Spiritualité, Nouvel-Age - Chakras,Energies
L'univers et tout ce qui le constitue est, dans son essence, "esprit" et "énergie"

il doit être infini dans l'espace et éternel dans le temps. L'esprit pénètre l'énergie, la modèle, la transforme, suivant une idée, un plan, un équilibre, révélant des forces et une intelligence illimitées infinies. Rien ne se perd, rien ne se crée dans l'univers, tout renaît, tout se transforme, tout s'équilibre, tout est en mouvement ; l'évolution est la vie divine même, et la nôtre par conséquent. L'énergie ainsi mise en action, en mouvements perpétuels, est susceptible de transformations sous des aspects tombant sous nos sens ; ou au contraire imperceptibles, elle se conserve néanmoins ; elle prend sous la forme "matière" un caractère de stabilité apparente. La matière, énergie concentrée en particules et en atomes, représente la vie au stade initial de l’esprit individualisé.
La forme embryonnaire de l'esprit individualisé, sa croissance progressive, gestation spirituelle, se poursuit par absorption de la matière énergie, sous les innombrables espèces, à travers tous les échelons de la vie organique. Les passages dans la matière, la réincarnation, est donc une loi générale, et non une particularité humaine. La vie de l'esprit individualisé, dans la matière, est une phase indispensable à la progression de cet esprit, mais elle n'est pas essentielle; l'être peut prétendre à une vie de moins en moins matérielle.
Lorsque l'être vivant, esprit individualisé, s'incorpore sur terre, son périsprit se matérialise selon l'aspect physique du globe, en attirant une colonie innombrable de cellules de la nature matérielle de la terre. Le code génétique de l'espèce dans laquelle s'incorpore l'être, est de nature spirituelle, inscrit dans le périsprit ; il est modifié dans la vie spirituelle, par les soins de la hiérarchie compétente, pour passer d'une espèce dans la suivante immédiatement supérieure dans la ligne de l'évolution.
L'homme est un esprit immortel, cellule divine ayant développé une âme, revêtue d'un corps spirituel dénommé périsprit archétype de l’être et centre énergétique de toutes ses forces vitales. On peut déduire que l'homme est constitué des attributs divins esprit, énergie... que la cellule est à l'homme, ce que l'homme est à Dieu. L'intellect humain ayant atteint l'état de conscience, doit faire effort afin de s'adapter à la notion d'appartenance à la conscience universelle, à celle d'infini pour se préparer au milieu qui sera le sien, lorsque le développement de son esprit le dispensera des expériences terrestres.




QUE SOMMES NOUS ?
D'OU VENONS NOUS ?
OU ALLONS NOUS ?


L'esprit n’arrive point à recevoir l'illumination divine qui lui donne, en même temps le litre arbitre et la conscience, la notion de ses hautes destinées, sans avoir passé par la série divinement fatale des êtres inférieurs, parmi lesquels s'élabore lentement l’œuvre de son individualité.
Allan Kardec, la Genèse, chap. VI - 19

Dans le premier chapitre de la Genèse publiée en 1868 et sous le titre de "Caractère de la révélation spirite" notre maître Allan Kardec a écrit: "Le spiritisme marchant avec le progrès, ne sera jamais débordé, parce que, si de nouvelles découvertes lui démontraient qu'il est dans l'erreur sur un point, il se modifierait sur ce point ; si une nouvelle vérité se révèle, il l’accepte."
Par cette déclaration complétée par la suivante : "Le spiritisme et la science se complètent l’un et l’autre", Allan Kardec débarrassait le spiritisme de tout risque de dogmatisme, responsable de la caducité menaçant les religions. Les découvertes sont le fruit de la recherche et du travail de l'intellect humain ; la révélation est un apport de connaissance spirituelle, en rapport au développement intellectuel de l'homme. Depuis le départ d'Allan Kardec en 1869, aucune découverte n'est venue démontrer une erreur sur un point de la doctrine spirite. Par contre, la découverte de l'énergie nucléaire, dans la fusion et la fission atomiques, a révélé l'erreur de la théorie des corps simples et de la stabilité de la matière.

En dépit des moyens mis en œuvre pour dissocier les ultimes particules atomiques, la physique nucléaire n'est pas encore parvenue à mettre en évidence l'essence même de la matière, l’énergie, dont les effets énormes démontrent la présence universelle dans les forces de la vie, comme dans les choses concrètes. La construction universelle à partir d'une force unique, l'énergie, est donc davantage qu'une hypothèse scientifique. La matière est un moment de la transformation et de la manipulation de l'énergie, par une volonté et une puissance, dont l'énergie énorme libérée par l'évanouissement de quelques grammes de matière, nous en donne une idée toute relative, mais néanmoins écrasante, défiant tout calcul si nous tentons de la transposer à l'échelle des mondes !
Ce qui est désigné comme « vide interstellaire » que l'absence de choses perceptibles par nos moyens, mais la nature "a horreur du vide". Les observations astronomiques permettent de plus en plus de déceler des éléments tels que des amas de gaz, d'hydrogène en particulier, d'atmosphère raréfiée, de nuages de matière cosmique non encore régulier de forme ou déjà de forme lenticulaire elliptique de galaxie, ainsi que des nébuleuses et des mondes en formation. L'univers qui ne connaît ni espace ni temps, serait pour nos sens différenciés et limités, un désert dont nous n'aurions pas même conscience, s'il n'était parsemé d'objets en nombre apparemment illimité, se mouvant dans un fluide emplissant l'espace infini, l'hypothétique "éther" c'est à dire l'énergie. Parmi ces objets du cosmos se trouve notre propre terre et le système planétaire, stellaire et galactique auquel elle appartient ; le tout constitué de matière, localisée dans une portion délimitée de l'espace infini...
Là s'arrête la notion de l'infini de l'espace, ainsi que du temps car nous savons que la matière est soumise à la durée, qu'elle présente un aspect instable et transitoire, qu'elle peut disparaître, qu'elle est donc apparue à un moment donné. L'aspect variable de ces localisations de matière indique que leur état varie en fonction de leur âge et de leur rôle dans l'univers. Il y a donc naissance et mort des corps célestes, il y a une évolution, une activité, une certaine forme de vie.
Il y a eu naissance... mais y a-t-il création ? N'est ce pas le résultat d'une loi d'équilibre régissant de toute éternité, les mouvements du fluide énergie cosmique présent dans toute formation se présentant sous les différents états de la matière ?...
L’épuisement progressif et la disparition d'un système cosmique déterminé, correspondraient à la formation et l'épanouissement d'un système nouveau pour une durée déterminée. Cette hypothèse semble convenir à la notion d'un univers éternel, ainsi qu'aux lois de transformation et de conservation de l'énergie ; elle rend peu crédible le fameux big-bang d'inspiration mécaniste.
Les localisations délimitées de matière dans l'espace infini ont donc une durée. Elles sont régies durant leur vie par des lois et soumises à des forces particulières à leurs caractéristiques constitutives de mouvement de masse, de propriétés ; conditions influant inévitablement sur les êtres gravitant avec ces amas de matière. C'est ainsi par exemple, que nos sensations habituelles et nos équilibres relèvent d'une notion de surface, c'est à dire de deux dimensions ; ou encore de volume ou trois dimensions, de bas et de haut de grand et de petit, de masse, d'attraction, de forces et de lois dont la localisation de matière, la planète est seule responsable. Les phénomènes qui pourront apparaître dans ce milieu, en dehors même de l'action des êtres qui l'habitent, milieu mouvant et transitoire, seront propres à la nature et aux conditions de ce milieu appelé à se modifier, à évoluer; et c’est ce qui se passe...
Nos séjours en nombre considérable, en incarnation sur notre planète ; ainsi que ceux en nombre non moins considérable à l'état de désincarnés, dans le voisinage planétaire, avant que notre évolution nous permette d'atteindre les sphères plus élevées, établissent dans notre périsprit et la mémoire subconsciente, des réflexes, des automatismes de jugement, de réaction, de pensée que la vie de la matière entraîne. Il nous faut dès que possible réagir et préparer notre esprit à la vie libre et épurée de l'espace, où les relations et les jalonnements sont ceux de la pensée, les vitesses bien supérieures à celle de la lumière ; en outre la lumière que nous connaissons dans notre système solaire se trouve réduite à un simple effet vibratoire dans la vie d'un monde sans ombre ni obscurité, où la lumière est immanente.

