Médecines douces - Diététique, Alimentation
Végétarien & Végétalien LA VIVISECTION ET LES TESTS SUR ANIMAUX SONT CRUELS ET INUTILES

Utiliser des animaux comme modèle pour des expériences est le plus souvent trompeur et parfois dangereux. Les conclusions sont complexes mais la souffrance, le gâchis financier et technique sont bien réels.

1. « Chaque découverte médicale majeure est le fruit de l’expérimentation animale. »
Non. Depuis la création du Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1901, deux tiers des prix ont été attribués à des scientifiques utilisant des techniques substitutives à l’expérimentation animale.
La progression de l’espérance de vie est essentiellement due aux changements de mode de vie et aux progrès sanitaires. Et les études cliniques et épidémiologiques (études du développement naturel des maladies au sein des populations humaines) ont eu l’impact le plus important sur la santé publique. Le lien entre le cholestérol et les maladies cardiaques fut établi grâce à l’épidémiologie, qui fut aussi le meilleur indicateur des facteurs du développement du cancer. La corrélation entre la cigarette et le cancer fut découverte longtemps avant que le public ne soit averti des dangers du tabagisme, car la vivisection n’était pas arrivée aux mêmes conclusions !
Dans bien des cas, les résultats de la vivisection ont retardé les découvertes : celles de la transfusion sanguine (de 200 ans) ou des transplantations de cornées, par exemple. En 1984, Sabin, l’inventeur du vaccin antipolio, déclara : « Le travail de prévention contre la polio fut retardé par une conception erronée de la nature de la maladie humaine, fondée sur le mauvais choix de modèle expérimental qu’était le singe. » Et pour les transplantations cardiaques, le professeur Barnard – pionnier dans ce domaine – affirme avoir perdu deux ans en travaillant sur les chiens, qui ne présentent pas de phénomène de rejet. L’être humain si !
Les cancers, avec environ 25% des décès, sont le deuxième tueur occidental après les maladies cardio-vasculaires. On poursuit l’expérimentation animale depuis plus d’un siècle dans ce domaine sans avancée majeure. Les souris, très fréquemment utilisées, sont loin de correspondre à un modèle idéal : elles ont tendance à souffrir de formes de cancers différentes de celles des humains. Les recherches modernes in-vitro en cancérologie se concentrent, elles, sur le cycle vital des cellules humaines cancéreuses, et sur la façon dont s’opèrent les changements, notamment en matière de multiplication aberrante.

2. « Quels sont les progrès survenus sans le recours aux animaux ? »
Ils sont légion. La compréhension de la circulation sanguine, des groupes sanguins et du facteur rhésus. Pour les anesthésiques, le chloroforme, l’éther et l’oxyde nitreux. En chirurgie, l’ablation de l’appendice, l’extraction des calculs rénaux, la technique d’opération des enfants bleus, les réparations d’anévrismes cardiaques et d’hernie inguinale, l’opération de la cataracte, l’ablation des ovaires en cas de tumeurs et les techniques stériles en matière d’asepsie opératoire. En épidémiologie, la découverte du lien entre cancer et tabac, des causes des maladies cardiaques et de nombreuses autres affections. Pour les hormones, l’identification de l’insuline et sa purification pour lutter contre le diabète. Parmi les médicaments, les beta-bloquants pour la pression sanguine, la digitaline en cas d’infarctus, la morphine contre la douleur, la quinine contre la malaria, et l’acide acétylsalicylique, ingrédient actif de l’aspirine. La hanche artificielle fut inventée par John Chamley, lequel refusait d’expérimenter sur les animaux. Sa prothèse est encore la référence pour les chirurgiens orthopédistes. Les premiers médicaments efficaces contre les leucémies infantiles aiguës apparurent dans les années 40 grâce à des études cliniques sur les patients. L’un de ces médicaments, le Methotrexate, est encore très utilisé dans le traitement de ces leucémies et d’autres cancers. Le cromoglycate de sodium (Intal), pour prévenir l’asthme, fut découvert par un médecin, sans expérimentation animale.

