MIEL ET AUTRES PRODUITS DE LA RUCHE
L’apiculture est l’exploitation et la torture des abeilles. Le miel est produit par les abeilles pour se nourrir et passer l’hivers. L’apiculteur leur vole leur travail : il les enfume pour les rendre moins agressives, protégé par sa combinaison. Une fois le miel enlevé, les abeilles sont agressives. A la place du miel, l’apiculteur leur donne du sirop de sucre ou de mélasse qui n’a pas les mêmes qualités alimentaires que le miel. Il ajoute souvent d’autres produits au sirop de sucre, comme des antibiotiques, pour tenter de réduire les maladies liées à leur alimentation à base de sucre.
L’apiculteur fait souffrir : il coupe les ailes aux reines ou en tue pour empêcher les essaimages ; il tue les faux-bourdons dont il veut se servir pour les inséminations artificielles (cause supplémentaire de dégénérescence) et détruit les autres mâles inutiles, pour s’approprier leur part de miel. Dans certaines régions durant les mois d’hivers, il devient parfois trop cher de garder les abeilles qui n’ont pas assez de miel pour elles-mêmes. Les ruchers sont alors brûlés vifs après la récolte du miel, parce que l’importation de nouvelles colonies provenant de régions chaudes, au printemps suivant, coûte moins cher à l’apiculteur que de nourrir ses propres abeilles durant l’hiver. Pollen, propolis, gelée royale, cire, … tout peut leur être pris au moyen des techniques actuelles.
L’apiculture est cruelle et inutile car pour vivre l’humain n’a nullement besoin de consommer du miel. Il en consomme juste pour assouvir son plaisir personnel.
UN MONDE EN PAIX ?
Comment peut-on espérer un monde en paix alors que la plupart des humains se nourrissent de cadavres d’animaux assassinés pour eux ? Personne ne s’étonne de la barbarie de ces traditions, tuer est banal et lorsqu’on a l’habitude de tuer des animaux, on peut tuer aisément des humains, il est facile de franchir la frontière. Tuer des animaux et des humains est si semblable, leurs cris de douleur sont les mêmes. Il serait intéressant d’étudier la proportion d’homicides commis par des omnivores, des bouchers, des chasseurs par rapport à ceux commis par des végétariens et des végétaliens.
LA MEDECINE
Actuellement, tous les médicaments sont testés sur les animaux. Il n’existe pas de choix, si ce n’est utiliser des méthodes alternatives à la médecine « légale ». Chacun est libre de pousser jusqu’où bon lui semble son refus d’utiliser des produits issus de la souffrance d’un animal. Toutefois, il est plus profitable qu’un végétarien ou un végétalien continue à vivre, quitte à utiliser, ponctuellement, des médicaments, plutôt que de se sacrifier car nous sommes trop peu nombreux pour qu’un de nous disparaisse pour ce motif. Lorsque nous n’avons à notre disposition aucune alternative, notre responsabilité ne peut pas être prise en compte. La meilleure solution est de faire attention à son hygiène de vie pour ne pas tomber malade : faire un peu de sport (jogging, marche, vélo, natation, musculation, etc.), ne pas prendre de risques inutiles, ne pas se droguer (alcool, tabac, café, autres drogues), manger végétarien ou végétalien correctement, s’aérer.
PRODUITS COSMETIQUES ET HYGIENIQUES
Parlons d’abord des ingrédients : la plupart des crèmes, fonds de teint, savons, rouges à lèvres et fards à paupières contiennent des graisses animales. Plus de 20 000 baleines sont tuées annuellement, leur graisse sert à la production de savons, produits cosmétiques et lubrifiants. L’instrument le plus cruel dans ce massacre est le harpon à charge explosive : éventrées et horriblement mutilées, les baleines se débattent parfois des heures avant de mourir. Un autre produit provenant des baleines est l’ambre gris utilisé dans beaucoup de parfums. Cette substance grisâtre et cireuse est prélevée dans l’intestin des baleines tuées.
Souvent les parfums contiennent aussi de la civette, une sécrétion des glandes odorifères du chat musqué – en Ethiopie, d’où ces animaux proviennent, il existe même des fermes spécialisées dans la production de civette ; les chats musqués y restent enfermés toute leur vie dans des cages beaucoup trop petites, dans des conditions de vie inimaginables – ou encore du castoréum, provenant du castor, et du musc. Pour plus de commodité, les castors aussi bien que les chevrotins fournisseurs de musc sont tout simplement abattus par les chasseurs convoitant leurs précieuses sécrétions glandulaires.
Œstrogènes (extrait de l’urine des juments maintenues constamment enceintes), placenta, escargots écrasés, extraits d’embryon ou de fœtus et huile de vison sont encore d’autres matières couramment utilisées par les fabricants de produits de beauté.
Analysons ensuite les méthodes d’essai : tous les produits chimiques (colorants, agents conservateurs, etc.) contenus dans les produits de beauté sont essayés au moins une fois au cours de leur développement, sur les animaux pour voir s’ils sont nuisibles, et, si oui, dans quelle mesure.
Pour se rendre compte si le produit n’irrite pas les muqueuses, on utilise surtout des lapins : on leur met par exemple du shampooing dans les yeux. Etant donné que les glandes lacrymales du lapin produisent beaucoup moins de liquide que celles de l’humain, la substance reste dans l’œil en état concentré pendant des jours et des jours, provoquant de graves irritations et souvent même la cécité.