L'univers infini, loin d'être un désert est le théâtre sans limites de mouvements de groupes de masses énormes, en perpétuel mouvement de rotation et de translation. L’espace universel est sillonné de lignes de force, d'attraction, de relation, d'équilibre, si bien qu'en tout lieu, tout être ou objet est en relation consciente ou non, avec le tout dans des conditions de précision et de rapidité que nous aurions peine à imaginer. Dans la suite des plages de fréquences de vibrations connues, il y a place pour un nombre infiniment plus grand de plages inconnues, la propagation de ces ondes, comme celle de la lumière, nécessite un agent de transmission à travers l'univers et qui le remplit ; qu'on le désigne sous le nom d'éther ou celui d'énergie. Paul Valéry a parlé "d'éther en tant qu'espace ondulatoire".
Rien n'est statique, tout vit, tout est en mouvement et l'océan d'énergie qu'est l'univers, ondule au rythme divin d'une longueur d'onde infinie. L'énergie est la force de Dieu partout présente, de laquelle émanent les variantes de cette force, polarisées par le mouvement, associées en particules sous la puissance et la volonté divines pour donner les atomes les plus simples, tels l'hydrogène, puis par réactions, associations, combinaisons, échauffement, fusion, les atomes plus lourds et les molécules ; à la faveur de lois précises immuables, de conditions, de milieux, d'affinité et de valences chimiques. Le mouvement universel est perceptible dans les vitesses de rotation des constituants de l'atome aussi bien que dans celles des astres et des galaxies. Ce mouvement universel a fait penser à "un univers en expansion" ou à la dispersion ou "la fuite des galaxies" ; alors que dans le mouvement universel, elles ne font que dépasser la portée de nos perceptions.
La matière telle que nous la connaissons sur notre globe de lourde densité, présente plusieurs états définis en tant que solide, liquide ou gazeux ; il en existe d'autres dans la nature, ou produits par l'homme, dans lesquels la matière libère une quantité plus ou moins grande d'énergie, calorifique, lumineuse ou radiante, selon la manière dont nous la percevons ; cela se produit également dans certaines réactions chimiques produisant en outre de l'énergie sous la forme électrique.
L'atomistique par ses recherches, compte bien parvenir à désintégrer totalement les particules atomiques et à libérer l'énergie, fluide énergétique premier, concentré sous la matière grâce aux vitesses énormes polarisantes, génératrices de variétés considérables de caractéristiques, d'affinités, d'attraction ou répulsion, d'une force de cohésion inteme atomique ou moléculaire.
Dans cet aperçu de l'action divine, le merveilleux réside dans le fait que tous les mondes ainsi construits obéissent à un ordre mathématique rigoureux ; et, 1'ignorance fait parfois croire à l'homme au hasard et à la force aveugle ! La merveille est qu'il ne s'agit pas d'un ordre "mécaniste" ; cet ensemble infini en mouvement perpétuel, dénote une direction, un plan, une intelligence à la mesure de l'oeuvre, c'est-à-dire infinis, dans laquelle, l'énergie dans une infinité d'états, emplissant tout l'univers, constituant toute la création, apparaît comme la force d’action divine !

La consistance de la matière terrestre impose aux êtres vivant dans ce milieu, d'être adaptés à cet état de la matière, dans leur constitution propre, qu'il s'agisse de leurs moyens d'action ou de leur alimentation en énergie.
Pour ce qui concerne l'alimentation, la matière minérale doit être rendue assimilable par les plantes, les animaux et les hommes grâce à l'intervention d'êtres microscopiques, les ferments, les microbes, les micro-organismes, formant le règne essentiel sans lequel aucun des autres règnes végétal, animal, humain, ne pouwait vivre.
C'est Pasteur qui a ouvert à la science, l'étude de l'infiniment petit. L'infiniment petit qui nourrit le "grand" en lui préparant les matériaux.
Les matériaux sont les minéraux que l'action mécanique de la pesanteur et des conditions météoriques, a broyés pour être assimilés par les micro-organismes, à la faveur de l'humidité et de la chaleur. C'est ainsi que débute la chaîne alimentaire, partie du règne minéral à travers les règnes végétal et animal, pour aboutir au règne humain.
La vie sur terre dépend de l'intervention du règne corpusculaire qui vitalise la matière inerte de l'atome énergie, le plus souvent combiné en molécules, du règne minéral.

Une remarque s'impose à propos de l'expression "matière inerte". L'atome ou la molécule minérale n'a pas la propriété d'être directement assimilable, cependant il n'est inerte qu'en apparence. On sait qu'il est constitué de particules associées et équilibrées par des forces de cohésion intra-atomiques puissantes, animées de rotations très rapides, révélant une énergie énorme en mouvement ; or, le mouvement est l'effet de la vie, la vie à son départ manifestant en rythmes précis, l'idée, l'intelligence, l'esprit en action.
La matière minérale de notre terre, composée d'atomes et de moécules d'énergie condensée, peut être désignée sous le nom de matière énergie, mais elle contient déjà la vie qui sera rendue compatible avec celle des êtres vivants des règnes terrestres grâce à son passage par le règne corpusculaire.
On distingue pour les besoins du langage humain, la matière dite vivante prise dans sa constitution organique, de celle dite du règne minéral ; il s'agit néanmoins de pure convention car on ne peut séparer le couple vie énergie c'est-à-dire l'esprit de la force créatrice.

