Ces principes, la chimie, les a dénommés corps simples indiquant par là qu'elle les considère comme primitifs et indécomposables, et que nulle opération, jusqu'à ce jour, ne saurait les réduire en parties relativement plus simples qu'eux-mêmes.
Là où le praticien soulève le voile et distingue le commencement des choses, l'oeil de celui qui a pu saisir le mode d'action de la nature ne voit, dans les matériaux constitutifs du monde, que la matière cosmique primitive, simple et une, diversifiée en certaine région à l'époque de leur naissance, partagée en corps solidaires durant leur vie, matériaux démembrés un jour, dans le réceptacle de l'étendue, par leur décomposition.
Il est un fluide éthéré qui remplit l'espace et pénètre les corps ; ce fluide c'est l’éther ou matière cosmique primitive, génératrice des mondes et des êtres. A l'éther sont inhérentes les forces qui ont présidé aux métamorphoses de la matière, les lois immuables et nécessaires qui régissent le monde. Ces formes multiples, indéfiniment variées, localisées suivant les masses, diversifiées dans leurs modes d'action suivant les circonstances et les milieux, sont connues sur la terre sous les noms de pesanteur, cohésion, affinitié, attraction, magnétisme, électricité active ; les mouvements vibratoires de l'agent sont connus sous ceux de son, chaleur, lumière, etc. En d'autres mondes, elles se présentent sous d'autres aspects, offrent d'autres caractères inconnus de celui-ci, et dans l'immense étendue des cieux, des forces en nombre indéfini se sont développées sur une échelle inimaginable dont nous sommes aussi peu capables d'évaluer la grandeur que le crustacé, au fond de l'océan, ne l'est d'embrasser l'universalité des phénomènes terrestres.
Or, de même qu'il n'y a qu'une seule substance simple, primitive, génératrice de tous les corps, mais diversifiée dans ses combinaisons, de même toutes ces forces dépendent d'une loi universelle diversifiée dans ses effets, et qui, dans les décrets éternels, a été souverainement imposée à la création pour en constituer l'harmonie et la stabilité.
La nature n'est jamais opposée à elle-même. Le blason de l'univers n'a qu'une devise : unité/variété. En remontant l'échelle des mondes, on trouve l'unité d'harmonie et de création, en même temps qu'une variété infinie dans cet immense parterre d'étoiles ; en parcourant les degrés de la vie, depuis le dernier des êtres jusqu'à Dieu, la grande loi de continuité se fait reconnaître ; en considérant les formes en elles-mêmes, on peut former une série dont la résultante, se confondant avec la génératrice, est la loi universelle.
Vous ne sauriez apprécier cette loi dans toute son étendue, puisque les forces qui la représentent dans le champ de vos observations sont restreintes et limitées ; cependant la gravitation et l'électricité peuvent être regardées comme une large application de la loi primordiale qui règne par delà les cieux.
Toutes ces forces sont éternelles et universelles comme la création ; étant inhérentes au fluide cosmique, elles agissent nécessairement en tout et partout, modifiant leur action par leur simultanéité ou leur succession ; prédominant ici, s'effaçant plus loin ; puissantes et actives en certains points, latentes ou secrètes en d'autres ; mais finalement préparant, dirigeant, conservant et détruisant les mondes dans leurs diverses périodes de vie, gouvemant les travaux merveilleux de la nature en quelque point qu'ils s'exécutent, assurant à jamais l'éternelle splendeur de la création.
Si nous avons bien compris le rapport, ou plutôt l'opposition de l'éternité avec le temps, si nous nous sommes familiarisés avec cette idée, que le temps n'est qu'une mesure relative de la succession des choses transitoires, tandis que l'éternité est essentiellement une, immobile et permanente, et qu'elle n'est susceptible d'aucune mesure au point de vue de la durée, nous comprenons que, pour elle, il n'y a ni commencement ni fin.