3. « Existe-t-il des produits qui n’agissent pas de la même façon chez les animaux et l’être humain ? »
Voici quelques uns des plus connus : La pénicilline, l’antibiotique si utile pour les humains, tue les cobayes. La morphine est un calmant pour les humains et les rats mais produit un état d’excitation maniaque chez les chats et les souris. L’aspirine, d’usage si courant, produit des malformations fœtales chez les rates et les chattes. L’usage du chloroforme fut longtemps retardé en raison de sa grande toxicité pour les chiens. La digitaline, utile pour les maladies cardiaques, fut trouvée dangereuse pour les chiens sur lesquels elle fut testée.

Quelques exemples naturels : le persil est mortel pour les perroquets et l’abus de sel pour tous les oiseaux, l’amanite phalloïde ne dérange ni les limaces ni les écureuils, mais est mortelle pour l’humain.
Voici en microgrammes de produit par kilo de poids vif les résultats du test DL50 (qui détermine le dosage requis pour tuer 50% des animaux) de dioxine sur différents animaux : Rat femelle, 45 microgrammes par kilo de poids vif. Rat mâle, 22 mg / kilo. Cobaye, 1 mg / kilo. Hamster, 5000 mg / kilo. Parmi des animaux aussi proches, les grandes différences de toxicité démontrent à quel point il est irrationnel d’exploiter ces données pour les êtres humains. Toutefois, certains produits chimiques fonctionnent pour tous les mammifères de façon similaire : le cyanure de potassium est un poison pour tous. Mais, en matière de santé, compter sur le hasard ne peut suffire.

4. « Cela veut-il dire que certains produits inoffensifs pour l’animal présentent un risque pour l’homme ? »
Oui. Les tests sur animaux ne sont pas un bon indicateur de ce qui peut se passer chez les humains. Des milliers de médicaments mis en vente se sont révélés dangereux à l’usage alors que les études sur animaux n’avaient pas signalé de risque.
La Teropterine était censée traiter des leucémies infantiles aiguës, mais les enfants mouraient encore plus vite que s’ils n’avaient rien pris. Pour la mettre au point, le projet avait pourtant sacrifié 18000 souris.

Destinée à soigner des problèmes cardiaques, l’Eraldine avait été largement expérimentée sur les animaux et avait satisfait toutes les autorités de contrôle. Aucun de ces tests n’avait laissé entrevoir les effets secondaires chez les humains : cécité, tumeurs, troubles stomacaux, douleurs articulaires.

L’Opren, médicament anti-arthritique, franchit « haut-la-main » tous les tests sur animaux. On ne le retira qu’après 70 décès et, chez 3500 autres personnes, de graves effets secondaires dont des troubles de circulation et des lésions à la peau, aux yeux, au foie et aux reins.

La Thalidomide, donnée aux femmes enceintes pour prévenir les nausées matinales, fut la cause d’environ 10000 naissances anormales - les photos d’enfants mal formés ont fait le tour du monde.

Le Clioquinol, médicament anti-diarrhéique, est à l’origine de 30000 cas de graves affections au Japon. Il a causé des cécités, des paralysies et des milliers de morts dans le monde entier.

L’Osmosine était un médicament anti-inflammatoire : on lui doit 650 cas de graves effets secondaires et 20 décès.

Enfin, citons l’exemple « déroutant » du Tamoxifène. C’était un contraceptif très efficace chez les rats. Mais donné aux femmes, il a accru leur fertilité. Des essais cliniques ultérieurs ont montré son utilité contre le cancer du sein, bien qu’il fût cause de cancers du foie chez les rats. Enfin, il s’est révélé être un carcinogène humain à long terme et fut retiré du marché.