Une des meilleures références sur la vie dans l'atome est donnée par les enseignements transmis au médium Jeanne Laval par l'esprit Symbole qui se manifesta de 1919 à 1937. Selon les termes des communications : “Le rayon divin, émanation des sources divines, c’est le spermatozoïde bizarre de l’éternité.” et en langage poétique :

“Le mystère charnel n’est que la lourde image
De la conception étincelante et sage.
Toute l’éternité repose sur l’atome…
Qu’il rêve dans l’azur, qu’il palpite dans l’homme.”

“Oui, l’éther est Dieu, dit-il, et nous sommes tous des parcelles microscopiques de cet immense tout ! Le principe divin est dans l’atome et c’est lui qui explique tout… Pasteur, Hugo, Kant, la science, la poésie, tout cela est dans la matière en germe… L’évolution explique tout. Dès que l’esprit, même à l’état embryonnaire dans l’atome, lui-même venu du rayon, se révèle en puissance il asservit la matière, la forme…pour un échange permanent de forces énergétiques diverses.”
A ce stade,nous trouvons l'atome esprit embryonnaire incorporé dans la matière en formation, dans le règne minéral, sujet à des transformations dues aux températures extrêmes, aux fusions, aux combinaisons chimiques et physiques, aux chocs, à l'érosion, aux dilutions, c'est l’échange permanent de forces énergétiques diverses de Symbole cité à-dessus.
Mais, la poussée évolutive se poursuit ; l'atome se dégage peu à peu de la masse minérale, matière énergie inorganique, il devient terre nourricière dont les sels sont absorbés par le monde mystérieux des micro-organismes. Nous rencontrons la présence de ce monde dans tous les phénomènes vitaux ; nos propres cellules en font partie.
C'est à ce stade vraisemblablement que l'atome devenu embryon spirituel complexe, devient sous la forme cellulaire, ce que l'on peut dénommer "une monade".
Avant que la doctrine spirite et le mot de spiritisme aient pu être portés à la connaissance de l'humanité par Allan Kardec, le mot "monade" était utilisé par des spiritualistes inspirés, pour désigner l'origine de l'être.
Utilisant la loi d'analogie si utile à l'accès à la connaissance, nous pouvons avancer que la monade serait à notre être spirituel, ce que l'embryon est à notre corps physique. En effet, toute la vie organique : plante, animal, homme, a son origine physique, embryonnaire ainsi que l’esprit, dans un germe réunissant toutes les potentialités de l'être complet.
Nous retrouvons le mot "monade" avec sa signification dans des documents de valeur, transmis du monde spirite.
La monade dans l'oeuvre énorme de Symbole est propulsée à travers les cycles d'évolution de durée à l'échelle de l'évolution planétaire dans le but de l'acheminer de l’inconscience à la conscience, dans le mouvement évolution universel.
La monade inconsciente est ainsi sortie du règne minéral atomique pour entrer par absorption dans le règne corpusculaire où elle trouvera d'innombrables échelons d'une progression dont l'ordre nous est inconnu, depuis l'être unicellulaire, jusqu'à coloniser par son périsprit naissant, d'autres cellules sous une infinité de formes.
Symbole rappelle : “Le rayon fécondateur qui a mis dans l’éther énergie l’étincelle divine pour former l’atome, a donné dès le départ sa charge polarisée grâce à laquelle l’atome asservit la matière, pour un échange permanent de forces énergétiques diverses” comme il est dit plus haut. Continuant son évolution, il apporte donc à la monade son origine divine.
L'évolution se poursuit pour la monade qui commence à former son périsprit autour du noyau atomique et divin.

La poussée évolution toujours, et les acquis des innombrables passages parmi les espèces des règnes végétal, animal, permettra enfin au périsprit développé d'animer l'archétype humain dont le noyau divin deviendra conscience par la formation de l’âme responsable et imaginathe.

Tout au long de l'immense périple, soutenue par les lois universelles de sagesse et par l'amour divin, la gestation de l'être humain spirituel se poursuit. La prévoyance maternelle divine accumule tout au long de la laborieuse incubation de l'esprit puis de son évolution, tous les éléments, les auxiliaires, les guides nécessaires, dans une solidarité totale.
L'évolution est un mouvement général universel à base de mutations successives dans les degrés de développement de la conscience, et dans lequel tous les règnes sont imbriqués.
Il y a interpénétration, solidarité et complémentarité entre toutes les familles, espèces et règnes, en application générale de la loi d'évolution et de progression de l'esprit individualisé ; la loi de réincarnation s'applique à tous les échelons de l'échelle infinie dont la suite lumineuse dans la vie de l'espace est assurée.
Les cycles d'évolution s'accomplissent par incorporations successives dans la matière du globe (pour nous la terre) tant que ce milieu est apte à procurer les conditions convenables à nos expériences et à notre croissance physique et spirituelle. La terre nourricière fournit tous les élément du développement prévu au plan divin duquel nous participons. Nous bénéficions de la matière terrestre transformée dans les autres règnes, en matière énergie cellulaire organique assurant le renouvellement de nos propres cellules, la production de notre fluide vital nécessaire à l'accroissement et au fonctionnement de notre périsprit, à l'accomplissement de nos tâches et au travail de notre corps physique et enfin, à la progression de notre esprit qui est le but essentiel de cette organisation inouie !
Il convient de remarquer que la progression de l'esprit grâce à la production de fluide vital par absorption de la matière énergie, consiste en une spiritualisation de la matière en tant qu'énergie ; nous sommes des transformateurs de l'énergie au profit de l'esprit...

Les milliards d'esprits cellulaires que notre périsprit colonise sous sa forme, constituent grâce à leur propre matière énergie, tous les éléments de notre corps physique : os, muscles, nerfs, organes divers et tous les liquides vitaux. Le corps réel de l’homme est en définitive le périsprit, ou enveloppe de l'Esprit, qui se revêt de la matière des cellules pour être à même d'agir sur la matière du globe.
Toutes ces cellules, monades formant notre physique, suivent leur propre évolution en servant inconsciemment l'ancienne monade devenue homme, que nous sommes. Ce sont des êtres vivants à différents stades de leur évolution ; celles constituant nos organes cérébro-spinaux par exemple, présentent à n'en pas douter une évolution supérieure dans le règne corpusculaire.
Nous avons des devoirs de soins et d'entretien vis-à-vis des êtres cellulaires formant l'irremplaçable corps physique animé et nourri par le périsprit, merveilleux instrument constitué en vue de notre acheminement vers la vie immortelle. Les excès auxquels nous poussent les défauts et les passions, les contraventions aux lois naturelles, retentissent sur nos cellules qui nous répercutent leur souffrance... La solidarité universelle se manifeste en tout.
L'écroulement de cette minutieuse construction de matière organique lors du phénomène de la mort, permettra la libération de notre esprit, il provoquera le retour à la masse de la terre de la matière cellulaire et la dispersion des esprits des cellules vers d'autres constructions physiques à organiser.