D'un côté, si nous nous faisons une juste idée, quoique nécessairement bien faible de l'infinité de la puissance divine, nous comprendrons comment il est possible que l'univers ait toujours été et soit toujours. Du moment où Dieu fut, ses perfections éternelles parlèrent. Avant que les temps fussent nés, l'éternité incommensurable reçut la parole divine et fonda l'espace, éternel comme elle.
La matière éthérée, plus ou moins raréfiée, parmi les espaces interplanétaires, ce fluide cosmique qui remplit le monde, plus ou moins raréfié dans les régions immenses, riches en agglomérations d'étoiles, plus ou moins condensé là où le ciel astral ne brille pas encore, plus ou moins modifié suivant les localités de l'étendue, n’est autre chose que la substance primitive en qui résident les forces universelles, d'où la nature a tiré toutes choses.
Ce fluide pénètre les corps comme un immense océan. C'est en lui que réside le principe vital qui donne naissance à la vie des êtres et la perpétue sur chaque globe suivant sa condition, principe à l'état latent qui sommeille là où la voix d'un être ne l'appelle pas. Chaque créature, minérale, végétale, animale, ou autre, car il est bien d'autres règnes naturels dont vous ne soupçonnez pas même l'existence, sait en vertu de ce principe vital universel, s'approprier les conditions de son existence et de sa durée.
Les molécules du minéral ont leur somme de cette vie, aussi bien que la graine et l'embryon, et se groupent, comme dans l'organisme, en figures symétriques qui constituent les individus.
Mais jusqu'ici nous avons passé sous silence le monde spirituel. Je ne puis donner qu'un enseignement bien restreint sur le mode de création des esprits, eu égard à ma propre ignorance même, et je dois me taire encore sur certaines questions, quoiqu'il m'ait été permis de les approfondir... L'esprit n'arrive point à recevoir l'illumination divine qui lui donne, en même temps le libre arbitre et la conscience, la notion de ses hautes destinées, sans avoir passé par la série divinement fatale des êtres inférieurs, parmi lesquels s'élabore lentement l'oeuvre de son individualité.
Le rappel d'éléments relatifs à la conception de l'univers au temps de Allan Kardec, fait apparaître l'évolution de la connaissance depuis cette époque, mais également une approche très nette des notions actuelles dans l'esprit de notre maître, dans une certaine mesure en avance sur les données de la science à cette époque.
PRINCIPES ET LOIS
L’évolutionnisme – la vie
“Le Spiritisme et la science se complètent l’un et l’autre”
Allan Kardec
Les deux aspects de l’évolution :
L'évolution est un fait scientifiquement observé ; ces études ont porté sur la nature de notre monde, c'est-à-dire la matière et plus spécialement, sur la matière organisée en espèces vivantes.
Ce qui se passe dans l'évolution de notre monde, qu'il soit de matière "inerte" ou bien vivante, n'est en réalité que l'effet du grand travail universel.
Le Spiritisme proclame la suprématie, la prééminence absolue de l'esprit sur la matière, qui en accuse l'action ; c'est l'Esprit qui évolue, entraînant dans son action, l'évolution de la matière.
L'esprit et l’énergie, Dieu :
Ce grand travail universel, infini dans l'espace comme dans le temps, c'est-à-dire éternel, s'opère sur les deux éléments fondamentaux, essentiels, premièrement l'esprit, deuxièmement l'énergie, se présentant sous la forme condensée en matière pour notre globe ; la propriété de l'énergie est de se transformer ; elle présente de nombreuses formes dans le phénomène évolutif.
Les deux élément essentiels, l'esprit, l'énergie, dans leurs innombrables manifestations, sont à la base d'un phénomène incessant que l'on nomme "la vie", elle-même éternelle et infinie.
Le Spiritisme "philosophie morale" tel qu'Allan Kardec l'a désigné, conclut clairement que nous pouvons apercevoir dans l'évolution, l'action divine éternelle, dans l'esprit et l'énergie les attributs infinis de Dieu.