5. « A part les différences entre espèces, il n’y a pas d’autres problèmes. »
Faux. L’expérimentation animale complique et brouille les données. L’animal n’est pas un bon « matériel d’expérience ». Le stress et la détresse des animaux enfermés dans un laboratoire peuvent affecter les résultats, de même que des différences d’âge, de sexe, de régime alimentaire, et même de type de litière ! Les résultats d’un test strictement identique peuvent varier d’un laboratoire à l’autre, et même d’une heure à l’autre !
Les anesthésiants perturbent aussi les réponses, notamment en toxicologie. Mais là, les chercheurs ont trouvé la parade : en dépit de la loi qui les rend obligatoires sauf exceptions (les tests sur la douleur et les antalgiques), on s’en passe, de façon discrète. Et si les animaux souffrent, qui ira le raconter ?
Enfin, point capital, la vivisection induit les maladies de façon artificielle. Un cancer déclenché de toutes pièces ne correspond pas à celui qui surviendrait de lui-même.

6. « Quelles méthodes substitutives évitent d’utiliser les animaux ? »
La recherche fondée sur la vivisection est une science du passé. Les chercheurs ont à leur disposition plusieurs techniques modernes moins coûteuses et plus fiables. Les études in vitro, les cultures de cellules et tissus, la modélisation par ordinateur et l’analyse biologique moléculaire approfondie présentent beaucoup d’avantages : des résultats rapides et des paramètres expérimentaux faciles à contrôler. Elles se concentrent sur les niveaux cellulaires et moléculaires du processus de la vie et offrent donc des informations plus utiles sur la façon dont les produits chimiques et les médicaments peuvent fonctionner ou causer des dégâts (étude sur l’ADN).
L’intérêt de l’utilisation expérimentale d’unicellulaires dans les méthodes de recherche en toxicologie par exemple, provient du fait qu’il s’agit en quelque sorte d’une « duplication » absolument identique d’un même type de cellule ; ce qui permet donc d’obtenir toutes les données statistiques basées sur la loi des grands nombres… exactement de la même manière que dans l’expérimentation animale habituelle ; mais là, sans devoir sacrifier un seul animal ! De plus, les cellules utilisées offrent même une plus grande « adaptabilité » aux diverses conditions de culture d’une part, et d’expérimentation ultérieure d’autre part ; ainsi, les réponses obtenues d’une substance testée sont beaucoup plus fiables du fait qu’il n’y a plus ici, d’interférences qui étaient jusqu’ici rencontrées chez l’animal : le stress normal et dû au milieu carcéral de l’expérimentation, le poids, la nature, l’origine de l’animal…, ceci amenait à l’aberration de répéter quantitativement toujours la même expérience… en sacrifiant toujours un plus grand nombre d’animaux. La culture de ces unicellulaires peut en outre s’effectuer dans toutes les conditions possibles, de jour comme de nuit, en basse ou haute température, etc., sans une grande incidence sur les résultats ; et sans provoquer la moindre souffrance. Ces cellules unicellulaires peuvent pousser comme une cellule animale, dès qu’elles sont mises en présence d’une substance nutritive comme le sucre, l’alcool, l’acide lactique, etc. Les cellules unicellulaires utilisent les éléments naturels pour se développer : la lumière, le gaz carbonique qu’elles réduisent en sucres et oxygène qui est rejeté dans l’atmosphère. Mieux encore, savez-vous que ces unicellulaires se comportent aussi comme de véritables cellules hépatiques, en transformant par exemple des lactares en glycogène ? Etc.. Ainsi, sur le plan pratique, on peut demander aux cellules unicellulaires absolument tous les tests auxquels sont habituellement soumis – cruellement – des animaux ; avec elles, on peut donc obtenir une A.M.M. (Autorisation de Mise sur le Marché) d’une manière beaucoup plus fiable qu’en sacrifiant des milliers d’animaux issus de diverses espèces. Car il est possible de prouver que la substance proposée, à un dosage déterminé, ne présente aucune toxicité pour l’humain. Tous les types de tests peuvent être effectués : qu’il s’agisse d’une substance médicamenteuse, d’une lessive, d’un désherbant, d’un cosmétique… ou de toute autre substance ! Et les résultats obtenus laissent apparaître – par rapport à ceux déjà obtenus depuis longtemps au prix d’atroces souffrances animales – des résultats encore plus rapides et plus probants.
Par ailleurs, l’informatique permet d’analyser l’énorme base de données sur l’évolution des maladies à travers le monde, fournie par les études épidémiologiques.
De plus en plus de scientifiques travaillent exclusivement avec ces techniques. De même, ils abandonnent la première vague de cultures de cellules animales pour utiliser des cellules humaines, les seules à véhiculer un résultat directement transposable à notre espèce. Aussi, apparaît-il absolument nécessaire que les autorités de tutelle (Ministère de la Recherche Scientifique et de la Santé) engagent une politique d’envergure en ce sens, afin de pouvoir « standardiser » ce type de méthode alternative à l’expérimentation animale. Pourtant, pour les valider, on veut les comparer avec les expériences sur l’animal qui, elles, n’ont jamais été comparées à quoi que ce soit pour juger de leur efficacité !