Notre préparation à l'éclosion spirituelle et à l'immortalité sera assurée par une élévation constante de l'esprit ; l'étude assidue de la doctrine spirite peut y contribuer puissamment ; par la contemplation de la nature et du firmâment, par la pratique de la méditation à l'écart de l'agitation humaine, par la plongée dans le milieu divin qui pénètre l'univers et nous-mêmes.
Devant cette merveille d'organisation et d'ascension vers les plus hautes destinées, l'homme arrivé à la conscience, devient pitoyable s'il n'éprouve un culte intime et profond pour l'auteur de cette réalisation prévoyante et généreuse des conditions de vie et de croissance de l'être vivant promis à un merveilleux destin d'éternité, acquis par ses efforts et son mérite.
Symbole nous le rappelle : “Dieu gravite en tout lieu comme en toute âme humaine ; plonge en toi, dans le gouffre où ton esprit secrète, ton être centrifuge où Dieu monade dort.”

Aux préoccupations et aux atteintes inévitables de la vie sur terre, il convient de ne leur accorder que l'importance très relative des choses transitoires et en fait éducatives. II faut s'efforcer de régler minutieusement et courageusement less affaires dépendant de notre volonté et considérer les autres du domaine supérieur du destin, pour lesquelles l'acceptation est l'attitude satisfaisante.
Ces aperçus sur le plan et le travail divins, face aux nombreuses prétendues initiations et théories transcendantales, montrent la valeur de la doctrine spirite due à l'inspiration de notre maître Allan Kardec aux travaux de ses disciples parmi lesquels Léon Denis et Gabriel Delanne, dont les études expérimentales en relation avec les grands esprits de l'univers, ont apporté des éléments de vérité... Cet apport du monde spirite se poursuivra sans aucun doute, au fur et à mesure de l'évolution de la partie incarnée de notre humanité.
Allan Kardec publiait en 1868, un an avant son départ son sixième et important ouvrage spirite, intitulé "La Genèse selon le Spiritisme", dont les extraits par lesquels cette étude se terminera, sont remarquables par l'aspect prophétique qu'ils présentent parfois, à une époque où les rapports entre matière et énergie n'étaient pas évidents.
Ces citations sont tirées du Chapitre VI – Uranographie générale – L’espace et le temps.
Ces principes, la chimie, les a dénommés corps simples indiquant par là qu'elle les considère comme primitifs et indécomposables, et que nulle opération, jusqu'à ce jour, ne saurait les réduire en parties relativement plus simples qu'eux-mêmes.
Là où le praticien soulève le voile et distingue le commencement des choses, l'oeil de celui qui a pu saisir le mode d'action de la nature ne voit, dans les matériaux constitutifs du monde, que la matière cosmique primitive, simple et une, diversifiée en certaine région à l'époque de leur naissance, partagée en corps solidaires durant leur vie, matériaux démembrés un jour, dans le réceptacle de l'étendue, par leur décomposition.



Il est un fluide éthéré qui remplit l'espace et pénètre les corps ; ce fluide c'est l’éther ou matière cosmique primitive, génératrice des mondes et des êtres. A l'éther sont inhérentes les forces qui ont présidé aux métamorphoses de la matière, les lois immuables et nécessaires qui régissent le monde. Ces formes multiples, indéfiniment variées, localisées suivant les masses, diversifiées dans leurs modes d'action suivant les circonstances et les milieux, sont connues sur la terre sous les noms de pesanteur, cohésion, affinitié, attraction, magnétisme, électricité active ; les mouvements vibratoires de l'agent sont connus sous ceux de son, chaleur, lumière, etc. En d'autres mondes, elles se présentent sous d'autres aspects, offrent d'autres caractères inconnus de celui-ci, et dans l'immense étendue des cieux, des forces en nombre indéfini se sont développées sur une échelle inimaginable dont nous sommes aussi peu capables d'évaluer la grandeur que le crustacé, au fond de l'océan, ne l'est d'embrasser l'universalité des phénomènes terrestres.
Or, de même qu'il n'y a qu'une seule substance simple, primitive, génératrice de tous les corps, mais diversifiée dans ses combinaisons, de même toutes ces forces dépendent d'une loi universelle diversifiée dans ses effets, et qui, dans les décrets éternels, a été souverainement imposée à la création pour en constituer l'harmonie et la stabilité.
La nature n'est jamais opposée à elle-même. Le blason de l'univers n'a qu'une devise : unité/variété. En remontant l'échelle des mondes, on trouve l'unité d'harmonie et de création, en même temps qu'une variété infinie dans cet immense parterre d'étoiles ; en parcourant les degrés de la vie, depuis le dernier des êtres jusqu'à Dieu, la grande loi de continuité se fait reconnaître ; en considérant les formes en elles-mêmes, on peut former une série dont la résultante, se confondant avec la génératrice, est la loi universelle.
Vous ne sauriez apprécier cette loi dans toute son étendue, puisque les forces qui la représentent dans le champ de vos observations sont restreintes et limitées ; cependant la gravitation et l'électricité peuvent être regardées comme une large application de la loi primordiale qui règne par delà les cieux.
Toutes ces forces sont éternelles et universelles comme la création ; étant inhérentes au fluide cosmique, elles agissent nécessairement en tout et partout, modifiant leur action par leur simultanéité ou leur succession ; prédominant ici, s'effaçant plus loin ; puissantes et actives en certains points, latentes ou secrètes en d'autres ; mais finalement préparant, dirigeant, conservant et détruisant les mondes dans leurs diverses périodes de vie, gouvemant les travaux merveilleux de la nature en quelque point qu'ils s'exécutent, assurant à jamais l'éternelle splendeur de la création.



Si nous avons bien compris le rapport, ou plutôt l'opposition de l'éternité avec le temps, si nous nous sommes familiarisés avec cette idée, que le temps n'est qu'une mesure relative de la succession des choses transitoires, tandis que l'éternité est essentiellement une, immobile et permanente, et qu'elle n'est susceptible d'aucune mesure au point de vue de la durée, nous comprenons que, pour elle, il n'y a ni commencement ni fin.
D'un côté, si nous nous faisons une juste idée, quoique nécessairement bien faible de l'infinité de la puissance divine, nous comprendrons comment il est possible que l'univers ait toujours été et soit toujours. Du moment où Dieu fut, ses perfections éternelles parlèrent. Avant que les temps fussent nés, l'éternité incommensurable reçut la parole divine et fonda l'espace, éternel comme elle.