Déterminisme et vie divine :
"L'évolution va dans une direction et pas dans une autre... il est évident que l'univers est orienté" (tiré de Match n°1914, d’un document de M. Rémy Chauvin, biologiste). C'est une évidence en effet, mais dans cette manifestation de vie sans bornes ni mesure, où règne un ordre mathématique rigoureux, tout ce que l'on peut imaginer dans la nature visible ou imperceptible, est contenu et participe dans ce colossal mouvement divin irréversible.
Toutes les forces sous l'aspect des innombrables formes de l'énergie, tout ce qui vit depuis la cellule, le virus, le micro organisme, jusqu'à l'homme, est entraîné dans ce mouvement éternel de l'esprit et de l'énergie divins infinis.
A l'intérieur de ce mouvement éternel apparaissent l'idée et le plan, dont nous pouvons, sommairement sans doute, apercevoir une certaine 1igne, grâce à la révélation spirite ; l'esprit individualisé anime sous la forme, l'être vivant dans toutes les espèces, races, familles ; sous l'impulsion de la loi de réincarnation il vient dans l'énergie matière de la terre, se développer et évoluer. A la faveur de cette loi, il se produit entre le monde de l'esprit et celui de la matière un mouvement dans lequel les êtres tout en participant à la poussée évolutive, deviennent les transformateurs de l' énergie en aliment de l'esprit..
Ce que nous appelons l'évolution, doit être, en réalité, le mouvement de la vie même de Dieu, dans laquelle tout l'univers est entraîné.
Un tel mouvement est naturellement réglé par des lois fondamentales ; certaines apparaîtront à la suite. Les lois fondamentales constituent le déterminisme ; sans le déterminisme, l'univers n'existerait pas, ce serait le chaos. La réincarnation, tout comme le principe de la transformation de l'énergie, correspond à des lois fondamentales du déterminisme. Le Spiritisme s'applique à la connaissance et à l'observance des lois divines.
Génèse de l’esprit individualisé :
Nous ne possédons aucun sens apportant une notion de la nature de l'esprit divin infini ; seule la raison et une sensation profonde de la vie, nous en donnent une idée que nous pouvons traduire comme un milieu infini, radiant, doué de toutes les potentialités et facultés dont nous détenons une parcelle. Ce milieu divin, cause première indispensable à tout ce qui existe dans la nature et l'univers, serait constitué de "photons" comparables analogiquement à nos cellules, capables d'être fécondés dans l'inconscience, et, de reproduire par l'accroissement cellulaire et la force évolutive, un être conscient doué des facultés héréditaires.
L'esprit individualisé, parcelle de l'esprit divin, possède donc de son origine, depuis la forme embryonnaire, les attributs divins, et l'élan progressif de l'évolution ; il trouve dans l'élément énergie divin, les forces nécessaires à sa croissance, et, d'échelon en échelon dans l'échelle infinie des formes vivantes, il acquiert peu à peu et par rudiment, ce qui constitue l'être que nous considérons "le plus achevé", l'homme.
L'évolution de l'Esprit humain à travers les règnes et les espèces, a permis le développement des facultés latentes de l'esprit embryonnaire ; il s'est formé peu à peu un être complexe et parfaitement organisé. La cellule divine immortelle a pu développer un ensemble de facultés imprescriptibles, de conscience, de raison, de mémoire, de jugement, de volonté, et, enfin, d'altruisme, de charité, d'amour, ainsi que tous les sentiments élevés, dont l'apparition a souvent été suscitée par l'expérience douloureuse de leur "contraire". Cet ensemble de facultés est appelé l'âme.
Mais le moteur de cette éternelle force d'évolution agissant dans la progression de l'esprit individualisé, n'est autre que la faculté du désir qui passe des désirs inférieurs de la nature humaine, en s'épurant, aux désirs supérieurs de l'être évolué.
L'esprit individualisé, embryogénie, périsprit :
Dès l'individualisation de l'esprit, depuis sa mise en action dans l'atome et son passage dans la cellule, à un moment que l'on peut désigner sous le nom d'embryogénie de l'esprit, celui-ci s'est doté d'une enveloppe ou "périsprit" dont la constitution fluidique en lignes de forces diverses et complexes, prendre les formes de plus en plus élaborées de l'archétype de chacun des êtres se succédant sur l'échelle de l'évolution.
