d'espérer être les parents d'un enfant qui serait un surhomme, il s'agit d'envisager l'idée que nous pouvons, nous-mêmes, devenir des surhommes. C'est là une possibilité extraordinaire, mais pas impossible à concrétiser. On peut même dire que le dessein de muter vers l'état de surhomme, est un dessein bien plus intéressant que la plupart des buts que la société humaine propose. La société humaine désire rester humaine, et pour cette raison elle ne déroulera jamais un tapis rouge à celui qui veut muter vers le surhomme.




Du singe à l'homme… puis de l'homme au surhomme ? (Spiritualité, Nouvel-Age - Développement Personnel)    -    Auteur : carole - France


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dernière mise à jour : 2006-09-20

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