7. « Préfériez-vous voir mourir votre enfant plutôt que des animaux ? »
La question ne se pose pas ainsi mais entre une bonne et une mauvaise science. Génératrice de résultats inexacts et dangereux, la vivisection fait perdre énormément de temps et de ressources précieuses. En outre, expérimenter sur les animaux n’a jamais dispensé d’expérimenter aussi sur des humains, dans les stades ultimes d’évaluation de la toxicité et de l’efficacité d’un produit. Et afin d’aider nos enfants, nous devons tout mettre en œuvre pour prévenir les causes de leurs maladies et de leur souffrance, sans nous laisser influencer par ceux qui ont des intérêts financiers dans la recherche animale et essaient de nous faire croire que leurs méthodes obsolètes et inexactes pourront sauver des vies. Un exemple : les études sur la carence maternelle, au cours desquelles des singes sont enlevés à leurs mères et maltraités, représentent un incroyable gaspillage. La conclusion de ces études, à savoir que les mauvais traitements et le manque de soins entraînent des désordres psychologiques, n’est pas une révélation stupéfiante ! Cela ne justifie ni les souffrances d’innombrables animaux ni les millions de francs dépensés. Et pendant ce temps, les programmes pour venir en aide aux enfants maltraités et abandonnés sont privés des fonds dont ils auraient tant besoin.
8. « Les fonds destinés à la recherche sont-ils bien employés ? »
Toutes les recherches ne sont même pas considérées comme indispensables, de l’aveu de nombreux chercheurs : répétitions inutiles, travaux sans intérêt réel, réalisés surtout pour obtenir de la notoriété et des crédits. Dans le monde scientifique, il faut « publier des résultats ou périr ». Et tant pis pour les gaspillages en vies animales et en deniers publics… De plus, il y a toujours une résistance aux idées nouvelles, spécialement en science. Considérez la réticence qu’ont eue nos ancêtres à accepter la théorie de Copernic de la rotation de la terre autour du soleil, ou celle de Galilée. La vivisection persiste par la volonté de la communauté scientifique de protéger son pouvoir et par celle des puissants fabricants de vendre leurs médicaments, produits chimiques, etc., qu’ils soient sûrs ou pas.