La matière éthérée, plus ou moins raréfiée, parmi les espaces interplanétaires, ce fluide cosmique qui remplit le monde, plus ou moins raréfié dans les régions immenses, riches en agglomérations d'étoiles, plus ou moins condensé là où le ciel astral ne brille pas encore, plus ou moins modifié suivant les localités de l'étendue, n’est autre chose que la substance primitive en qui résident les forces universelles, d'où la nature a tiré toutes choses.
Ce fluide pénètre les corps comme un immense océan. C'est en lui que réside le principe vital qui donne naissance à la vie des êtres et la perpétue sur chaque globe suivant sa condition, principe à l'état latent qui sommeille là où la voix d'un être ne l'appelle pas. Chaque créature, minérale, végétale, animale, ou autre, car il est bien d'autres règnes naturels dont vous ne soupçonnez pas même l'existence, sait en vertu de ce principe vital universel, s'approprier les conditions de son existence et de sa durée.

Les molécules du minéral ont leur somme de cette vie, aussi bien que la graine et l'embryon, et se groupent, comme dans l'organisme, en figures symétriques qui constituent les individus.
Mais jusqu'ici nous avons passé sous silence le monde spirituel. Je ne puis donner qu'un enseignement bien restreint sur le mode de création des esprits, eu égard à ma propre ignorance même, et je dois me taire encore sur certaines questions, quoiqu'il m'ait été permis de les approfondir... L'esprit n'arrive point à recevoir l'illumination divine qui lui donne, en même temps le libre arbitre et la conscience, la notion de ses hautes destinées, sans avoir passé par la série divinement fatale des êtres inférieurs, parmi lesquels s'élabore lentement l'oeuvre de son individualité.
Le rappel d'éléments relatifs à la conception de l'univers au temps de Allan Kardec, fait apparaître l'évolution de la connaissance depuis cette époque, mais également une approche très nette des notions actuelles dans l'esprit de notre maître, dans une certaine mesure en avance sur les données de la science à cette époque.


PRINCIPES ET LOIS
L’évolutionnisme – la vie

“Le Spiritisme et la science se complètent l’un et l’autre”
Allan Kardec


Les deux aspects de l’évolution :
L'évolution est un fait scientifiquement observé ; ces études ont porté sur la nature de notre monde, c'est-à-dire la matière et plus spécialement, sur la matière organisée en espèces vivantes.
Ce qui se passe dans l'évolution de notre monde, qu'il soit de matière "inerte" ou bien vivante, n'est en réalité que l'effet du grand travail universel.
Le Spiritisme proclame la suprématie, la prééminence absolue de l'esprit sur la matière, qui en accuse l'action ; c'est l'Esprit qui évolue, entraînant dans son action, l'évolution de la matière.

L'esprit et l’énergie, Dieu :
Ce grand travail universel, infini dans l'espace comme dans le temps, c'est-à-dire éternel, s'opère sur les deux éléments fondamentaux, essentiels, premièrement l'esprit, deuxièmement l'énergie, se présentant sous la forme condensée en matière pour notre globe ; la propriété de l'énergie est de se transformer ; elle présente de nombreuses formes dans le phénomène évolutif.
Les deux élément essentiels, l'esprit, l'énergie, dans leurs innombrables manifestations, sont à la base d'un phénomène incessant que l'on nomme "la vie", elle-même éternelle et infinie.
Le Spiritisme "philosophie morale" tel qu'Allan Kardec l'a désigné, conclut clairement que nous pouvons apercevoir dans l'évolution, l'action divine éternelle, dans l'esprit et l'énergie les attributs infinis de Dieu.

Déterminisme et vie divine :
"L'évolution va dans une direction et pas dans une autre... il est évident que l'univers est orienté" (tiré de Match n°1914, d’un document de M. Rémy Chauvin, biologiste). C'est une évidence en effet, mais dans cette manifestation de vie sans bornes ni mesure, où règne un ordre mathématique rigoureux, tout ce que l'on peut imaginer dans la nature visible ou imperceptible, est contenu et participe dans ce colossal mouvement divin irréversible.
Toutes les forces sous l'aspect des innombrables formes de l'énergie, tout ce qui vit depuis la cellule, le virus, le micro organisme, jusqu'à l'homme, est entraîné dans ce mouvement éternel de l'esprit et de l'énergie divins infinis.
A l'intérieur de ce mouvement éternel apparaissent l'idée et le plan, dont nous pouvons, sommairement sans doute, apercevoir une certaine 1igne, grâce à la révélation spirite ; l'esprit individualisé anime sous la forme, l'être vivant dans toutes les espèces, races, familles ; sous l'impulsion de la loi de réincarnation il vient dans l'énergie matière de la terre, se développer et évoluer. A la faveur de cette loi, il se produit entre le monde de l'esprit et celui de la matière un mouvement dans lequel les êtres tout en participant à la poussée évolutive, deviennent les transformateurs de l' énergie en aliment de l'esprit..
Ce que nous appelons l'évolution, doit être, en réalité, le mouvement de la vie même de Dieu, dans laquelle tout l'univers est entraîné.
Un tel mouvement est naturellement réglé par des lois fondamentales ; certaines apparaîtront à la suite. Les lois fondamentales constituent le déterminisme ; sans le déterminisme, l'univers n'existerait pas, ce serait le chaos. La réincarnation, tout comme le principe de la transformation de l'énergie, correspond à des lois fondamentales du déterminisme. Le Spiritisme s'applique à la connaissance et à l'observance des lois divines.