Périsprit, incarnation humaine :
Le périsprit détient le code génétique qui se matérialisera à l'incarnation. Ce code a subi dans l'au-delà les modifications qui s'imposaient lors du passage d'une espèce dans la suivante, pour permettre la reproduction à l'intérieur de la nouvelle espèce, suivant le cours rationnel de l'évolution.
Le périsprit humain est un corps fluide dont la forme est reproduite par le corps physique que nous connaissons. Les lignes de force retiennent dans l'incarnation, par une attraction rigoureusement spécifique selon la nature des organes, non pas les cellules vivantes, mais les esprits cellulaires dont la matière organique est susceptible de matérialiser, selon la nature physique du globe, tous les organes vitaux fluidiques du périsprit, en os, membranes, muscles, peaux, nerfs, organes divers et liquides vitaux.
Le périsprit est multiple ; chaque fonction constitue un ensemble d'organes qui se développent et se renouvellent ; on peut distinguer les centre de la sensibilité, des réflexes et automatismes, de l'intellect et de la transmission partielle de la mémoire, de la défense et du renouvellement cellulaire, de la motricité et de l'équilibre, des fonctions de nutrition et d'élimination, cardiaque et respiratoire, etc., autant de fonctions nécessaires à la vie et au terrain d'expériences sur la terre, ainsi que de la transmission et l'enregistrement à l'âme et à l'esprit, du résultat des actions, réactions et phénomènes vécus.
Le périsprit avec son âme développée sous l'influence primordiale de l'esprit individualisé, représente l'être immortel avec sa personnalité.
Parmi les fonctions importantes du périsprit dans l'évolution de l'être spirituel, il en est deux soulignées par Allan Kardec, dans le livre des Esprits, livre II, numéro 257 : "Ainsi l'esprit n'est pas un être abstrait que la pensée seule peut concevoir... c'est un être réel, concret, circonscrit," et "si l'esprit n'avait pas de périsprit, il serait inaccessible à toutes sensations."
Périsprit matérialisé, corps physique :
Le corps physique, dans tous ces fibres et organes, devient un ensemble coordonné de fonction représentées par des organes constitués de cellules vivantes, sous la direction du maître de la forme qu'est le périsprit. Le périsprit joue deux rôles : le premier, assurant la vie de relations avec le monde extérieur ; le second étant l'alimentation en énergie des cellules constitutives.
Le périsprit fonctionne en économie fermée s'alimentant de matière-énergie organique, qu'il transforme en lymphe et en sang ; les liquides vitaux sont pulsés sous les forces internes du périsprit, en "mouvement cycloïdes dans les gaines artérielles et veineuses" (L’heure des révélations par Symbole). Ces circuits, polarisés par le passage des fluides, fonctionnent en générateurs du courant d'énergie, fluide vital, dont le bilan excédentaire permet le don à autrui, d'une part de cette énergie assimilable, encore appelée fluide magnétique curatif. Le véritable individu humain est le périsprit détenant les éléments supérieurs de la personnalité, l’âme et la cellule divine.
Etat d’évolution de l’humanité, libre arbitre :
La perfection atteinte par le périsprit dans le fonctionnement du corps humain, a pu faire penser que l'homme représente la forme de vie la plus élaborée, comme un aboutissement de l'évolution et, pour certains, l'objet unique du mouvement évolutif dans la vie universelle !
Cette vision est sans doute erronée. Tout dans la nature physique et surtout psychique, intellectuelle, morale et spirituelle de l'homme, démontre que notre humanité est en pleine lutte évolutive ; la progression survenue au cours des époques révolues, prouve qu'elle est perfectible, sans jamais atteindre, vraisemblablement, la perfection originelle.
L'homme apparait néanmoins, comme un échelon supérieur parmi les espèces terrestres ; il est doué d'imagination, il jouit d'une certaine liberté, d'un libre arbitre, dont il est en général très jaloux.