9. « L’expérimentation animale est un gage scientifique de sérieux et de sécurité. »
Si c’était vrai, il n’y aurait pas tant d’accidents graves et de médicaments retirés du marché. Ils se comptent par milliers, tous ces produits qui n’avaient pas posé de problèmes aux animaux et dont la toxicité s’est révélée sur les humains. Dans une étude britannique sur le cancer, des chercheurs ont constaté, apparemment satisfaits, que le taux de corrélation entre leur modèle, le lapin, et l’être humain était de 37%. Il serait plus sûr de jouer à pile ou face ! Et les laboratoires américains ne savent plus quoi faire de leurs chimpanzés : même eux ne développent pas le sida. De leur propre aveu, chaque primaterie de 200 individus « inutiles » leur coûte un million de dollars par an (magazine Science avril 1997). Une récente étude effectuée sur sept ans par l’université très respectée d’Uppsala (Suède), recueillant les résultats de 84 laboratoires internationaux, a montré que les essais d’innocuité des médicaments anti-sida sur d’autres espèces sont moins fiables que les tests sur cellules humaines. En utilisant ces méthodes substitutives, l’étude a montré une amélioration de 50% dans les prédictions de toxicité par rapport à l’expérimentation sur des animaux entiers, vivants.

10. « Les animaux sont-ils nécessaires pour des transplantations d’organes humains ? »
Le grand public voit souvent dans les transplantations un progrès médical considérable, mais la majorité des maladies de cœur, de foie et de reins (les organes le plus souvent transplantés) peuvent être évitées par une médecine préventive et un mode de vie plus sain. Voilà les stratégies les plus sensées et les plus efficaces pour faire régresser les maladies qui rendent ces transplantations nécessaires. Toutefois, quand il faut les envisager, il est clair que les organes humains sont différents des organes animaux. Le système immunitaire humain rejette violemment tous les organes animaux implantés. Et ces scientifiques essaient de produire des animaux possédant de l’ADN humain pour réduire cette réaction immunitaire. Les sommes déjà dépensées pour vaincre ces obstacles sont énormes. Pendant ce temps, aucune campagne de prévention n’est mise en place.
Ces expériences de xénogreffes sont extrêmement dangereuses car les apprentis sorciers créent des nouveaux virus « recombinants » (entre les virus des espèces « mises en présence ») qui risquent un jour de se répandre en faisant passer le sida pour une plaisanterie. Des études ont révélé que des virus porcins transmissibles ne pouvaient être supprimés des greffons, lesquels risquaient donc de contaminer les humains qui les recevraient. Source : Nature, vol. 389, 16 octobre 1997.