Génèse de l’esprit individualisé :
Nous ne possédons aucun sens apportant une notion de la nature de l'esprit divin infini ; seule la raison et une sensation profonde de la vie, nous en donnent une idée que nous pouvons traduire comme un milieu infini, radiant, doué de toutes les potentialités et facultés dont nous détenons une parcelle. Ce milieu divin, cause première indispensable à tout ce qui existe dans la nature et l'univers, serait constitué de "photons" comparables analogiquement à nos cellules, capables d'être fécondés dans l'inconscience, et, de reproduire par l'accroissement cellulaire et la force évolutive, un être conscient doué des facultés héréditaires.
L'esprit individualisé, parcelle de l'esprit divin, possède donc de son origine, depuis la forme embryonnaire, les attributs divins, et l'élan progressif de l'évolution ; il trouve dans l'élément énergie divin, les forces nécessaires à sa croissance, et, d'échelon en échelon dans l'échelle infinie des formes vivantes, il acquiert peu à peu et par rudiment, ce qui constitue l'être que nous considérons "le plus achevé", l'homme.
L'évolution de l'Esprit humain à travers les règnes et les espèces, a permis le développement des facultés latentes de l'esprit embryonnaire ; il s'est formé peu à peu un être complexe et parfaitement organisé. La cellule divine immortelle a pu développer un ensemble de facultés imprescriptibles, de conscience, de raison, de mémoire, de jugement, de volonté, et, enfin, d'altruisme, de charité, d'amour, ainsi que tous les sentiments élevés, dont l'apparition a souvent été suscitée par l'expérience douloureuse de leur "contraire". Cet ensemble de facultés est appelé l'âme.
Mais le moteur de cette éternelle force d'évolution agissant dans la progression de l'esprit individualisé, n'est autre que la faculté du désir qui passe des désirs inférieurs de la nature humaine, en s'épurant, aux désirs supérieurs de l'être évolué.

L'esprit individualisé, embryogénie, périsprit :
Dès l'individualisation de l'esprit, depuis sa mise en action dans l'atome et son passage dans la cellule, à un moment que l'on peut désigner sous le nom d'embryogénie de l'esprit, celui-ci s'est doté d'une enveloppe ou "périsprit" dont la constitution fluidique en lignes de forces diverses et complexes, prendre les formes de plus en plus élaborées de l'archétype de chacun des êtres se succédant sur l'échelle de l'évolution.

Périsprit, incarnation humaine :
Le périsprit détient le code génétique qui se matérialisera à l'incarnation. Ce code a subi dans l'au-delà les modifications qui s'imposaient lors du passage d'une espèce dans la suivante, pour permettre la reproduction à l'intérieur de la nouvelle espèce, suivant le cours rationnel de l'évolution.
Le périsprit humain est un corps fluide dont la forme est reproduite par le corps physique que nous connaissons. Les lignes de force retiennent dans l'incarnation, par une attraction rigoureusement spécifique selon la nature des organes, non pas les cellules vivantes, mais les esprits cellulaires dont la matière organique est susceptible de matérialiser, selon la nature physique du globe, tous les organes vitaux fluidiques du périsprit, en os, membranes, muscles, peaux, nerfs, organes divers et liquides vitaux.
Le périsprit est multiple ; chaque fonction constitue un ensemble d'organes qui se développent et se renouvellent ; on peut distinguer les centre de la sensibilité, des réflexes et automatismes, de l'intellect et de la transmission partielle de la mémoire, de la défense et du renouvellement cellulaire, de la motricité et de l'équilibre, des fonctions de nutrition et d'élimination, cardiaque et respiratoire, etc., autant de fonctions nécessaires à la vie et au terrain d'expériences sur la terre, ainsi que de la transmission et l'enregistrement à l'âme et à l'esprit, du résultat des actions, réactions et phénomènes vécus.
Le périsprit avec son âme développée sous l'influence primordiale de l'esprit individualisé, représente l'être immortel avec sa personnalité.
Parmi les fonctions importantes du périsprit dans l'évolution de l'être spirituel, il en est deux soulignées par Allan Kardec, dans le livre des Esprits, livre II, numéro 257 : "Ainsi l'esprit n'est pas un être abstrait que la pensée seule peut concevoir... c'est un être réel, concret, circonscrit," et "si l'esprit n'avait pas de périsprit, il serait inaccessible à toutes sensations."

Périsprit matérialisé, corps physique :
Le corps physique, dans tous ces fibres et organes, devient un ensemble coordonné de fonction représentées par des organes constitués de cellules vivantes, sous la direction du maître de la forme qu'est le périsprit. Le périsprit joue deux rôles : le premier, assurant la vie de relations avec le monde extérieur ; le second étant l'alimentation en énergie des cellules constitutives.
Le périsprit fonctionne en économie fermée s'alimentant de matière-énergie organique, qu'il transforme en lymphe et en sang ; les liquides vitaux sont pulsés sous les forces internes du périsprit, en "mouvement cycloïdes dans les gaines artérielles et veineuses" (L’heure des révélations par Symbole). Ces circuits, polarisés par le passage des fluides, fonctionnent en générateurs du courant d'énergie, fluide vital, dont le bilan excédentaire permet le don à autrui, d'une part de cette énergie assimilable, encore appelée fluide magnétique curatif. Le véritable individu humain est le périsprit détenant les éléments supérieurs de la personnalité, l’âme et la cellule divine.

Etat d’évolution de l’humanité, libre arbitre :
La perfection atteinte par le périsprit dans le fonctionnement du corps humain, a pu faire penser que l'homme représente la forme de vie la plus élaborée, comme un aboutissement de l'évolution et, pour certains, l'objet unique du mouvement évolutif dans la vie universelle !
Cette vision est sans doute erronée. Tout dans la nature physique et surtout psychique, intellectuelle, morale et spirituelle de l'homme, démontre que notre humanité est en pleine lutte évolutive ; la progression survenue au cours des époques révolues, prouve qu'elle est perfectible, sans jamais atteindre, vraisemblablement, la perfection originelle.
L'homme apparait néanmoins, comme un échelon supérieur parmi les espèces terrestres ; il est doué d'imagination, il jouit d'une certaine liberté, d'un libre arbitre, dont il est en général très jaloux.
Pour l'homme dont la conscience et la raison sont peu développées, le libre arbitre se trouve couvert par les pulsions encore barbares et les passions basses ; l'homme entre alors en opposition aux lois du déterminisme prévues pour le protéger lui-même comme ses semblables, contre toute atteinte irrémédiable à l'évolution de l'humanité.
Le libre arbitre, dans son étendue, est fonction de la sagesse de l'être et de l'évolution de son esprit ; évolution et sagesse par la connaissance et le respect des lois de responsabilité, de fraternité et d'amour. La conscience s'éveille progressivement à ces vérités, elle les assimile peu à peu jusqu'à ce qu'elles deviennent des automatismes de l'âme.
Cette évolution de l'esprit s'est peu à peu poursuivie à la faveur des nombreuses expériences dans le milieu de la matière grâce à la loi de réincarnation.

La loi morale, le sentiment religieux :
L'évolution de l'esprit humain incamé entre dans une phase consciente, lorsqu'il se reconnaît un être immortel, qu'il se juge, accepte le bien fondé de la loi de responsabilité, et qu'il éprouve la nécessité d'améliorer sans cesse son comportement et sa personnalité en vue d'une survie.
Le sentiment religieux a revêtu bien des aspects depuis l'apparition de l'homme ; par sa persistance et son développement, il montre qu'il a son origine dans la nature même de l'esprit, qu'il prenne différentes formes, d'allure superstitieuse ou idolâtre, ou même contraires à ce sentiment apparemment, comme l'agnosticisme, l'athéisme, le matérialisme.