Pour contrôler si le produit n’irrite pas la peau, celle des animaux d’essai est entaillée ou enlevée jusqu’à la chair vive, on applique ensuite le produit à tester (crème, colorant pour cheveux, etc.) sur la plaie. De graves brûlures en sont souvent la conséquence. Pendant toute la durée du test, les animaux sont ligotés afin qu’ils ne puissent pas se gratter ou se lécher.
Lors du test de toxicité, on vérifie la toxicité du produit par l’application d’une dose déterminée, soit en l’introduisant au moyen d’une sonde dans l’estomac des animaux, soit en les forçant à inhaler le produit, soit encore en l’injectant dans leurs muscles, leurs veines ou leur cavité abdominale. On observe ensuite les spasmes, paralysies et autres réactions. Après quelques jours, les animaux – s’ils sont encore vivants – sont tués et on analyse les dégâts causés. Lors du test DL50, la dose est progressivement augmentée jusqu’à ce qu’elle cause la mort de la moitié des animaux constituant l’échantillonnage.
Ce n’est qu’après toutes ces tortures qu’on en vient aux tests sur le consommateur. Et là, les méthodes s’humanisent ; soudain, il suffit d’essayer le produit pendant quelques semaines sur la peau intacte, au lieu de le mettre dans les yeux ou des plaies. Là, on tient compte aussi de l’usage auquel le produit est destiné, c’est-à-dire, qu’on n’oblige personne à avaler un rouge à lèvres ou un flacon de bain-mousse.
Les alternatives : il y a des fabricants de produits cosmétiques qui n’emploient pour leurs produits que des ingrédients végétaux et minéraux ; ces producteurs se sont engagés à ne pas faire de tests sur les animaux et ils n’utilisent aucune matière première ayant été soumise à de tels tests. On pourrait objecter que ces maisons n’offrent pas les garanties nécessaires en ce qui concerne l’innocuité de leurs produits. N’ayez pas de crainte : les essais sur animaux ne sont prescrits (bien qu’indirectement) que pour les produits contenant des ingrédients qui pourraient être nuisibles. Si un produit est donc admis sur le marché sans avoir fait l’objet de tests sur les animaux, c’est que les ingrédients qu’il contient ont été jugés inoffensifs. Par contre, les produits que l’on teste d’abord sur des animaux contiennent des substances jugées susceptibles d’être nuisibles. En outre, une preuve de non-toxicité obtenue par des tests sur animaux ne présente aucune garantie que ce produit est sans danger pour les humains. Les tests sur les animaux ne servent donc nullement à la sécurité du client, ils n’ont que fonction d’alibi pour les producteurs. En utilisant des produits de beauté non-testés sur animaux, vous avez donc la garantie qu’ils ne contiennent pas d’ingrédients dangereux. Ainsi, en achetant ces produits, vous contribuez à l’abolition des tests sur les animaux, et vous utilisez un produit qui présente beaucoup moins de risques pour votre santé que les produits usuels.
Quelques marques sûres ne testent pas sur les animaux (vérifier la composition de leurs produits, tous ne sont pas vegans, celles qui en sont ont un V, vérifier, tout de même), ces marques sont trouvables en magasins bio, de diététique ou ont leurs propres magasins : AEL Création (Herbes et traditions), ARGILETZ, BIOAROMES (Sundays), CENTIFOLIA (Centifolia, Labio centifolia ACM), COMPTOIR PROVENCAL DES ARGILES (Rosalia, Naturado), ECOFA (Almacabio), EURO-NAT (Douce Nature), FAMILLE MARY, FLEUR DES MAUGES, FLORAME, FLORE DE SAINTONGE, Laboratoire Alvend (Coslys, Etamine du Lys, Anibiolys), LABORATOIRE BODY NATURE (Douce Nature, Euro-Nat), LABORATOIRE CATTIER DISLAB (Cattier, Dislab), LABORATOIRE GRAVIER (Lerutan, Lise du Castelet, Diproma, Cosmonaturel, SIBE Pur Air), Laboratoire Holistique International (ligne Dermophytum), LABORATOIRE LEA (V) (Léa Nature, Léa Phyto), Laboratoire Phyto-Actif (Jacques Paltz), LA PHOCÉENNE DE COSMETIQUE (Senteurs provencales, Le petit olivier), L'ARCHE BLEUE (V) (Callyopé, L’arche bleue), Les DOUCES ANGEVINES, LT LABORATOIRES (Flexilium, Capil’hair, Cellumins, Dermocaress), MELVITACOSM (Melvita, Apicosma, Prosun, Capiforce, Bio-Excellia, les Soins Esse), MVA (cascade), NATURENVIE (V) (Natessance), L'OCCITANE, PUR & SIMPLE, SANOFLORE (V), SERAYET-WILD NEO 42 (Néo 42, bioreline), SICOBEL (Placentor végétal, Nacriderme, Arubix), THALGO COSMETIC, VINCELLES CHIMIE (Gramos, Gramosol, Gobe-poussières), WELEDA, The BODY SHOP, NEWAYS (Neways, Ralph Bartelmann), HONESTY COSMETICS. Liste mise à jour disponible sur le site (voir le lien a la fin de la page). La marque ECOVER ne teste pas et est presque entièrement vegan. |
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