11. « On tue des animaux pour bien d’autres raisons. Quelle différence voyez-vous entre tuer un porc pour se nourrir et l’expérimenter pour notre bénéfice ? »
Les animaux souffrent pour de nombreuses « raisons » fort discutables, mais ils souffrent davantage et beaucoup plus longtemps dans les laboratoires. Un chat peut avoir des électrodes dans le crâne pendant des mois, un chien absorber des produits chimiques pendant des essais toxicologiques de 52 semaines… Il arrive que des singes macaques vivent plus de 20 ans dans les mêmes petites cages d’un laboratoire !
A cause d’une expérimentation animale qui ne remplit pas correctement sa fonction scientifique, n’importe quel produit nocif pour l’humain, arrive sur le marché, et pas seulement en matière de médicaments. Combien de fongicides, insecticides, pesticides ou de désherbants seraient retirés du commerce si on savait vraiment à quel point ils sont nocifs pour l’environnement et les consommateurs de produits agricoles ? (en 1997, une recrudescence des cancers du cerveau dus aux pesticides a été constatée chez les agriculteurs français.) Et combien d’additifs alimentaires sont en fait cancérigènes ? Pourtant ils ont tous été testés sur des animaux.
Les statistiques (françaises notamment) relatent toutes une augmentation des cancers. Les puissants fabricants de produits chimiques ont trop à perdre pour tolérer que des méthodes substitutives, plus fiables, viennent remettre leur marché en cause. Et au lieu d’investir dans la prévention, on inonde le marché de produits nocifs, et on en vend d’autres pour soigner les maux causés par les premiers.
Il est techniquement possible, scientifiquement souhaitable et moralement nécessaire de se passer de l’expérimentation animale. La vivisection resterait moralement condamnable même si elle était indispensable. Mais elle ne l’est pas car les animaux ne représentent pas le bon choix scientifique. Si des malheureux sont expérimentés, ce n’est pas pour le bénéfice de l’humanité mais pour le profit des fournisseurs d’animaux de laboratoire et des grosses firmes qui ont des intérêts évidents dans tout ce commerce médico-pharmaceutique.
MIEL ET AUTRES PRODUITS DE LA RUCHE
L’apiculture est l’exploitation et la torture des abeilles. Le miel est produit par les abeilles pour se nourrir et passer l’hivers. L’apiculteur leur vole leur travail : il les enfume pour les rendre moins agressives, protégé par sa combinaison. Une fois le miel enlevé, les abeilles sont agressives. A la place du miel, l’apiculteur leur donne du sirop de sucre ou de mélasse qui n’a pas les mêmes qualités alimentaires que le miel. Il ajoute souvent d’autres produits au sirop de sucre, comme des antibiotiques, pour tenter de réduire les maladies liées à leur alimentation à base de sucre.
L’apiculteur fait souffrir : il coupe les ailes aux reines ou en tue pour empêcher les essaimages ; il tue les faux-bourdons dont il veut se servir pour les inséminations artificielles (cause supplémentaire de dégénérescence) et détruit les autres mâles inutiles, pour s’approprier leur part de miel. Dans certaines régions durant les mois d’hivers, il devient parfois trop cher de garder les abeilles qui n’ont pas assez de miel pour elles-mêmes. Les ruchers sont alors brûlés vifs après la récolte du miel, parce que l’importation de nouvelles colonies provenant de régions chaudes, au printemps suivant, coûte moins cher à l’apiculteur que de nourrir ses propres abeilles durant l’hiver. Pollen, propolis, gelée royale, cire, … tout peut leur être pris au moyen des techniques actuelles.
L’apiculture est cruelle et inutile car pour vivre l’humain n’a nullement besoin de consommer du miel. Il en consomme juste pour assouvir son plaisir personnel.

UN MONDE EN PAIX ?
Comment peut-on espérer un monde en paix alors que la plupart des humains se nourrissent de cadavres d’animaux assassinés pour eux ? Personne ne s’étonne de la barbarie de ces traditions, tuer est banal et lorsqu’on a l’habitude de tuer des animaux, on peut tuer aisément des humains, il est facile de franchir la frontière. Tuer des animaux et des humains est si semblable, leurs cris de douleur sont les mêmes. Il serait intéressant d’étudier la proportion d’homicides commis par des omnivores, des bouchers, des chasseurs par rapport à ceux commis par des végétariens et des végétaliens.

LA MEDECINE
Actuellement, tous les médicaments sont testés sur les animaux. Il n’existe pas de choix, si ce n’est utiliser des méthodes alternatives à la médecine « légale ». Chacun est libre de pousser jusqu’où bon lui semble son refus d’utiliser des produits issus de la souffrance d’un animal. Toutefois, il est plus profitable qu’un végétarien ou un végétalien continue à vivre, quitte à utiliser, ponctuellement, des médicaments, plutôt que de se sacrifier car nous sommes trop peu nombreux pour qu’un de nous disparaisse pour ce motif. Lorsque nous n’avons à notre disposition aucune alternative, notre responsabilité ne peut pas être prise en compte. La meilleure solution est de faire attention à son hygiène de vie pour ne pas tomber malade : faire un peu de sport (jogging, marche, vélo, natation, musculation, etc.), ne pas prendre de risques inutiles, ne pas se droguer (alcool, tabac, café, autres drogues), manger végétarien ou végétalien correctement, s’aérer.