"Le sentiment religieux a donné naissance à de vastes mouvements "sous la puissance et les effets de la pensée collective... la communion de pensée ; c'est là en effet, qu'elle doit et qu'elle peut exercer toute sa puissance, parce que le but doit être le dégagement de la pensée des étreintes de la matière. Malheureusement, la plupart se sont écartés de ce principe, à mesure qu'ils ont fait de la religion une question de forme... Il en résulte encore que chacun va dans les lieux de réunions religieuses avec une pensée personnelle, pour son propre compte, et le plus souvent sans aucun sentiment de confraternité à l'égard des autres assistants ; il est isolé au milieu de la foule et ne pense au ciel que pour lui"même."(la revue spirite, Allan Kardec)
Si l'on rappelle en outre, toutes les exactions, les conflits sanglants en transgression aux lois d'amour, de fraternité, à la charge des religions intolérantes, fanatiques, ou dévoyées dans la recherche des pouvoirs temporels, on constate "qu'elles ne sont trop souvent écartées du but primitif principal qui est la communion fraternelle de la pensée."
"Si le Spiritisme se disait religion, le public n'y venait qu'une nouvelle édition, une variante... une caste sacerdotale avec son cortège de hiérarchies, de cérémonies et de privilèges... voilà pourquoi il se dit simplement : doctrine philosophique et morale."
Les religions sont pour la plupart fondées sur l'interprétation humaine souvent altérée dans le temps ou selon les conceptions du moment, de phénomènes ou de révélations en provenance du monde spirituel invisible ; l'ensemble des communications reçues de cette source, codifié par Allan Kardec, en doctrine spirite, apparait comme le complément contemporain à l'enseignement christique, en raison du développement de l'intellect humain. Ce lien est clairement établi par l'annonce d'un "paraclet ou esprit de vérité" (Evangile de Jean 14 - 16, 17, 18, 26).
Le sentiment religieux est une faculté intrinsèque à l'âme qui se développe avec l'évolution propre de l'esprit individualisé et fait partie constituante de la personnalité. Son développement conduit progressivement, à une reconnaissance claire de la part de l'esprit humain, de son appartenance toute naturelle à l'immense famille des êtres participant à la vie en mouvement continu et en dépit du fourmillement de tous ces êtres, de bénéficier, grâce à la sensation de sa personnalité et la protection d'un sage déterminisme, d'une relation toute filiale avec son géniteur unique, "Père-Mère divin"
LA FORCE DE COHESION ET LES FORMES

La vie se manifeste en tout, dans la matière inanimée comme dans celle animée dite organique ; partout elle révèle l'action de centre de forces constitués en foyers de l'énergie sous ses différents aspects. L'atome, la molécule, la cellule, sont des centres de force ; ces centres existent par l'effet d'une force d'une puissance énorme : la force de cohésion ; cette force de cohésion permet l'association, la combinaison de centre de forces différentes ; en fonction de lois strictes que nous préciserons.
L'atome de matière résulte de la force de cohésion assemblant les neutrons, les protons, les électrons, particules constituantes qui sont autant de centre de force, à base de l'énergie universelle, pour la transformer en matière. De même pour la molécule formée des atomes combinés par la force de cohésion. La science divise en deux parties distinctes les recherches sur les éléments de la matière que nous venons de considérer du point de vue spirituel ; elle distingue la matière inanimée de la matière animée, correspondant, l'une à la physique et la chimie minérale, l'autre à la chimie organique.
Cette classification découle de ce que la science veut ignorer la vie sous son aspect fondamental qui est l'esprit. Il y a donc deux constituants essentiels : l'énergie et l'action de l'esprit sous la force de cohésion; ces deux éléments primordiaux considérés emplissant l'univers infini.
Libérée dans la fission et surtout dans la fusion atomiques, l'énergie retourne à la masse universelle, la force de eohésion désorganisée s'irradie, ionise et perturbe l'équilibre du milieu, transformant l'énergie en partie, en lumière, en chaleur et en radiations.
La science place l'ensemble du phénomène sous les effets de la seule énergie libérée ; néanmoins, elle constate l'existence de la force de cohésion par la puissance nécessaire à faire éclater les constituants de l'atome ; la force de cohésion n'est pas l'énergie, elle est dépendante de l'esprit, tantôt cohésive, sélective ou répulsive ; elle est à la base de toutes les combinaisons chimiques et physiques de la matière énergie, ou de la transformation de l'énergie activée par elle. La force de cohésion est responsable de l'équilibre des êtres et des choses, de l'échafaudage, de la charpente et de la construction infinis de l'univers... nous compris. Nous ne devons pas commettre l'erreur scientifique habituelle de confondre l'apparence et l'essence, c'est-à-dire de ne vouloir considérer que la matière ; celle-ci est constituée de l'énergie devenue active sous la force centripète colossale de cohésion.
La force de cohésion trouve son application pratique dans la production du courant électrique ; les machines électriques, génératrices, alternateurs, dynamos, par leur rotation provoquent la coupure des lignes de force magnétiques des masses polaires ce qui induit une force de cohésion dans l'énergie statique ambiante rendant celle-ci dynamique en la canalisant sous la forme d'un courant énergétique.
Si la puissance électromotrice est obtenue par un moteur thermique, elle dépend de la libération de la force de cohésion des molécules de combustible. Dans la cas d'utilisation d'une chute d'eau, c'est la gravité, force de cohésion de la planète qui est utilisée ; le vent de l'éolienne est produit par une libération de la force de cohésion provoquant l'agitation thermique des molécules d'air et provenant comme la lumière et la chaleur, du soleil.
Dans toutes les transformations de l'énergie, il s'agit d'un transport d'un système à l'autre, de la force de cohésion où règne la volonté agissante de l'esprit ; faute de quoi, l'énergie est statique, La force de cohésion est libérée lors de la réunion des polarités électriques, l'agitation provoquée dans le milieu produit de la chaleur et de la lumière comme dans une simple combustion, ou si les matières en présence s'y prêtent des combinaisons explosives parfois.
En laissant l'énergie dans son rôle de matériau à tout faire, les recherches peuvent s'orienter sur la force de cohésion qui est bien le "Deus ex machina" de la création. La maîtrise de la force de cohésion que nous constatons lors des phénomènes spirites d'apports et de matérialisations d'êtres vivants dans la vie spirituelle, nous permettrait non seulement des dématérialisations nucléaires progressives, mais également des productions ou des modifications de la matière par l'esprit, c'est-à-dire la pensée. Il semble que cela fut possible pour certains ouvrages inexplicables du temps d'Hermès Trimégiste et de la magie antique. C'est vraisemblablement le secret des ovnis...(voir Revue Spirite numéro 12 " Ovnis).
La force de cohésion n'est pas une force aveugle, elle discerne strictement d'une manière paraissant automatique, ce que nous appelons affinités, valences chimiques dont nous constatons les lois, ainsi que la catalyse dont l'action est mal connue, tout comme l'action des irradiations. Néanmoins, qui dit radiations, dit oscillations, vibrations, fréquences, amplitudes, intensité, harmoniques, que la science physique perçoit à travers la matière et qui révèlent la présence de la force de cohésion.
Devant les aspects présentés par la force de cohésion nous pouvons avancer sans trop de légèreté, qu'elle présente une certaine analogie avec ce que nous appelons sympathie, harmonie, attraction, amour, appréciation, antipathie, et jugement... à l'état latent. Le Spiritisme nous amène par la recherche spirituelle à approcher la connaissance du sanctuaire de la vie et de l'aspect sacré de l'esprit.