Pour l'homme dont la conscience et la raison sont peu développées, le libre arbitre se trouve couvert par les pulsions encore barbares et les passions basses ; l'homme entre alors en opposition aux lois du déterminisme prévues pour le protéger lui-même comme ses semblables, contre toute atteinte irrémédiable à l'évolution de l'humanité.
Le libre arbitre, dans son étendue, est fonction de la sagesse de l'être et de l'évolution de son esprit ; évolution et sagesse par la connaissance et le respect des lois de responsabilité, de fraternité et d'amour. La conscience s'éveille progressivement à ces vérités, elle les assimile peu à peu jusqu'à ce qu'elles deviennent des automatismes de l'âme.
Cette évolution de l'esprit s'est peu à peu poursuivie à la faveur des nombreuses expériences dans le milieu de la matière grâce à la loi de réincarnation.
La loi morale, le sentiment religieux :
L'évolution de l'esprit humain incamé entre dans une phase consciente, lorsqu'il se reconnaît un être immortel, qu'il se juge, accepte le bien fondé de la loi de responsabilité, et qu'il éprouve la nécessité d'améliorer sans cesse son comportement et sa personnalité en vue d'une survie.
Le sentiment religieux a revêtu bien des aspects depuis l'apparition de l'homme ; par sa persistance et son développement, il montre qu'il a son origine dans la nature même de l'esprit, qu'il prenne différentes formes, d'allure superstitieuse ou idolâtre, ou même contraires à ce sentiment apparemment, comme l'agnosticisme, l'athéisme, le matérialisme.
"Le sentiment religieux a donné naissance à de vastes mouvements "sous la puissance et les effets de la pensée collective... la communion de pensée ; c'est là en effet, qu'elle doit et qu'elle peut exercer toute sa puissance, parce que le but doit être le dégagement de la pensée des étreintes de la matière. Malheureusement, la plupart se sont écartés de ce principe, à mesure qu'ils ont fait de la religion une question de forme... Il en résulte encore que chacun va dans les lieux de réunions religieuses avec une pensée personnelle, pour son propre compte, et le plus souvent sans aucun sentiment de confraternité à l'égard des autres assistants ; il est isolé au milieu de la foule et ne pense au ciel que pour lui"même."(la revue spirite, Allan Kardec)
Si l'on rappelle en outre, toutes les exactions, les conflits sanglants en transgression aux lois d'amour, de fraternité, à la charge des religions intolérantes, fanatiques, ou dévoyées dans la recherche des pouvoirs temporels, on constate "qu'elles ne sont trop souvent écartées du but primitif principal qui est la communion fraternelle de la pensée."
"Si le Spiritisme se disait religion, le public n'y venait qu'une nouvelle édition, une variante... une caste sacerdotale avec son cortège de hiérarchies, de cérémonies et de privilèges... voilà pourquoi il se dit simplement : doctrine philosophique et morale."
Les religions sont pour la plupart fondées sur l'interprétation humaine souvent altérée dans le temps ou selon les conceptions du moment, de phénomènes ou de révélations en provenance du monde spirituel invisible ; l'ensemble des communications reçues de cette source, codifié par Allan Kardec, en doctrine spirite, apparait comme le complément contemporain à l'enseignement christique, en raison du développement de l'intellect humain. Ce lien est clairement établi par l'annonce d'un "paraclet ou esprit de vérité" (Evangile de Jean 14 - 16, 17, 18, 26).
Le sentiment religieux est une faculté intrinsèque à l'âme qui se développe avec l'évolution propre de l'esprit individualisé et fait partie constituante de la personnalité. Son développement conduit progressivement, à une reconnaissance claire de la part de l'esprit humain, de son appartenance toute naturelle à l'immense famille des êtres participant à la vie en mouvement continu et en dépit du fourmillement de tous ces êtres, de bénéficier, grâce à la sensation de sa personnalité et la protection d'un sage déterminisme, d'une relation toute filiale avec son géniteur unique, "Père-Mère divin"
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