PRODUITS COSMETIQUES ET HYGIENIQUES
Parlons d’abord des ingrédients : la plupart des crèmes, fonds de teint, savons, rouges à lèvres et fards à paupières contiennent des graisses animales. Plus de 20 000 baleines sont tuées annuellement, leur graisse sert à la production de savons, produits cosmétiques et lubrifiants. L’instrument le plus cruel dans ce massacre est le harpon à charge explosive : éventrées et horriblement mutilées, les baleines se débattent parfois des heures avant de mourir. Un autre produit provenant des baleines est l’ambre gris utilisé dans beaucoup de parfums. Cette substance grisâtre et cireuse est prélevée dans l’intestin des baleines tuées.
Souvent les parfums contiennent aussi de la civette, une sécrétion des glandes odorifères du chat musqué – en Ethiopie, d’où ces animaux proviennent, il existe même des fermes spécialisées dans la production de civette ; les chats musqués y restent enfermés toute leur vie dans des cages beaucoup trop petites, dans des conditions de vie inimaginables – ou encore du castoréum, provenant du castor, et du musc. Pour plus de commodité, les castors aussi bien que les chevrotins fournisseurs de musc sont tout simplement abattus par les chasseurs convoitant leurs précieuses sécrétions glandulaires.
Œstrogènes (extrait de l’urine des juments maintenues constamment enceintes), placenta, escargots écrasés, extraits d’embryon ou de fœtus et huile de vison sont encore d’autres matières couramment utilisées par les fabricants de produits de beauté.
Analysons ensuite les méthodes d’essai : tous les produits chimiques (colorants, agents conservateurs, etc.) contenus dans les produits de beauté sont essayés au moins une fois au cours de leur développement, sur les animaux pour voir s’ils sont nuisibles, et, si oui, dans quelle mesure.
Pour se rendre compte si le produit n’irrite pas les muqueuses, on utilise surtout des lapins : on leur met par exemple du shampooing dans les yeux. Etant donné que les glandes lacrymales du lapin produisent beaucoup moins de liquide que celles de l’humain, la substance reste dans l’œil en état concentré pendant des jours et des jours, provoquant de graves irritations et souvent même la cécité.
Pour contrôler si le produit n’irrite pas la peau, celle des animaux d’essai est entaillée ou enlevée jusqu’à la chair vive, on applique ensuite le produit à tester (crème, colorant pour cheveux, etc.) sur la plaie. De graves brûlures en sont souvent la conséquence. Pendant toute la durée du test, les animaux sont ligotés afin qu’ils ne puissent pas se gratter ou se lécher.
Lors du test de toxicité, on vérifie la toxicité du produit par l’application d’une dose déterminée, soit en l’introduisant au moyen d’une sonde dans l’estomac des animaux, soit en les forçant à inhaler le produit, soit encore en l’injectant dans leurs muscles, leurs veines ou leur cavité abdominale. On observe ensuite les spasmes, paralysies et autres réactions. Après quelques jours, les animaux – s’ils sont encore vivants – sont tués et on analyse les dégâts causés. Lors du test DL50, la dose est progressivement augmentée jusqu’à ce qu’elle cause la mort de la moitié des animaux constituant l’échantillonnage.
Ce n’est qu’après toutes ces tortures qu’on en vient aux tests sur le consommateur. Et là, les méthodes s’humanisent ; soudain, il suffit d’essayer le produit pendant quelques semaines sur la peau intacte, au lieu de le mettre dans les yeux ou des plaies. Là, on tient compte aussi de l’usage auquel le produit est destiné, c’est-à-dire, qu’on n’oblige personne à avaler un rouge à lèvres ou un flacon de bain-mousse.
Les alternatives : il y a des fabricants de produits cosmétiques qui n’emploient pour leurs produits que des ingrédients végétaux et minéraux ; ces producteurs se sont engagés à ne pas faire de tests sur les animaux et ils n’utilisent aucune matière première ayant été soumise à de tels tests. On pourrait objecter que ces maisons n’offrent pas les garanties nécessaires en ce qui concerne l’innocuité de leurs produits. N’ayez pas de crainte : les essais sur animaux ne sont prescrits (bien qu’indirectement) que pour les produits contenant des ingrédients qui pourraient être nuisibles. Si un produit est donc admis sur le marché sans avoir fait l’objet de tests sur les animaux, c’est que les ingrédients qu’il contient ont été jugés inoffensifs. Par contre, les produits que l’on teste d’abord sur des animaux contiennent des substances jugées susceptibles d’être nuisibles. En outre, une preuve de non-toxicité obtenue par des tests sur animaux ne présente aucune garantie que ce produit est sans danger pour les humains. Les tests sur les animaux ne servent donc nullement à la sécurité du client, ils n’ont que fonction d’alibi pour les producteurs. En utilisant des produits de beauté non-testés sur animaux, vous avez donc la garantie qu’ils ne contiennent pas d’ingrédients dangereux. Ainsi, en achetant ces produits, vous contribuez à l’abolition des tests sur les animaux, et vous utilisez un produit qui présente beaucoup moins de risques pour votre santé que les produits usuels.