La cellule représente l'idée significative et la réalisation décisive pour la manifestation de la vie ; elle est animée, or la vie est caractérisée par le mouvement. La cellule est une association de molécules, le noyau étant constitué d'A.D.N. (acides désoxidoribonucléiques). La force de cohésion assurant son identité, a été douée d'une certaine mobilité contenue bien entendu dans une forme, un modèle, un archétype capable de mutations et d'un développement considérable. C'est le périsprit élémentaire de la cellule, ayant déjà en puissance, ce qui développera une âme immortelle grâce à la présence de l'étincelle divine de l'atome originel dont l'une des polarités prépondérante marquera de son signe la cellule.
Le périsprit maître de la forme, en se développant, aura la capacité de réaliser toutes les formes nouvelles que cet embryon de vie acquerra. Les formes évoluées auront les caractères correspondant aux gènes hérités des géniteurs, mais il recevra comme modèle premier l'archétype fondamental de l'espèce qui identifiera la forme matérialisée dans une espèce, famille ou race, Il semble probable que lors des passages d'une forme à la suivante dans le sens de l’évolution, le choix du nouveau code génétique ainsi que l'application de l'archétype nouveau, interviennent dans le monde spirituel, en préparation de la descente prochaine dans l'incarnation.
La forme constitue pour la science une inconnue ; la philosophie donne de l'archétype la définition selon laquelle "ce serait un modèle idéal rendant intelligible toute chose sensible" ; tout cela est bien insuffisant ; l'archétype de l'eau par exemple ne prend forme qu'au-dessous de O degré de température, il doit cependant être inscrit dans la force de cohésion de la combinaison hydrogène 2, oxygène. De même, l'archétype des cristaux de sels en solution reprend sa forme par la concrétion solide à la disparition du solvant.
Dernièrement, on a tenté d'expliquer l'action de l'homéopathie en attribuant à l'eau une mémoire ; cette idée paraît correspondre à la dilution dans l'eau, d'une partie de la force de cohésion des substances médicamenteuses.
Le périsprit des êtres animés complexes est constitué de lignes de force de cohésion destinées non seulement à contenir, mais surtout à spécialiser et à organiser les milliards de cellules colonisées dans la formation de tous les organes et liquides vitaux de l'être dans son existence physique.
La complexité des faisceaux des lignes de force du périsprit croît au fur et à mesure de l'accroissement des formes, pour devenir une mémoire fonctionnelle admirable de toutes les fonctions, sensations et réactions du corps physique en vue de les enregistrer en automatismes ou réflexes et en transmettre le souvenir à la mémoire de l'âme, développant peu à peu les facultés supérieures.
Parmi les fonctions importantes du périsprit dans l'évolution de l'être spirituel, il en est deux soulignées par Allan Kardec dans son Livre des Esprits ; nous citons : "L'esprit n'est pas un être abstrait que la pensée seule peut concevoir... c'est un être réel, concret, circonscrit, et si l'esprit n'avait pas de périsprit il serait inaccessible à toutes sensations."

Les mouvements internes des particules des atomes, des combinaisons atomiques ou moléculaires obéissent également aux lois de la force de cohésion ; on en constate les effets ; beaucoup s'arrêtent là sans connaître l'esprit qui les a conçues et mises en mémoire dans l'organisation de ladite force ; car enfin, qui dit organisation et mémoire doit en toute logique penser intelligence.
L'intelligence créatrice éclate dans toute sa puissance dans les caractères de la force de cohésion des cellules ; il y a en effet organisation d'une forme complexe qui se matérialise par imprégnation et alimentation d'énergie matière, et capable d'accroissement, de se reproduire en se dédoublant par scissiparité et polarisation et de procurer ainsi la matérialisation d'une cellule de force de cohésion nouvelle.
La cellule apparaît non seulement comme le point de départ de la vie individualisée, mais également d'une personnalité future. Les anciens avaient l'intuition de toutes les potentialités de la cellule ; ils l'appelaient "la monade" du grec adis ; nous reprenons ce nom pour désigner l'esprit individualisé naissant pris dans la matière énergie pour croître dans le mouvement de l'évolution infinie, grâce à la loi des réincarnations.La monade par sa faculté de mouvement interne génère un courant polarisé fluide vital énergétique qui circule dans tout l'organisme et en assure l'économie et la vitalité.
Allan Kardec a écrit : "Le Spiritisme coudoie la science" ; il la précède éventuellement par la raison et l'esprit de généralisation selon la méthode authentiquement scientifique. Qu'attendent les scientifiques pour reconnaître la présence éclatante de l'action de l'esprit universel, de Dieu, au-dedans de la matière ? Attendent-ils que le matérialisme au dogme duquel ils soumettent leurs recherches, soit arrivé par l'absence de spiritualité à compromettre pour tout un cycle, l'évolution et l'avenir d'une grande partie de l'humanité ? Il est urgent qu'ils se rendent compte de la responsabilité de cette attitude dans la décadence frappant la civilisation dans ce siècle finissant. En dépit des progrès technologiques importants, l'humanité dans son ensemble souffre cruellement du déséquilibre entre la spiritualité et la matérialité triomphante.
Le Spiritisme né de la révélation venue de la haute hiérarchie spirituelle est fondamentalement déiste ; après l'échec de toutes les croyances humaines, organisées ou non en religions ecclésiales, il tend à replacer dans le coeur de l'homme le culte de l'esprit divin, de Dieu créateur, Père-Mère de tous les êtres.




L'univers et tout ce qui le constitue est, dans son essence, "esprit" et "énergie" (Spiritualité, Nouvel-Age - Chakras,Energies)    -    Auteur : mélanie - Canada


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dernière mise à jour : 2006-10-07

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