Quelques marques sûres ne testent pas sur les animaux (vérifier la composition de leurs produits, tous ne sont pas vegans, celles qui en sont ont un V, vérifier, tout de même), ces marques sont trouvables en magasins bio, de diététique ou ont leurs propres magasins : AEL Création (Herbes et traditions), ARGILETZ, BIOAROMES (Sundays), CENTIFOLIA (Centifolia, Labio centifolia ACM), COMPTOIR PROVENCAL DES ARGILES (Rosalia, Naturado), ECOFA (Almacabio), EURO-NAT (Douce Nature), FAMILLE MARY, FLEUR DES MAUGES, FLORAME, FLORE DE SAINTONGE, Laboratoire Alvend (Coslys, Etamine du Lys, Anibiolys), LABORATOIRE BODY NATURE (Douce Nature, Euro-Nat), LABORATOIRE CATTIER DISLAB (Cattier, Dislab), LABORATOIRE GRAVIER (Lerutan, Lise du Castelet, Diproma, Cosmonaturel, SIBE Pur Air), Laboratoire Holistique International (ligne Dermophytum), LABORATOIRE LEA (V) (Léa Nature, Léa Phyto), Laboratoire Phyto-Actif (Jacques Paltz), LA PHOCÉENNE DE COSMETIQUE (Senteurs provencales, Le petit olivier), L'ARCHE BLEUE (V) (Callyopé, L’arche bleue), Les DOUCES ANGEVINES, LT LABORATOIRES (Flexilium, Capil’hair, Cellumins, Dermocaress), MELVITACOSM (Melvita, Apicosma, Prosun, Capiforce, Bio-Excellia, les Soins Esse), MVA (cascade), NATURENVIE (V) (Natessance), L'OCCITANE, PUR & SIMPLE, SANOFLORE (V), SERAYET-WILD NEO 42 (Néo 42, bioreline), SICOBEL (Placentor végétal, Nacriderme, Arubix), THALGO COSMETIC, VINCELLES CHIMIE (Gramos, Gramosol, Gobe-poussières), WELEDA, The BODY SHOP, NEWAYS (Neways, Ralph Bartelmann), HONESTY COSMETICS. Liste mise à jour disponible sur le site (voir le lien a la fin de la page). La marque ECOVER ne teste pas et est presque entièrement vegan.
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DES DIETETICIENS DU CANADA SUR LES ALIMENTATIONS VEGETARIENNES


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ET L’ENFANCE


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L’EVOLUTION VERS LE VEGETARISME ET LE VEGETALISME

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Végétarien & Végétalien LA VIVISECTION ET LES TESTS SUR ANIMAUX SONT CRUELS ET INUTILES (Médecines douces - Diététique, Alimentation)    -    Auteur : Maria - Canada


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dernière mise à jour : 2020-03-17

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